Les douleurs fantômes

Les personnes amputées ressentent parfois des douleurs, là où se situait le membre avant l’amputation.
Comment comprendre ce phénomène ? À quel niveau sont ressenties les douleurs ?
Où se produisent-elles ?

Là où le membre n’est plus

Lorsque quelqu’un subit une amputation, personne n’imaginerait qu’il soit possible qu’il puisse ressentir des douleurs là où se situait le bras ou la jambe qui manque. Or, c’est précisément ce qui se passe dans la grande majorité des cas. Non seulement le sujet ressent la présence de son membre manquant, mais il souffre de douleurs dans celui-ci. Les douleurs sont soit occasionnelles et fortes, soit constantes mais de faible intensité. Dans certains cas, elles diminuent avec les années, dans d’autres, elles subsistent toute la vie.

Témoignages

Le plus ancien témoignage sur le phénomène des membres fantômes et des douleurs qui y sont liées provient du célèbre chirurgien militaire français, Ambroise Paré (1510–1590). Autodidacte, il avait appris l’art de la chirurgie sur les champs de bataille de l’époque où l’emploi d’épées, de lances, de flèches et d’arquebuses causait d’affreuses blessures conduisant souvent à la nécessité d’amputer. Il écrit à ce sujet : «Les patients disent, longtemps après que l’amputation ait été faite, qu’ils ressentent encore des douleurs dans la partie amputée. Ils s’en plaignent fortement, ce qui est étonnant et presque incroyable pour les gens qui n’ont pas vécu cela.»

Au milieu du 19e siècle, une courte nouvelle ayant pour titre «Le cas de George Dedlow» fut publiée dans un magazine américain. Elle relatait l’histoire d’un jeune homme qui fut sévèrement blessé aux deux jambes, au cours de la bataille de Chickamauga pendant la guerre civile américaine. Il est opéré dans un hôpital de campagne, et à son réveil, il ne sait pas que ses deux jambes ont été amputées. Il demande à un aide soignant de lui masser le mollet gauche, dans lequel il ressent une crampe. Quand l’aide soignant soulève la couverture, tous deux se rendent alors compte qu’il n’a plus de jambes. Cette nouvelle, publiée anonymement, s’avéra avoir été écrite par Silas Weir Mitchell (1829–1914), neurologue et écrivain américain qui fut le premier à faire des descriptions cliniques objectives et approfondies sur les membres fantômes et les douleurs qui y sont associées.

Parmi les victimes actuelles de ce phénomène, il faut compter les personnes ayant perdu un pied ou une jambe en marchant sur une mine anti-personnel, comme en témoigne Rasha, une jeune libanaise : «Quand je me couche, le soir, j’ai mal à la jambe, celle qui manque. Je la sens comme si elle était là».

L’existence de douleurs fantômes est aussi un fait mentionné en littérature. Il en est question dans le célèbre roman «Moby Dick» de l’auteur américain Hermann Melville. Le capitaine Ahab, le héros du roman, qui a perdu une jambe, s’adresse au charpentier du bord pour lui demander de lui faire une jambe de remplacement en bois. Au cours de la conversation, il lui explique qu’il sent une autre jambe là où était l’ancienne. Il s’ensuit alors un échange avec le charpentier au cours duquel ce dernier lui dit : «Oui, j’ai entendu dire des choses curieuses à ce sujet, sir… et comment un homme démâté ne perd jamais entièrement le sentiment de son vieil espar, mais qu’il y sentira parfois des picotements. Puis-je humblement vous demander s’il en est ainsi, sir ?

– Il en est bien ainsi, homme. Tiens, mets ta jambe vivante là où autrefois se trouvait la mienne. Maintenant l’œil n’y voit qu’une jambe, toutefois l’âme en voit deux. Là où tu sens vibrer la vie, là exactement là, à un cheveu près, je la sens. N’est-ce pas une énigme ?»

L’explication de la science

Pour la science, les douleurs fantômes s’expliquent par le fait que le cerveau possède en lui une représentation mentale de chaque membre. Cette représentation subsiste même après l’amputation. Comme il reçoit constamment des informations sensorielles de tous le corps, le cerveau en attribuerait parfois à tort au membre qui n’existe plus. Le sujet croit ainsi ressentir des douleurs dans le membre manquant, mais ce ne serait pas le cas. Il s’agirait d’une sorte de projection due à la stimulation de la représentation du membre en question dans le cerveau.

Une étude menée sur des enfants nés avec un membre en moins contredit cependant cette explication. Ces enfants ayant été dépourvus de ce membre dès le début de leur vie, leur cerveau ne pouvait par conséquent pas l’avoir en mémoire. Eux aussi, cependant, ressentaient des sensations là où le membre qu’ils n’avaient jamais possédé aurait dû se trouver.

L’être humain est plus que son corps

La science a une approche matérialiste. Elle considère que seule la matière existe et, par conséquent, que l’être humain est uniquement un corps physique. Il existe cependant une autre manière de considérer les choses, qui est l’approche spiritualiste. D’après cette dernière, l’être humain est plus qu’un corps de chair et de sang, il est un esprit immatériel incarné dans un corps physique. Cet esprit est d’ailleurs entouré de différentes enveloppes ou corps subtils. La constitution de l’être humain comprend donc également des composantes invisibles.

Pour les matérialistes, les cellules s’assemblent elles-mêmes, grâce au code génétique, pour former le corps physique. Les spiritualistes considèrent cependant que les cellules ne peuvent pas s’assembler toutes seules pour construire l’édifice corporel. Elles ont besoin d’un modèle, qui plus est, en trois dimensions, auquel se conformer et dans lequel s’insérer. Ce modèle qui agit comme un moule est un double éthéré du corps physique, appelé le corps astral. À cause de sa constitution plus fine, il est invisible à l’œil terrestre.


Lors de la formation de l’organisme, le corps astral, qui préexiste au corps physique et qui a la forme que doit prendre ce dernier, contrôle que les cellules qui se multiplient se différencient en cellules musculaires, cardiaques, rénales, etc. De plus, en tant que moule, il interrompt l’expansion de ces différents genres de cellules aux limites de l’espace réservé à chaque organe. Son rôle ne se limite pas à la seule construction du corps. Il contribue également à animer les organes, ainsi qu’à orchestrer et harmoniser les différentes fonctions corporelles.

Le corps astral est un corps vivant à part entière. Il est par conséquent sensible et c’est à son niveau que sont ressenties les sensations et les douleurs en général. C’est également à son niveau que les douleurs fantômes sont ressenties par les personnes amputées. En effet, en tant que modèle distinct et indépendant du corps physique et d’un autre genre que lui, il subsiste malgré l’ablation d’un membre. Le corps astral d’une jambe ne disparaît donc pas lors de l’amputation de celle-ci, il subsiste à l’endroit où il a toujours été. C’est donc au niveau du membre astral que les douleurs sont ressenties et non dans sa représentation cérébrale. La personne amputée les ressent, car le membre astral est toujours là, au bon endroit.

De l’existence de l’âme

L’existence des douleurs fantômes montre que l’être humain n’est pas seulement un corps de chair, mais qu’il est aussi constitué d’une partie plus subtile. Celle-ci est composée de l’esprit dont l’origine est le plan spirituel. En font également partie les différents corps subtils qu’il a revêtus lors de sa descente d’un plan de l’au-delà à l’autre pour se rendre sur la Terre. La dernière de ces enveloppes éthérées qu’il revêt avant de s’incarner dans le corps physique est le corps astral. Ensemble, l’esprit et toutes ces enveloppes subtiles forment ce qui est couramment appelé l’âme. Elle n’est pas informe, mais possède la forme humaine. C’est elle qui s’incarne dans le corps physique et qui, à la mort, s’en détache lorsque le mourant «rend l’âme».

Une telle manière de considérer les choses ne serait pas contredite par un amputé célèbre, Lord Nelson (1758–1805), l’amiral anglais qui perdit son bras droit lors de la bataille navale de Santa Cruz de Tenerife. Les sensations qu’il ressentait dans les doigts du bras amputé lui firent dire qu’il voyait là, la preuve directe de l’existence de l’âme.

Christopher Vasey

Les explications données dans cet article sont basées sur les connaissances de l’œuvre « Dans la Lumière de la Vérité, www.Messagedugraal.org  »  

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La personne est un individu

Dans un monde de plus en plus standardisé, nous affirmons notre identité en défendant notre individualité. Devant les forces impersonnelles et déshumanisantes qui nous menacent d’anonymat, nous réagissons en disant : je ne suis pas un numéro, mais je suis une personne ! Or ce sursaut d’humanité nous met sur le chemin de la personne.

En effet, dire que je suis une personne, et non pas seulement que je suis un homme, focalise l’attention sur l’individualité qui est la mienne. À l’inverse, s’en tenir au fait que je sois un homme pourrait avoir pour effet de gommer ce que mon existence a d’unique : le risque serait alors de ne voir, dans l’homme que je suis, qu’un exemplaire d’une espèce, l’espèce humaine. Et si je ne suis qu’un représentant d’une espèce, à côté de milliards d’autres, qu’est-ce qui fait de moi un être irremplaçable ?

Toute personne est un individu, mais l’inverse n’est pas vrai, car tout individu n’est pas une personne ! Certes, il est indéniable que l’homme existe toujours de manière individuelle : on ne rencontre jamais l’humanité, car ce sont toujours des hommes individuels que l’on rencontre. Mais on ne peut pour autant réduire l’homme à l’individu, car, alors, je ne dis rien qui le distingue comme homme, s’il est vrai qu’un frigidaire aussi est un individu ! Raison pour laquelle le concept de personne est nécessaire : il permet de désigner l’homme comme un individu qui n’est pas de n’importe quelle espèce, mais qui est d’une espèce déterminée.

Or qu’est-ce qui fait la spécificité et la dignité de l’homme ? C’est la pensée, impliquant les capacités de parler, de chercher et de trouver un sens, de se rapporter au bien et au mal, etc., même si ces capacités peuvent parfois être en devenir (la vie à ses débuts) ou diminuées (la fin de vie). De ce point de vue, un animal ne pense pas (un animal ne se pose manifestement pas la question de l’origine de l’univers), pas plus qu’une machine (on n’a jamais vu une machine chercher le sens de ce qu’elle fait). L’homme n’est donc pas seulement un individu, mais c’est une personne, car c’est un individu d’une nature déterminée, un individu qui possède la rationalité. La première définition de la personne qui est apparue dans l’histoire est du reste celle-ci : la personne est un individu de nature rationnelle, et c’est pour cela qu’être une personne est une dignité. Par conséquent, personne et individu ne sont pas interchangeables.

Mais il existe une troisième dimension de la nature humaine, en plus de la rationalité et de la liberté, que la personne exprime tout spécialement : la relation aux autres. Si je me contente de voir dans l’homme un homme, j’envisage sa relation à autrui de manière très abstraite : j’affirme simplement qu’il a en commun avec n’importe quel autre homme d’être, comme lui, un homme. Quand je conçois l’homme comme un individu, je le conçois tout simplement abstraction faite de ses relations à autrui : c’est une unité fermée sur elle-même, une monade, alors que, dans la réalité, l’homme existe et vit en relation avec d’autres hommes. Mais quand je conçois l’homme comme une personne, j’inclus, dans le regard que je porte sur lui, le tissu de relations concrètes dans lequel chacun se trouve inséré. Cette composante de la relation est pour ainsi dire dans l’ADN historique du terme même de personne : la personne, dans le théâtre antique, était le rôle bien identifié joué par un acteur, le masque qu’il porte et qui le fait reconnaître comme jouant un personnage précis.

Or la personne comme acteur de théâtre n’est pas seule sur scène : la pièce de théâtre dont vient notre terme même de « personne » n’est pas un one-man-show, mais c’est une pièce qui comprend plusieurs acteurs, plusieurs rôles, qui forment une intrigue ayant cohérence et unité. Autant dire qu’il appartient à l’être même de la personne de ne pas être seule sur scène, mais d’agir de manière coordonnée avec d’autres personnes. La personne émerge donc sur fond de relations interpersonnelles.

Cela se voit aussi dans l’emploi grammatical du terme, lui aussi très ancien : la personne, qu’il s’agisse de la 1ère, de la 2ème ou de la 3ème, se définit toujours en relation avec les autres, avec plusieurs personnes. L’origine dramaturgique et l’origine grammaticale de la notion de personne indiquent qu’il est essentiel d’envisager l’homme dans sa relation aux autres : l’homme prend à juste titre le nom de « personne », car il est constitutif de la personne de viser une forme d’union ou de communion avec d’autres personnes.

EXTRAIT SOURCE : Cahiers Pro Persona – 3 https://www.propersona.fr/wp-content/uploads/2017/09/ProPersona_ANTHROPO_04_WEB_V2.pdf

La première dentition, les dents de lait

il suffira d’utiliser les méthodes adéquates pour en avoir la preuve anatomique, physiologique, au plan de la science de l’esprit, c’est un fait d’évidence — les premières dents, donc, proviennent plutôt de l’organisation-tête, alors que c’est l’être humain global qui contribue à l’apparition de la seconde dentition. Les dents formées à partir de la tête sont rejetées. C’est l’organisme « non tête » qui édifie la seconde dentition. La dentition de lait et la seconde dentition constituent respectivement une sorte de reflet de la formation des concepts et de la mémoire. Les dents de lait sont formées à partir de l’organisation-tête, de même que les concepts, sauf que les concepts, évidemment, sont haussés dans la sphère intellectuelle et spirituelle ; et les secondes dents, elles proviennent plutôt de toute l’organisation humaine, comme la capacité de mémorisation.

Il faut être capable de cerner ces différences subtiles dans l’organisme humain. Si vous vous concentrez sur un point de ce genre, vous conviendrez que l’on ne peut saisir le modelé, les formes de la substance matérielle — notamment quand on arrive au domaine organique — qu’à partir d’un modelage spirituel. Le matérialiste patenté observe l’être humain matériel, étudie l’être humain matériel.

Et celui qui s’attache à la réalité, et non à ses préjugés matérialistes, voit cette tête humaine se modeler, chez l’enfant, à partir de la sphère suprasensible, par la métamorphose de la vie terrestre antérieure et il voit, rattachée à ce monde où est placé l’enfant dans cette vie terrestre, l’autre part de l’être humain, modelée à son tour depuis la sphère spirituelle, suprasensible propre à ce monde-ci. Il est important de tourner son attention vers cette manière de voir ; car il ne s’agit pas de parler de façon abstraite du monde matériel et du monde spirituel, mais d’affiner sa vision pour percevoir comment le monde matériel émerge du spirituel, et d’une certaine manière comment le monde spirituel se reflète dans le monde matériel.

On voit alors dans les formes de la tête humaine, dans la manière dont elle émerge du monde spirituel, quelque chose de spécifique, que l’on ne retrouve pas dans le reste de l’organisme. Car ce dernier nous est rattaché dans une vie terrestre donnée, alors que la formation de la tête, jusque dans son modelé, est le résultat de vies terrestres antérieures.

[….]  nous traversons le monde en portant constamment cette contradiction. Elle fait partie de la vie. Si nous regardons les faits avec honnêteté, nous ne pouvons que convenir de la causalité naturelle, de sa nécessité, dans laquelle nous sommes plongés en tant qu’être humain. Mais notre vie intérieure, la vie de notre âme et de notre esprit contredit cette première réalité. Nous savons que nous pouvons prendre des décisions, poursuivre des idéaux moraux, que nous n’avons pas trouvés au sein de la causalité naturelle. Cette contradiction est une contradiction vitale.

celui qui ne peut pas reconnaître que la vie recèle des paradoxes de ce genre ne saisit pas toutes les facettes de la vie. Au fond, c’est en fait simplement une sorte d’idéologie que nous opposons à la vie. Nous traversons la vie et nous nous sentons en réalité continuellement en contradiction avec la nature extérieure. Il semblerait que nous soyons impuissants pour faire autre chose que ressentir ce paradoxe.

Suite du texte à  lire CEuvres de Rudolf Steiner sur http://www.vivreencomminges.org/doc/Anthroposophie/Steiner%20Rudolf%20-%20Le%20devenir%20humain%20Ame%20et%20esprit%20de%20l’univers.pdf

UN ÊTRE HUMAIN EST BIEN PLUS QU’UN CORPS PHYSIQUE

Il est fondamental de s’ouvrir à l’idée que nous avons un corps physique fait de chair et de sang mais également un corps énergétique sensible aux informations. Si ce dernier est invisible aux yeux du plus grand nombre, il n’en est pas moins réel que notre corps physique. Le problème est que lorsque l’on ne voit pas une chose, on a tendance à l’ignorer voire à la nier, c’est pourquoi pendant tant d’années cette approche énergétique de notre monde a été dénigrée. L’absence de preuve n’était pourtant pas la preuve de l’absence.

Ce que nos cinq sens nous font appeler le vide est loin d’être le vide. Il s’avère que c’est un vaste réseau d’information et d’intelligence, un flot d’énergie dont tout émerge. Ignorer cette réalité est d’autant plus maladroit que dans le jeu quantique de nos vies ce qui est imperceptible a autant d’importance sinon plus que ce qui peut être mesuré. Vous pouvez travailler 15 heures par jour, si vous cultivez en permanence la vision de l’échec vous mettez en place les conditions de votre déconvenue.

Je savais que cela m’arriverait un jour !

Il est arrivé à la plupart d’entre nous se dire ou d’entendre dire par un proche : «  Je savais que cela m’arriverait un jour ! » à l’instant où survenait un événement important dans sa vie. L’histoire a donc commencé dans l’invisible. En fait, ce genre de situations démontre, s’il en était besoin, que nous participons à la création de notre réalité.

Une nouvelle compréhension doit définitivement diriger notre manière de penser et d’agir : la nature des choses qui nous entoure est vibratoire et nos pensées, nos émotions, nos croyances ont un caractère magnétique. Tout cela fait de nous des émetteurs-récepteurs contribuant ainsi à nous mettre en relation avec le champ d’énergie qui nous entoure.

Selon que la nature de l’énergie émise sera positive ou négative, cela va déterminer la connexion avec une catégorie de circonstances positives ou négatives en résonance venant ainsi matérialiser nos pensées.

SE CONCENTRER RÉGULIÈREMENT SUR LA NÉGATIVITÉ
AMÈNE A EN SUBIR LES CONSÉQUENCES LOGIQUES.

La personne qui redoute d’échouer à un examen, de perdre un emploi, d’être trahie va si elle persiste établir une connexion vibratoire avec sa peur. Le film est inconsciemment joué d’avance et c’est la raison pour laquelle des personnes très sensitives peuvent appréhender l’avenir et faire certaines prédictions avec grande justesse. Il est cependant toujours possible de renverser le cours des choses en changeant de pensées et de sentiments pour se relier à d’autres possibles.

LA VIE S’AVÈRE ÊTRE UN JEU QUI A SES RÈGLES
DANS LE MONDE VISIBLE MAIS AUSSI DANS LE MONDE INVISIBLE.

À l’instar de la réalité physique, la réalité subtile possède ses lois et ses principes. Rester dans l’ignorance de ces règles conduit à les découvrir tôt ou tard mais cela risque de se faire à nos dépens et souvent brutalement. La terre est une école mais parfois aussi une maison de correction. La seule observation des lois matérielles nous a amenés à penser que nous sommes dans un monde hostile, semblable à une jungle où règne la loi du plus fort.

La vie n’a nul besoin d’être une lutte. Considérer la vie comme un combat ne donne pas le contrôle des circonstances. Même en mettant tout en œuvre, on n’a pas toujours la certitude d’atteindre le succès, tout comme il est impossible de forcer une personne à nous aimer.

Apprendre à penser en termes de vibrations

À l’heure du modèle quantique, le moment est venu de comprendre l’intérêt d’aborder les circonstances en termes de niveaux de vibrations et non plus seulement en termes d’actions.

LA RICHESSE DE NOTRE VIE EST DIRECTEMENT LIÉE
À NOTRE CAPACITÉ D’ÉMETTRE UNE FRÉQUENCE POSITIVE.

Il est essentiel de comprendre que nous n’obtenons pas dans la vie ce que nous voulons mais la résonance de ce que nous émettons.

Des millions d’hommes et de femmes veulent la joie, l’amour et l’abondance et pourtant ils rencontrent l’inverse au quotidien parce qu’ils ne sont pas sur la bonne fréquence ; ils se laissent diriger par leurs émotions négatives et se concentrent sur leurs manques. Tant qu’ils n’adopteront pas un nouveau système de pensées tenant compte de la nature vibratoire de l’Univers et donc de leur capacité à changer d’énergie, ils resteront impuissants à se créer une existence pleine de satisfaction.

Le fondement de l’Univers se situe au niveau quantique

À la fois cause et substance, l’énergie forme l’essence de l’Univers reliant toutes choses. Elle est le point de départ de tout ce qui existe ou existera un jour.

Dès que nous prenons conscience que la matrice de notre monde ne se situe pas au niveau matériel mais dans un champ d’énergie doué d’une Intelligence Créatrice, nous entrons dans un extraordinaire domaine de possibilités. Il convient alors de se mettre à l’unisson des forces énergétiques de l’Univers pour faire de notre vie un extraordinaire jeu quantique où l’invisible précède le visible.

Rien n’est statique. Lorsque l’on étudie un objet matériel au microscope électronique, on se retrouve face à un tourbillon d’électrons. Seule l’illusion de nos cinq sens nous prive de la perception que la matière est aussi énergie. De la même manière, à cet instant précis où vous lisez ces lignes, vous avez peut-être la tête en bas ou bien alors ce sont d’autres hommes et femmes qui peuvent l’avoir puisque la terre tourne sur son axe mais à une si grande vitesse que nous n’en avons pas la moindre conscience.

Le champ d’énergie dans lequel nous vivons véhicule toute la force créatrice de la nature

Semblable à un grand bac à sable, il contient toutes les potentialités sous forme latente. Il suffit que notre conscience ou notre imagination les appelle pour qu’elles aient la faculté de se matérialiser. Ainsi, chacun d’entre nous, peut devenir un joueur capable de miracles s’il comprend les mécanismes de la création.

NOTRE MONDE CHANGE QUAND NOUS CHANGEONS

Nous évoluons parce que le monde change et que nous devons nous adapter mais il est beaucoup plus important de s’ouvrir à la perspective inverse : notre monde change quand nous changeons. Ce qui est extraordinaire avec la physique quantique, c’est qu’elle a démontré de manière irréfutable que nous influons sur ce que nous observons. Jusque-là, ce n’était qu’un ressenti pour certains d’entre nous. On sait aujourd’hui que des électrons n’ont pas le même comportement selon qu’il y ait un observateur ou non. Chose fascinante, si un observateur vient à porter son attention sur un électron, celui-ci va se comporter en particule. Ainsi tout ce qui est observé est affecté par l’observateur à tel point qu’il semble en devenir la source.

Le monde est tel qu’il est parce que nous le regardons d’une certaine manière. Une première conclusion évidente est que beaucoup de problèmes dans notre société auraient moins d’importance si l’on en parlait moins. Une clef du changement est par conséquent dans notre attention, dans notre manière de considérer les événements et non seulement dans la lutte.

AUSSITÔT QUE NOTRE CONSCIENCE SE TRANSFORME,
LES CIRCONSTANCES ÉVOLUENT À L’UNISSON.

Hélas, pour beaucoup de gens, le plus sûr moyen d’obtenir les choses reste encore de croire en la nécessité de grands efforts. Ils n’envisagent d’obtenir ce qu’ils veulent sans avoir à lutter et souvent pour longtemps. Certains vont toujours chercher à s’imposer quitte à devenir de véritables pitbulls. Or, ils se trompent car le succès, la guérison ne s’obtiennent pas de manière durable par la force. Et quand ils obtiennent ce qu’ils veulent si fort, ils restent souvent aussi insatisfaits que lorsqu’ils n’avaient rien s’ils sont incapables de gratitude. Envisager la vie comme un combat, rester sur la défensive est épuisant à long terme. Ce genre d’attitudes génère un cortège d’émotions négatives qui finissent par se matérialiser un jour ou l’autre.

Si un grand nombre agit avec maladresse, c’est parce qu’ils oublient ou ignorent totalement l’existence d’une manière d’être capable de les relier à ce champ d’énergie où leurs désirs sont à l’état latent.

Ne sachant que faire véritablement, ils voient le monde comme un endroit définitivement hostile avec le risque de se transformer en victimes. Une personne persuadée qu’elle sera toujours une « victime » fera inconsciemment tout pour s’attirer des expériences où elle aura effectivement le rôle de victime.

Certains gardent malgré tout un regard d’adolescent et entretiennent l’espoir d’une vie plus exaltante qui pourrait arriver par miracle. Mais, selon eux, ce bonheur soudain doit venir de l’extérieur, tomber du ciel sous forme de loterie ou d’un héritage inespéré. Cette attitude leur fait souvent oublier leur manque d’engagement à mettre en place des conditions propices à un futur plus épanouissant.

Découvrir la théorie quantique : un formidable instrument de liberté

La théorie quantique démontre que lorsqu’une chose en vient à exister dans le monde matériel, tout a commencé sous la forme d’une impulsion d’énergie. Cela peut prendre la forme d’une intention, d’un sentiment, d’un plan avant que l’énergie créatrice, cette force vitale invisible mais à l’origine de tout, ne s’en empare. Lorsque nous avons un manque dans notre vie, plutôt que de prendre l’extérieur pour cible ou de vouloir forcer les choses, il est bien plus utile de se rappeler que notre monde change quand nous changeons d’énergie.

Tout ce que nous avons à faire, c’est de nous propulser dans une vibration élevée en choisissant des comportements qui n’entrent pas en contradiction avec nos intentions et désirs.La manière puissante de transformer notre vie est bel et bien de changer notre niveau de conscience puisque nous n’attirons pas ce que nous voulons, malgré parfois une volonté farouche, mais plutôt le miroir de ce que nous sommes.

Supplier, implorer ne fait que traduire une inquiétude par rapport à ce que l’on demande. Ces deux émotions ne sont aucunement propices pour poser les bases d’une vie réussie, elles déconnectent d’une relation harmonieuse de l’Énergie Créatrice en maintenant dans une conscience de manque. Dès le moment où l’on s’applique à entretenir des pensées de nature aimante et positive, que l’on prend soin de diriger notre attention sur ce que l’on veut, l’évolution positive est inéluctable. Certains parleront de chance, alors qu’il ne s’agit que du résultat d’une certaine manière d’être.

NOTRE CONSCIENCE REPRÉSENTE LA SOMME DE NOS ACCEPTATIONS,
DE NOS CROYANCES CONSCIENTES MAIS AUSSI SUBCONSCIENTES.

Elle détermine pour une grande part la qualité de notre fréquence vibratoire et donc de notre lien à l’énergie créatrice qui anime l’Univers.

Une impatience très forte ne suffit donc pas pour voir nos désirs se réaliser. Les choses ne bougent pas non plus par notre simple volonté mais par correspondance vibratoire. Nous devrions toujours avoir à l’esprit que l’ensemble de l’Univers fonctionne sur un mode vibratoire. Lorsque nous émettons une nouvelle fréquence, nous influençons les événements qui de façon systématique, s’accordent à cette vibration comme un diapason.

Une crise : un appel à changer d’énergie

C’est le signal qu’il faut passer à l’action pour se mettre en harmonie avec les forces créatrices de l’Univers. Apprendre dans la souffrance est une tâche longue et pénible mais n’est pas une nécessité. Ce dont nous avons besoin pour évoluer constructivement, ce n’est pas de la souffrance mais d’une conscience inspirée. Les informaticiens ont une expression qui s’applique parfaitement à la nécessité de repartir sur de nouvelles bases, peu importe ce qui s’est passé avant, c’est le « reset » ou la remise à zéro.

La découverte de notre raison d’être : une étape essentielle

Si la vie est comparable à une pièce de théâtre dont nous sommes à la fois auteur, metteur en scène et acteur, alors se pose la question : sommes-nous des figurants, des seconds rôles ou bien avons-nous réussi à endosser notre meilleur rôle, celui où nous entrons en harmonie avec notre essence profonde ? Ou encore sommes-nous de simples spectateurs ?

Notre plus beau rôle est toujours celui qui nous permet d’aimer

Chacun a quelque chose à apporter au monde mais sans volonté d’être soi, sans liberté vis-à-vis du regard des autres, il est peu probable de suivre l’élan de son cœur et de prendre les risques nécessaires pour emprunter la voie qui lui est destinée. Il est possible bien entendu possible de passer sa vie sans réaliser cet objectif mais tout devient plus enthousiasmant dès l’instant où l’on sait répondre à l’appel de notre âme. Même un petit rôle a son importance dans le jeu quantique. Nos passions sont les premiers indices de notre satisfaction à exister. Qu’êtes-vous capable de faire sans compter le temps qui passe ?

L’amour de Soi, la clé de voûte d’un jeu quantique heureux

Que ce soit dans la vie amoureuse ou professionnelle, beaucoup de gens ont tendance à reproduire le même genre de conflits. En fait, les personnes mêlées à ces conflits ne sont là qu’en écho à une vibration de mal-être.

Aller vers l’autre sous l’emprise d’un manque d’estime personnelle, d’une peur, met en place les conditions d’un futur rejet. Dire ou penser « Je suis inutile » ou « Je n’intéresse personne » ne permet pas de développer une vibration positive. Il est fondamental dans ce cas de changer radicalement de discours intérieur si l’on veut s’engager dans une voie plus épanouissante.

PLUS NOUS PRENONS CONSCIENCE DU POUVOIR DES MOTS
SUR NOTRE CHAMP ÉNERGÉTIQUE,
PLUS NOUS DEVENONS ATTENTIFS À NOTRE MANIÈRE DE NOUS DÉFINIR

Lorsqu’une personne se met à dire : « Je suis appréciée » ou « Je mérite d’être aimée » peu importe, que dans l’instant, cela soit vrai ou non, elle se donne la possibilité de devenir ce qu’elle veut être : appréciée et aimée.

Changer de vibrations après un échec sentimental

L’estime de soi est souvent mise à mal après une déception amoureuse. Vouloir construire des relations épanouissantes sans se donner le temps de reconstruire une image positive de soi est un espoir très illusoire. Après un échec sentimental, le principal risque est de se précipiter dans une nouvelle relation avec une vibration identique à celle qui a favorisé les difficultés de la relation que l’on vient de quitter.

Plus une personne arrive bien à être bien avec elle-même, moins elle se heurte à ce genre d’expériences.

L’une des meilleures façons d’enrichir notre vie est d’adopter une définition valorisante concernant l’image que nous avons de nous-mêmes. Très souvent, la relation que nous entretenons avec nous-mêmes peut-être symbolisée par une métaphore ; par exemple, « Je suis un aimant qui attire la chance », répète sans arrêt cet homme qui incarne la joie de vivre. Le fait de modifier notre définition personnelle a une influence d’autant plus positive que l’on s’applique à entretenir l’attitude correspondante au niveau de notre posture (se tenir droit, être souriant, les mains détendues…).

Il existe une véritable gestuelle du bonheur

Une excellente stratégie pour faire front à des émotions négatives est d’apprendre à utiliser notre corps car l’interaction corps-esprit est totalement réciproque. Les modèles de comportement que nous choisissons dans notre vie ne sont pas anodins : Il faut être prudent dans le choix des personnages que l’on joue. La personne qui simule régulièrement des symptômes pour se dispenser de certaines obligations intimes, familiales ou professionnelles, développe un risque réel de présenter de véritables symptômes dans le futur.

Notre corps influence notre conscience

Le changement d’état émotionnel peut même être parfois instantané grâce au mouvement. Devenir conscient de cette influence directe du physique sur le mental incite à acquérir les gestes et les attitudes qui caractérisent classiquement une personne heureuse :

  • sourire beaucoup
  • veiller à avoir le buste droit et les épaules dégagées
  • parler avec assurance
  • privilégier le mouvement

L’importance que joue le rôle du corps explique souvent l’échec de l’autosuggestion pour changer un état intérieur. Tant que le corps n’a pas intégré l’émotion souhaitée, il n’y a pas de transformation à un niveau subtil.

Il est facile de se rendre compte si une personne est confiante ou non simplement en observant sa gestuelle. Une personne qui vous assure que tout va bien mais qui parle bas et ne vous regarde pas, ne dit pas ce qu’elle pense. Une nouvelle définition positive de vous-même doit s’exprimer à travers votre visage, votre maintien, vos gestes.

Un tremplin vers la joie et la liberté

C’est en apprenant à cultiver jour après jour cette connexion harmonieuse avec l’intelligence de l’Univers que chacun peut devenir confiant dans sa capacité à s’attirer les rencontres et les circonstances propres à son épanouissement.

La compréhension des règles du jeu quantique est aussi un fantastique moyen de mettre un terme au vieux mythe qui nous fait croire qu’on ne peut gagner qu’au dépens des autres. Le sentiment d’être « séparés » constitue un des obstacles majeurs à notre épanouissement. Notre nature profonde est amour et nous avons besoin d’alimenter cette nature. En apprenant à nous mettre en phase avec la force créatrice qui soutient l’univers nous pouvons matérialiser nos désirs sans oublier d’agir pour les autres.

L’heureux paradoxe, c’est qu’en agissant pour les autres, nous agissons aussi pour nous-mêmes puisque nous sommes tous reliés dans cet immense espace que l’on appelait le vide.

SOURCE : Christian Bourit Coach en développement personnel, auteur, conférencier

Site web : www.christian-bourit.com

Votre vie est un jeu quantique

de Christian Bourit – Éditions Quintessence – Préface de Marion Kaplan.
Abandonnez définitivement la croyance que la vie est une lutte et venez jouer avec l’invisible pour faire émerger vos désirs. Dans le jeu quantique, aucune frontière ne vous sépare de vos aspirations. Il suffit de vous mettre à l’unisson des forces énergétiques de l’Univers qui ne demandent qu’à se manifester de manière harmonieuse dans votre quotidien. Apprenez à cultiver, jour après jour, cette connexion et vous serez bientôt en mesure d’écrire un nouveau scénario de votre propre vie dans la joie et la liberté. C’est là tout le propos de cet ouvrage qui offre un accès immédiat et simple à la théorie quantique.

Faire la place à une Médecine communautaire

Une commune, c’est mettre en commun toutes nos énergies, tout notre argent, tout en un seul endroit, et elle prendra soin de tous. Les enfants appartiendront à la commune, il n’est donc pas question de patrimoine individuel.


Et c’est tellement plus économique …


J’ai vu dans ma commune: cinq mille personnes étaient là; cela veut dire que deux mille cinq cents cuisines auraient été nécessaires si elles vivaient séparément et que deux mille cinq cents femmes auraient perdu leur vie à faire la cuisine.


Il n’y avait qu’une seule cuisine pour cinq mille personnes, et seulement quinze personnes pour la faire fonctionner. Et rappelez-vous, chaque femme n’est pas une bonne cuisinière! En fait, les meilleurs cuisiniers sont souvent des hommes. La majorité des livres sur la cuisine sont écrits par des hommes, et dans tous les grands hôtels, la plupart des meilleurs cuisiniers sont des hommes.


Deux mille cinq cents personnes ne peuvent pas se permettre d’avoir séparément les meilleurs cuisiniers, mais une commune de cinq mille personnes peut se permettre les meilleurs cuisiniers, la meilleure nourriture. Cela peut aussi permettre aux médecins de vérifier si ce qu’ils mangent est de la malbouffe ou de la nourriture – la plupart des gens mangent de la malbouffe.

Pour que la nourriture soit la meilleure, elle doit être décidée médicalement. Dans ma commune, quinze personnes préparaient la nourriture, les médecins la contrôlaient, son hygiène, sa propreté et sa valeur nutritive. C’est la nutrition qui doit être valorisée. La saveur est une petite chose; elle peut être ajoutée à tout type de nourriture, pour avoir une bonne saveur. Vous n’avez pas besoin de manger de la malbouffe juste pour la saveur – et si vous mangez de la malbouffe, tôt ou tard, vous allez devenir comme un « junkie ». Il y a tellement de « junkies » tout autour! Si vous regardez dans leur tête, vous ne trouverez que de la malbouffe, rien d’autre…

Vous avez besoin d’un équilibre alimentaire très proportionné et calculé pour que tous vos besoins soient pleinement satisfaits, une nourriture qui aide à la croissance spirituelle, une nourriture qui vous rend plus aimant, plus paisible, une nourriture qui détruit votre colère, votre haine. C’est votre chimie que la nourriture change, et toutes ces choses – colère, haine, amour, compassion – sont liées à votre chimie. Il devrait y avoir un chimiste pour voir quel type de nourriture est donnée aux gens.
Si vous mettez en commun toutes vos énergies, tout votre argent et toutes vos ressources, chaque commune peut être riche et chaque commune peut jouir d’une vie égale.

Une fois que les individus grandiront et que les communes grandiront côte à côte, la société disparaîtra et avec la société tous les maux qu’elle a créés.


Je vais vous donner un exemple. En Chine, une étape extrêmement révolutionnaire a été prise il y a deux mille ans. Le médecin devait être payé par le patient tant que le patient restait en bonne santé; s’il tombait malade, le médecin ne devait pas être payé. Cela a l’air très étrange. Nous payons le médecin quand nous sommes malades, et il nous remet à nouveau en bonne santé. Mais cela est dangereux, car vous rendez le médecin dépendant de votre maladie. La maladie devient son intérêt: plus les gens tombent malades, plus il peut gagner. Son intérêt ne devient pas la santé, mais la maladie. Si tout le monde reste en bonne santé, alors le médecin sera le seul à être malade. Ils ont eu cette idée révolutionnaire, pratique, que chaque personne a son médecin, et tant qu’elle reste en bonne santé, elle doit payer le médecin chaque mois. C’est le devoir du médecin de la garder en bonne santé – et naturellement il la gardera en bonne santé parce qu’il est payé pour cela. Si elle tombe malade, il perd de l’argent. En cas d’épidémie, le médecin fait faillite.

En ce moment, c’est tout le contraire.


Le médecin – j’ai entendu cette histoire – est venu voir Mulla Nasruddin et a dit: « Vous n’avez pas payé et je reviens encore et encore pour vous rappeler que j’ai guéri votre enfant de la variole et que vous n’écoutez pas. »


Mulla a dit: «Vous feriez mieux d’écouter; sinon je vais vous poursuivre en justice. » Le médecin a dit: « C’est étrange … j’ai soigné votre enfant. »


Il a dit: «Oui, je le sais – mais qui a propagé l’épidémie dans toute la ville? Votre enfant – et tout l’argent que vous avez gagné, vous devez le partager avec moi. »


Il avait raison. Son enfant avait fait un excellent travail et depuis ce jour, le médecin n’est jamais revenu demander de l’argent pour le traitement qu’il avait donné à l’enfant. C’était vrai, l’argument de Mulla était correct. Le médecin avait suffisamment gagné avec l’épidémie.

Mais c’est un très mauvais système. La commune devrait payer le médecin pour garder la commune en bonne santé et si quelqu’un tombe malade dans la commune, le salaire du médecin est réduit. La santé est donc l’affaire du médecin, pas la maladie. Et vous pouvez voir la différence: en Occident, l’activité du médecin s’appelle la médecine, qui est liée à la maladie. En Orient, il est appelé ayurveda, ce qui signifie la science de la vie – pas de la maladie.


L’activité de base du médecin doit être que les gens vivent longtemps, vivent en bonne santé, entiers, et qu’il soit payé pour cela. Ainsi, chaque commune peut se permettre très facilement de garder le médecin, le plombier, l’ingénieur – tout ce dont on a besoin. C’est la responsabilité de la commune de s’en occuper – et les personnes qui participent à la commune doivent être en rotation afin qu’il n’y ait plus de pouvoir.


Le comité de la commune devrait être en rotation; chaque année, de nouvelles personnes entrent et des personnes âgées sortent, donc personne ne devient accro au pouvoir. Le pouvoir est la pire drogue dont les gens peuvent devenir dépendants; il doit être administré, mais en très petites doses et pas pour longtemps. Laissez l’individu grandir et la communauté grandir – et oubliez tout de la société; ne vous battez pas avec. Ne dites même pas: « Nous créons une société alternative … »

Nous n’avons rien à voir avec la société; laissez la société continuer comme elle est. Si elle veut vivre, elle devra changer son mode, sa forme, sa structure, et elle devra devenir une commune. Si elle veut mourir, laissez-la mourir. Il n’y a aucun mal. Le monde est surpeuplé; il n’a besoin que d’un quart de sa population. Ainsi, les vieilles têtes pourries qui ne peuvent rien concevoir de nouveau, qui sont absolument aveugles et qui ne peuvent pas voir que ce qu’elles font est nocif et toxique … si elles ont décidé de mourir, alors laissez-les mourir silencieusement. Ne les dérangez pas.

Je ne vous apprends pas à être rebelles et à être révolutionnaires. Je veux que vous soyez des transformateurs très silencieux, presque souterrains. Parce que toutes les révolutions ont échoué … maintenant, le seul moyen possible est de la faire si silencieusement et si pacifiquement que la révolution puisse se produire.


Il y a des choses qui n’arrivent qu’en silence. Par exemple, si vous aimez les arbres, vous ne devriez pas prendre le rosier tous les jours pour regarder ses racines; sinon vous le tuerez. Ces racines doivent rester cachées. Elles font silencieusement leur travail.

Les personnes qui sont avec moi doivent être comme des racines: continuer silencieusement à faire le travail, à se changer elles-mêmes, à changer toute personne intéressée; diffuser les méthodes qui peuvent changer; la création de petits hameaux, de petits groupes, de petites communes et, dans la mesure du possible, de plus grandes communes Mais que tout cela se passe très silencieusement, sans créer de bouleversement.

L’individu ne peut exister que si la société meurt; ils ne peuvent pas coexister. Il est temps pour la société de mourir, et nous trouverons de nouvelles façons de vivre ensemble qui ne seront pas formelles, qui viendront davantage du cœur. La famille l’empêche, la famille trace une frontière autour de chaque enfant. Elle dit: «Je suis ton père, alors aime-moi. Je suis ta mère, alors aime-moi. Voici ta famille. S’il y a un besoin, sacrifiez-vous pour la famille. »

La même idée est projetée à plus grande échelle en tant que nation: «C’est votre nation. Si elle a besoin de vous, sacrifiez-vous. » C’est la société, la famille, la nation … c’est la même idée qui devient de plus en plus grande.


Donc, mon attaque de base est contre la famille. La famille est à l’origine de tous nos problèmes. Notre pauvreté, notre maladie, notre folie, notre vide, notre manque d’amour – la famille est la cause. Et la famille est la cause de tous nos conditionnements, depuis le tout début. Cela commence à conditionner votre esprit: vous êtes juif, vous êtes chrétien, vous êtes hindou, vous êtes ceci et vous êtes cela – et le pauvre enfant ne sait pas de quelles bêtises vous parlez.

J’ai entendu parler d’un rabbin et d’un évêque …

Ils vivaient l’un en face de l’autre et, naturellement, ils rivalisaient continuellement sur tout. C’était une question de prestige de leur religion. Un matin, le rabbin a vu que l’évêque avait acheté une nouvelle voiture. Il a demandé: « Que faites-vous? » L’évêque versait de l’eau sur la voiture. Il a dit: «Je la baptise.

J’ai acheté une nouvelle voiture – une Cadillac. »
Le rabbin avait le cœur brisé. En voyant de ses propres yeux, devant sa propre porte d’entrée, la voiture est en train de devenir chrétienne! Le lendemain, quand l’évêque est sorti, il a été surpris. Il a demandé au rabbin: « Que faites-vous? » Une belle Rolls Royce se tenait là et le rabbin coupait le tuyau d’échappement. Il a dit: «Je circoncis ma Rolls Royce. Maintenant elle est juive!

C’est ce qu’ils font avec chaque enfant. Et chaque enfant est aussi innocent qu’une Cadillac et une Rolls Royce; il ne sait pas ce qui lui est fait. La famille est le fondement de tous les conditionnements; elle vous donne en héritage tout le passé et toute la charge, le fardeau de toutes ces choses qui se sont révélées fausses depuis des centaines d’années. Vous êtes chargé de toutes ces mauvaises choses, et votre esprit est fermé et bouché et il ne peut rien recevoir de nouveau qui va à l’encontre de cela. Votre esprit est simplement plein de toutes ces mauvaises choses.

Si les enfants sont entre les mains de la commune … J’ai expérimenté et j’ai trouvé ça extrêmement réussi. Les enfants sont beaucoup plus heureux car ils sont beaucoup plus libres. Aucun conditionnement n’est gravé sur eux; ils mûrissent plus tôt, et parce que personne n’essaye de les rendre dépendants, ils deviennent indépendants. Personne ne fait tout son possible pour les aider, ils doivent donc apprendre à s’aider eux-mêmes.

Cela apporte maturité, clarté, une certaine force. Et ils méditent tous: la méditation n’est pas un conditionnement; c’est simplement s’asseoir en silence, ne rien faire, juste profiter du silence – le silence de la nuit, le silence du petit matin … et lentement, lentement vous vous familiarisez avec le silence qui imprègne votre être intérieur. Puis, au moment où vous fermez les yeux, vous tombez dans la piscine d’un lac silencieux, qui est insondable. Et de ce silence, vous êtes rajeuni à chaque instant.

De ce silence vient votre amour, vient votre beauté; une profondeur spéciale pour vos yeux, une aura spéciale pour votre être, une force pour votre individualité et un respect de soi.

Extrait de « Socrates Poisoned Again After 25 Centuries (Talks in Greece) »
chapitre 13. Traduit de l’anglais par meditationfrance …. Pour en savoir plus sur Osho

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Les forces de guérison en présence

La souffrance, qu’elle soit psychique ou physique, ne devrait en aucun cas être envisagée comme une punition, une sanction, promulguées par une aveugle fatalité ou par un Dieu vengeur. Là réside l’essence même d’une saine réflexion ouvrant la porte à tout processus de guérison…

La prééminence de l’esprit sur le corps n’est aujourd’hui plus contestée. Le point essentiel dans toutes les maladies, c’est qu’elles débutent dans la sphère énergétique pour se manifester ensuite dans le corps. C’est ainsi que s’exprime Anne Schadde, médecin homéopathe et psychothérapeute dans « Les forces de guérison », ouvrage de témoignages recueillis par Anne Devillard et publié aux Éditions Albin Michel.

Une énergie bloquée qui a du sens

Plutôt que lutter contre le symptôme, il convient de prendre conscience que lorsqu’une énergie est bloquée pour une raison ou pour une autre, nous ne l’avons plus à disposition. Ce qui est malade, explique le psychologue analytique Carl Gustav Jung, ne peut pas être simplement éliminé comme un corps étranger sans qu’il y ait le danger de détruire en même temps quelque chose d’essentiel qui devrait aussi vivre. Pour que le principe de guérison se mette en place, il est donc important de donner sens à la mal a dit. Anne Schadde, en tant qu’homéopathe, rejoint le spécialiste de la psyché en assurant que la maladie représente une possibilité de réintégrer quelque chose qui s’est déséquilibré.

L’autoguérison, une faculté innée à stimuler

Le principe de guérison est inhérent à chaque être humain. Les médecins ont d’ailleurs l’habitude de dire, à la suite de Pasteur : Le microbe n’est rien, le terrain est tout. Le terrain ne se résume pas à une addition de molécules. Il est aussi travaillé, conditionné par le psychisme. Clemens Kuby, réalisateur de films documentaires, s’est sérieusement intéressé au processus d’autoguérison dont nous sommes tous bénéficiaires. Il s’étaye sur sa propre expérience et signale que les guérisons spontanées ne relèvent pas du miracle mais elles dépendent d’un travail concentré de la conscience…

L’autoguérison est une de nos facultés innées, continue-t-il. Tous les auteurs de la Pensée positive, depuis le pharmacien Émile Coué jusqu’au docteur Joseph Murphy, en passant par Norman Peale, ne renieraient certainement pas ces propos de Clemens Kuby affirmant l’importance d’un bon positionnement du psychisme pour stimuler cette faculté innée, toujours disponible au plus profond de nous-mêmes : La qualité de nos pensées, dit-il, relève de notre seule responsabilité. C’est pourquoi il faudrait toujours couper court aux pensées négatives dès qu’elles apparaissent…

Les voies multiples de la guérison


Il n’existe aucune recette de guérison unique pour tout un chacun, en dehorsévidemment des protocoles médicaux. Quoique ! En effet, on s’aperçoit que pour un même traitement d’une maladie identique, les patients réagissent avec des différences notables. C’est bien là encore la preuve que le terrain psychosomatique joue à au moins 50 %. De par cette unicité de l’être, la guérison passe parfois par des voies différentes bien que complémentaires. Le yoga du rire, par exemple, est intégré avec succès dans les hôpitaux indiens. Au vu de résultats objectifs, le mouvement gagne peu à peu l’Occident. 

Nous devrions utiliser davantage les stupéfiants que nous autoproduisons dans notre corps, explique Heiner Uber, auteur du « Principe du rire ». Dans le hasya yoga (yoga du rire), une demi-heure de rire intense suffit à activer les endorphines et la dopamine dans le système mésolimbique dopaminergique, une partie du système limbique qui régit les émotions comme la joie, l’euphorie, mais aussi l’agressivité et la peur. Ces neurotransmetteurs propagent les signaux de cellule nerveuse en cellule nerveuse, ce qui fait que nous commençons automatiquement à nous sentir bien…

Reconnexion et méditation

Il existe en chacun de nous une sphère que le moine bénédictin Willigis Jäger, spécialiste du Zen, qualifie comme étant la source ultime. Quand nous sommes de nouveau connectés avec notre être le plus profond, explique-t-il, nous sommes en contact direct avec les énergies organisatrices, harmonisantes et guérisseuses. Il n’y a pas de meilleure médecine que notre être profond… La pratique de la méditation, sous toutes ses formes, pour peu qu’elle nous relie à ce que nous sommes fondamentalement, constitue donc une voie de plus sur le chemin de la guérison…

SOURCE ; écrit par Jean Vivien pour le magazine en ligne SIGNES ET SENS

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POURQUOI DONNER SON POUVOIR de GUERISON À l’AUTRE

exploration…..

En réalité, avec les approches psycho analytiques habituelles, il est normal que les gens se rebutent à explorer cela. C’est comme vouloir s’aventurer dans les dédales d’un labyrinthe qu’on a soi-même fabriqué avec un soit disant expert pour nous montrer le chemin. Je considère que de donner son pouvoir à l’autre pour interpréter de façon cérébrale les faits que je verbalise, c’est encore utiliser le mental à outrance, c’est un cul-de-sac.

Je fais plutôt confiance à une rééducation de l’usage de la faculté mentale par des approches de conscientisation, comme le Reiki, qui permettent à l’individu de sortir de sa personnalité et de ses formes pensées envahissantes. Permettons-nous d’explorer nos habitudes de pensées denses et habituelles et d’entrer dans un espace plus vaste que le mental. Dans cet espace expansif de l’ouverture du cœur, il est alors possible de devenir un observateur et d’accéder à un continuum d’énergie et d’altérer sa perspective.

Les pensées sont toujours là, mais elles ne sont plus encombrantes, on devient plus sélectif et retrouvons le pouvoir de choisir. En fait, on ne jette jamais rien, mais plutôt on visite ce qui nous habite et l’accueille en tentant de décrypter le signal qu’il nous lance. Il y a là un entretien à faire afin de ne pas se laisser envahir par les fabrications souffrantes du mental. Le défi est de savoir reconnaître nos attachements à ses patterns intérieurs et lâcher prise lentement selon le degré auxquels on y tient.

La maladie, d’où vient-elle ?

Il est intéressant de constater qu’en règle générale, lorsqu’on parle de santé, les gens se réfèrent surtout aux maladies du corps alors qu’à mon avis la plupart des maladies sont liées à cette fonction mentale utilisée à tors et à travers. Tant que l’on reste au niveau du mental, les pièges se multiplient sans fin et, selon moi, cela est la cause principale de tous nos maux. Malheureusement c’est un sujet qu’on évite et qu’on aborde seulement quand la personnalité est en crise.

On accepte les multiples malaises physiques comme étant un processus « normal » alors qu’on est ignorant lorsqu’il s’agit de faire le bilan de sa santé mentale.

L’ego est nécessaire à notre personnalité

Je ne crois ni à l’annihilation de l’ego ni à une personnalité sans faille. En tant qu’individu, nous avons tous nos forces et nos lacunes de caractère. Cela peut autant nous servir que nous nuire. On peut continuer de raffiner sa personnalité mais cela peut demeurer une sorte de prison, une poursuite sans réelle satisfaction. À mon avis, tant qu’il n’y a pas une dimension d’amour, cela n’est pas nourrissant pour personne.

L’amour, un autre mot facile à dire mais pas aisément incarné. En général, nous aimons avec la tête, calculant ce qu’on peut bien retirer en aimant telle personne, projet ou entreprise. Et ainsi répondre à ses attentes, soit pour assouvir un besoin physique, émotionnel, ou augmenter notre pouvoir social. Je ne juge pas ce genre de comportement, puisque c’est le seul que nous connaissons; plaire pour arriver à nos fins ou simplement pour survivre. La société actuelle est basée sur ce principe. Nous sommes tous programmés à vivre et prendre des décisions dans les limites de notre véhicule mental pour combler nos « manques ».

Quand nous réalisons que la personnalité n’est pas notre nature essentielle et que les « autres » sont voilés par leur personnalité autant que nous le sommes, nous prenons conscience que le sentiment de séparation que nous éprouvons est une construction erronée qui nous maintien à l’étroit. Cette prise de conscience individuelle apporte une autre dimension à notre vie. Nous saisissons que sommes plus qu’un simple citoyen séparé des autres qui tente de survivre dans un schéma social restreint. Nous nous rendons compte que le seul véritable expert existe en soi.

L’ouverture du cœur

Envisager de vivre au niveau du cœur en tant que société, c’est vouloir franchir un autre pas, essayer d’ouvrir une fenêtre sur de nouveaux comportements sociaux au-delà de ce qu’on peut actuellement imaginer. Nous devinons le potentiel de créer une réalité nouvelle et comprenons les rouages qui nous restreignent. À mesure que la conscience grandit, cette réalité devient comme un vêtement trop petit que l’on continue de porter tant bien que mal.

C’est normal puisque nous sommes éduqués dans ce sens. Nous mettons beaucoup plus d’emphase sur nos différences que sur nos points communs. Et même quand nous prenons conscience de ses notions, nous sommes constamment confrontés dans notre incarnation à agir par la peur. C’est un processus qu’il faut accepter je crois.

L’ouverture du cœur n’est pas une simple notion mentale. Certaines approches aident à créer les conditions nécessaires à cette ouverture. Je crois que nous avons tous cette habilité à en faire l’expérience puisque c’est un état naturel.

SOURCE : Sylvie Drolet – Maître reiki-enseignante – Bromont (Québec) Canada Site web www.sylviedrolet.com

SYMBOLE DE LA GUERISON

La situation habituelle de nos sociétés, celle plus précisément de l’humanité, est celle de l’opposition, celle de la dualité dans sa version « opposition », celle de deux serpents, par terre, en train de s’affronter, en train de se battre. La situation de l’humanité est celle d’un énorme déficit d’Unité, dans la disharmonie et le déséquilibre.

La guérison de l’humanité suppose l’intervention de l’Unité. Si, d’une manière ou d’une autre, les humains réussissent à infuser cette Unité dans leur réalité ordinaire disharmonieuse, ils verront se réaliser cette guérison, ils verront leurs « serpents » cesser de se battre et trouver leur complémentarité tout en s’élevant, ils verront croître leur société dans toutes ses dimensions. Les humains ont le choix : ils peuvent vivre en opposition et en dysharmonie, ou en complémentarité et en harmonie. Tout dépend, en définitive, de la place qu’occupera l’Unité, cette réalité non ordinaire, dans leurs vies.

Les pratiques de vie intérieure mentionnées plus haut, et tout particulièrement la répétition du Mantra Universel OM, sont toutes destinées à permettre cette infusion de l’Unité dans la dualité problématique de la vie ordinaire et sa transformation harmonieuse et équilibrée. Et il ne peut pas y avoir de guérison véritable sans cette médecine qui s’appuie sur l’Unité.

Beaucoup d’adolescents portent sur eux des vêtements, des bracelets, des bagues décorés du symbole chinois du Yin / Yang, symbole de la dualité. Ils le portent comme un élément décoratif sans en comprendre vraiment le sens. Pourtant ils sont dans cette phase de leur vie où ils expérimentent en direct et avec toute l’intensité de la jeunesse, la dualité dans toute son exigence, son âpreté et ses risques : ils sont à la fois déjà adultes et encore enfants, déjà indépendants et toujours dépendants. Leur défi est d’apprendre à vivre cette période de la manière la plus agréable et la plus constructive possible. La clé leur en est donnée par ce symbole : dans le blanc, il y a toujours un petit peu de noir, et dans le noir, toujours un petit peu de blanc. Dans leur indépendance, qu’ils réclament souvent à grands cris, les adolescents trouveront une dépendance, et inversement dans leur dépendance à leurs parents et maîtres, ils reconnaîtront une liberté. Les Colombiens engagés dans des conflits sanglants pourraient de la même manière changer leur vision du monde en considérant le point noir en eux et le point blanc chez leurs adversaires.

 La dualité est la première de nos conditions d’existence : elle concerne notre réalité quotidienne, ordinaire. Mais il est une autre condition d’existence qui nous touche aussi : l’Unité. Cette Unité n’est pas aussi évidente que la première, la dualité, elle ne s’impose pas à tout le monde comme une évidence. L’Unité concerne la réalité non ordinaire de notre existence, une réalité beaucoup plus subtile et discrète, mais fondamentale. Elle suppose un effort, un travail, pour être perçue. Ce principe d’Unité a pouvoir sur la dualité. C’est ce principe d’Unité, qui, touchant la dualité, l’influençant, l’infiltrant, infusant en elle, la fait passer de son expression « opposition » à son expression « complémentarité ».

Su acción está simbolizada por el Caduceo, símbolo clásico de la curación. Se observa un bastón central en la cima del cual están las figuras de las alas del Espíritu; el conjunto representa la Unidad, atributo de lo Divino. Este tiene poder sobre las dos serpientes, la dualidad, y las obliga a ordenarse armoniosamente, a erigirse alrededor del eje que constituye y a expresar así la dualidad en su forma de « complementariedad ».

http://www.chorand.com

Son action est symbolisée par le Caducée, symbole classique de la guérison. On y voit un bâton central au sommet duquel sont figurées les ailes de l’Esprit, l’ensemble représentant l’Unité, attribut du Divin. Celui-ci a pouvoir sur les deux serpents, la dualité, et les oblige à s’ordonner harmonieusement et à s’élever autour de l’axe qu’il constitue et à exprimer ainsi la dualité dans sa forme « complémentarité ».

Publié dans LA GUERISON DE L’HUMANITE

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Qui sommes-nous pour juger de la souffrance des autres

Même une personne en bonne santé et qui a en apparence « tout pour être heureuse » peut ressentir chaque nuit d’horribles angoisses, être envahie de désespoir le matin au point de ne pas réussir à sortir de son lit, souffrir d’un manque d’amour, de solitude ou, plus profondément encore, d’un abîme dans son âme dont elle ne voit pas le fond. Sans savoir pourquoi, ni les causes profondes de son mal, elle est rongée par la souffrance et c’est une cruauté d’aller lui dire que sa vie n’est pas si dure.

La première chose que j’essaye de faire est vraiment de montrer avec des mots, des gestes, que non seulement je comprends cette douleur mais même que je la ressens moi aussi, au moins en partie.

Ce sentiment vient naturellement car c’est ainsi que nous sommes faits. Même devant la souffrance d’inconnus à la télévision, même dans des films où nous savons pourtant que ce sont des acteurs… notre gorge se noue, nos tripes se tordent, nous avons envie de faire quelque chose face à la douleur.

L’amour qui soigne

Et le miracle, c’est que cette envie procure déjà un soulagement à ceux qui souffrent. Un soulagement, et même parfois une joie et un début de guérison. Oui, je n’hésite pas à parler de miracle car cette chose est incroyable quand on y réfléchit, et pourtant elle nous est tellement familière.

Combien de fois ai-je vu mes enfants se faire mal et réellement souffrir, crier dans un torrent de pleurs. Leur maman accourt, ou moi-même. Nous faisons la grimace, nous poussons des « oh » et des « ah » devant ce genou écorché, l’enfant nous regarde à travers ses larmes, voit que nous souffrons pour lui… et déjà ses cris se changent en sanglots, ses larmes se tarissent… La douleur n’est plus aussi forte, la convalescence va bientôt commencer.

Il serait bien naïf, ou plutôt pessimiste, d’imaginer que la chose ne vaut pas aussi pour les adultes.

Ce n’est pas pour rien que, dès qu’il nous arrive malheur, nous appelons les personnes que nous aimons. Inconsciemment, nous savons que raconter notre malheur permet de partager notre douleur, au sens propre du mot « partager ». Nous « donnons » un petit peu de douleur à chaque personne autour de nous si bien que la nôtre s’atténue et devient plus supportable.

Et le soulagement peut aller très loin : les personnes qui ont connu de grandes épreuves et qui ont la chance d’avoir pu en faire un livre, un documentaire ou un film à succès, faisant ainsi connaître au monde entier leur souffrance, peuvent déclencher tant de compassion qu’elles-mêmes finissent par se réjouir du malheur qui les a affligés mais qui leur apporte tant de chaleur humaine.

C’est la force incroyable de la compassion.

D’où l’importance cruciale de veiller à exprimer autant que nous le pouvons notre compassion auprès des personnes souffrantes. Nous avons là entre nous, souvent sans le savoir, un bien inestimable, un trésor que nous pouvons distribuer à pleines mains, sans que cela ne nous retire quoi que ce soit, bien au contraire.

Ne pas se laisser impressionner par l’indifférence

Bien sûr, nous avons aussi une capacité d’imagination qui nous permet de nous « blinder » face à la douleur. Se blinder consiste à penser à autre chose pour se cacher à soi-même la douleur que l’on a sous les yeux, faire comme si elle n’existait pas. Ainsi par exemple des infirmiers transportant un grand brûlé peuvent-ils parler tout haut de leurs vacances, du dernier film, et même rire aux éclats.

Même si cela peut paraître choquant, il faut comprendre que cette indifférence apparente n’est possible que parce qu’ils font semblant d’ignorer la personne souffrante. S’ils devaient arrêter de parler et regarder « l’homme de douleur » droit dans les yeux, voir ses blessures, lui parler, alors il leur serait impossible de ne pas ressentir dans leur propre chair une partie de ses souffrances.

Les personnes qui travaillent dans les hôpitaux, les centres de soins palliatifs, les pompiers qui gèrent les accidents de la route et les soldats développent tous cette capacité de faire semblant, de s’abstraire (se tirer hors) de la réalité, dans une certaine mesure.

Sadiques et psychopathes

On parle beaucoup des « sadiques » qui prétendument tirent plaisir de la douleur des autres. En réalité, ce « plaisir » n’a rien à voir avec le plaisir vrai que vous éprouvez par exemple blotti dans les bras d’un être aimé devant un beau soleil couchant. Le plaisir du sadique est un plaisir paradoxal, issu de la douleur qu’il s’inflige à lui-même en regardant souffrir les autres.

Reste enfin le cas à part des « psychopathes », qui font les serial-killers. Ce sont des cas très particuliers de malades mentaux, bien identifiés par les psychiatres, à qui il manque une fonction cérébrale naturelle, exactement de la même façon qu’il peut manquer à quelqu’un la vision, la parole ou la mémoire.

Cette fonction qui leur manque est justement celle de la compassion, c’est-à-dire, étymologiquement, la capacité de souffrir avec les autres. Le psychopathe est capable, comme on le voit dans certains films horribles, de se faire un bon repas et de s’amuser franchement alors qu’il a juste à côté de lui une victime torturée. Mais ce n’est pas normal. C’est parce qu’il est malade.

Il faut se rassurer : le fait qu’existent des psychopathes ne prouve rien sur ce que sont les autres hommes. La psychopathie est une anomalie mentale. Elle ne touche que moins de 1 % des personnes.

Des expériences scientifiques ont montré que 99 % des gens souffrent en voyant quelqu’un d’autre souffrir. Cela a pu être observé grâce à l’IRM, une façon de scanner le cerveau pour observer les parties qui s’activent. On a pu montrer comment des images d’enfants qui souffrent, par exemple, « allument » automatiquement la zone de compassion dans le cerveau de la personne qui observe, déclenchant une souffrance morale.

Conserver notre humanité

Bien entendu, plus nous circulons dans tous les sens, plus nous croisons des masses de personnes que nous ne reverrons jamais, plus nous apprenons à faire semblant qu’elles ne sont pas là et à rester concentré sur nos pensées.

C’est un lieu commun de déplorer l’anonymat des grandes villes, la solitude au milieu de la foule, mais ces plaintes sont infantiles car c’est un phénomène normal. Il est normal de ne pas chercher à s’intéresser à chaque personne quand on frôle chaque jour des milliers de visages. Dans les villages où règne encore une certaine convivialité, les habitants n’ont pas plus de mérite que les citadins. Ils ne sont pas plus humains, généreux ou sensibles. C’est bien sûr parce qu’ils sont moins nombreux et retombent plus souvent sur les mêmes gens qu’ils ont l’occasion de se rencontrer, se parler, se connaître.

Cela n’empêche pas bien sûr qu’il faille nous efforcer d’être souriants, aimables et ouverts dans les grandes villes. Je trouve pour ma part détestable la pratique de se promener partout avec des écouteurs enfoncés dans les oreilles, interdisant aux autres la moindre tentative de communiquer. De même pour les capuchons, foulards, bonnets et mêmes grandes lunettes de soleil opaques visant à se dissimuler la tête ou le visage, qui créent une atmosphère d’indifférence voire de défiance insurmontables, même avec la meilleure volonté du monde.

Mais quoi qu’il arrive, tout cela ne change pas notre nature. Cela ne change rien à cette extraordinaire capacité de compassion que nous avons en nous, qui est une des plus belles manifestations de l’amour.

Faites bon usage de ce trésor,

À votre santé ! 

Ecrit par Jean-Marc Dupuis sur le site SOURCE : https://www.santenatureinnovation.com/lamour-medecin/

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Annoncer une mauvaise nouvelle

Annoncer une mauvaise nouvelle est toujours difficile, que l’on se place du côté du soignant qui reçoit un patient et doit la lui annoncer ou du côté du patient qui la reçoit. Cette annonce va changer radicalement le cours de la vie du patient et sa perception de l’avenir. La difficulté que les professionnels de santé peuvent ressentir pour l’annoncer est liée à cet état de fait, il est toujours difficile de dire à une personne que ses projets de vie sont remis en cause.

Il n’y a pas une annonce, mais une succession d’annonces, tout au long de la prise en charge, au rythme des patients, à laquelle participe chaque professionnel d’une équipe.

Qu’est-ce qu’une mauvaise nouvelle ? Une mauvaise nouvelle est « une nouvelle qui change radicalement et négativement l’idée que se fait le patient de son (…) être et de son (…) avenir».

Elle ne concerne pas uniquement un diagnostic, mais aussi les conséquences possibles de la maladie ou des traitements, à type, par exemple, de handicap ou de déficience. Elle peut être ressentie comme une condamnation à mort, mais aussi une condamnation à mal vivre. Elle peut être certaine ou possible, immédiate ou future. Elle peut également poser la question de la transmission génétique aux descendants, d’une probabilité d’atteinte d’autres membres de la famille, de la contamination d’autrui. Elle reste néanmoins subjective, intimement liée à l’histoire du patient. La perception de ce qu’est une mauvaise nouvelle peut donc être différente entre le médecin et le patient.

La perception qu’en a le médecin est parfois éloignée de celle qu’en a le patient : « Essentiellement individuelle, la réaction à la maladie est imprévisible et mouvante, à la fois dépendante et détachée de la sévérité de l’affection (…) l’histoire personnelle du sujet influence la façon dont la maladie est reçue, vécue, intégrée » . Si la mauvaise nouvelle concerne le patient par la modification radicale du cours de sa vie, les difficultés du médecin face à l’annonce d’une telle nouvelle doivent également être explorées. Il s’agit de la difficulté à dire pour le médecin. Il doit pouvoir proposer tout type d’aide au patient en élargissant le champ du strictement médical à l’ensemble de la sphère médico-sociale. II. Annoncer, informer pour quoi faire ?

Annoncer c’est « communiquer », « faire savoir » que quelque chose existe et/ou va se produire.

Ce n’est pas seulement informer, ni même « faire comprendre », mais c’est transmettre quelque chose de complexe et d‘élaboré. Les patients ne sont pas nécessairement familiers avec le savoir dont dispose le médecin. Annoncer, c’est cheminer avec un patient vers la connaissance qui le concerne. Les annonces, tout au long du processus d’accompagnement, doivent donc permettre aux professionnels de donner au patient les informations dont il a besoin. Le médecin a un rôle particulier dans ce processus puisqu’il est souvent le premier à annoncer le diagnostic.

L’annonce revient à définir une perspective pour le patient, elle a un effet structurant quand elle est adaptée. « Personne ne contestera que ce qui est terrible et connu vaut toujours mieux que ce qui est terrible et inconnu. Dans les vieilles formules magiques, le diable est souvent conjuré parce qu’il dit son nom.» L’annonce « met aussi un terme à une période d’incertitude, coupe court aux suppositions et interprétations erronées ». Elle permet de nommer la maladie. L’annonce a un effet fondateur de la relation médecin-malade. Le patient a besoin d’un référent. Il va le choisir comme la personne qui lui a donné les éléments de réponse dont il avait besoin. « La qualité des liens futurs entre les personnes concernées et le médecin dépend beaucoup de la communication qui s’établit lors de la consultation d’annonce.»

Souvent l’émotion est tellement forte lors de la première annonce que le patient n’entend qu’une petite partie de ce qui est dit. On parle alors de sidération. Lors de la consultation où est réalisée la première annonce, tout ne peut être abordé, le patient a besoin de temps. Les différentes étapes du processus d’acceptation de la perte ou du deuil ont été décrites comme : le choc, la colère, la dénégation voire le déni, le marchandage, la dépression, l’acceptation. Le déroulement de ce processus n’est pas uniforme, il varie selon les personnalités et les situations. Mais ce qui est constant chez le patient, c’est le besoin d’être entendu, compris et accompagné à son rythme. En fonction de son cheminement personnel, chaque patient a une aptitude particulière à intégrer les informations, c’est pourquoi elles devront lui être redonnées par les différents intervenants, à différents moments.

SOURCE : Service Evaluation des Pratiques – Février 2008 https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2008-10/mauvaisenouvelle_vf.pdf

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