Maladie – rituel – guérison

Quand les anciens chamans donnaient une plante médicinale à une personne pour traiter une discordance dans son corps, cela s’accompagnait habituellement d’un rituel.

Aujourd’hui, vous diriez sans doute qu’ils récitaient en même temps une prière. Les méthodes de guérison spirituelle que vous connaissez dérivent de ces anciennes pratiques. Le fait de combiner paroles, rituel et énergie durant la prise de plantes médicinales créait une connexion interdimensionnelle entre ces dernières et la personne. Il en résultait une harmonie énergétique entre la substance ingéré et le corps physique.

Lorsque vous absorbez un médicament mis au point dans un laboratoire, non seulement aucune conscience interdimensionnelle n’a participé au développement de cette substance chimique, mais il n’y a pas eu non plus de rituel, d’énergie du cœur ou de connexion avec l’esprit. Le médicament conçu en laboratoire et fabriqué ensuite de manière industrielle n’a aucun lien avec l’énergie de guérison.

Malheureusement, les substances chimiques fabriquées par votre industrie pharmaceutique ne possèdent que très peu d‘énergie de guérison. l’énergie entourant ces produits est avant tout marquée par un désir de profit. Il va de soi que les scientifiques qui travaillent en développent de ces composés chimiques sont avant tout motivés par le souci de favoriser la guérison des gens. C’est à l’étape de production à grande échelle du médicament que disparaît la priorité accordée à la guérison. Autrement dit, l’énergie de guérison qui imprégnait la phase de création du médicament est perdue à la phase de fabrication en usine, où n’existe aucune conscience de l’énergie de guérison.

Votre corps répondrait mieux aux médicaments si une telle énergie curative entourait les substances chimiques créées en laboratoire.

Si vous jugez nécessaire de prendre un médicament, gardez-le d’abord quelques instants dans vos mains et visualisez ses propriétés curative. Puis, dites à votre corps que vous êtes sur le point d’avaler ce médicament et expliquez-lui que certains aspects de cette substance vont l’aider à retrouver son équilibre, même s’il y en a d’autres qui risquent de le perturber. Vous appelez ces autres aspects, des effets secondaires. Demandez à votre corps de simplement se libérer de tout élément chimique pouvant occasionner un quelconque dérèglement.

Lorsque vous prenez un médicament, vous êtes habituellement persuadé qu’il va contribuer à éliminer tout déséquilibre affectant votre corps. Ce dernier recevra donc le message que l’ensemble du composé chimique qu’il va recevoir apportera la guérison, et il l’absorbera en entier. Par contre, en l’informant que certains éléments de ce composé chimique pourraient ne pas lui être salutaires, vous éveillez son attention au fait que ce dernier contient possiblement quelque chose de nocif. Ainsi, il sera à même de choisir de ne pas absorber ces éléments nocifs

Ce même processus pourrait s’avérer bénéfique à l’égard de tout ce que vous ingérez.

Lorsque vous prenez un remède à base de plantes médicinales ou un médicament homéopathique, tenez quelques instants cette substance dans vos mains, envoyez-lui de l’énergie du cœur, remerciez-la pour ce qu’elle va accomplir en vous, prévenez votre corps de ce qu’il va recevoir et informez-le de ce que cela est censé faire, y compris tous les effets secondaires possibles. En procédant de la sorte, vous tenez compte de la réalité interdimensionnelle de cette substance et de votre corps. Faites la même chose avec toute nourriture ou toute boisson. Tel qu’il a été mentionne plus haut, la plupart de vos aliments et de vos boissons comportent des éléments chimiques de synthèse susceptibles de perturber votre organisme.

A MEDITER : En ces temps dit « modernes », du fait qu’il y a dans l’environnement tellement de produits chimiques qui n’ont rien de naturel, il est difficile de conserver une santé équilibrée. Il est devenu impossible de trouver des aliments, ou de l’eau, qui ne contiennent aucune trace de produits chimiques. Même la nourriture provenant de régions sauvages, ou l’eau résultant de la font des glaciers, renferme des produits chimiques synthétiques. Notre corps n’a pas été créé pour assimiler ces produits chimiques conçus en laboratoire. Il l’a été pour être en équilibre avec la Terre telle qu’elle a naturellement évolué, non telle que l’humanité tente de la modifier.

LES ENERGIES de KRYEON / AU-DELA DU VOILE…

 Sur le blog de Francesca http://francesca1.unblog.fr/        

Guérir sans médicament

Une fois les aptitudes intérieures de l’humanité consolidées et développées, il sera plus difficile de dissimuler la vérité, et ce, dans n’importe quel domaine. Lorsque le déni généralisé cessera, on dévoilera des informations dissimulées jusqu’ici et tout ce qui était autrefois secret deviendra plus transparents. Ne nous inquiétons pas de ces révélations, car notre capacité d’affronter le changement consciemment et de changer le monde effectivement signalera que nous avons retrouvé notre pouvoir.

Comme tout évolue de plus en plus rapidement, ceux qui sont en phase avec l’éveil réaliseront des progrès immenses sur le plan de la perception consciente et sauront comment guider les nouvelles capacités mentales, émotionnelles et intuitives que l’humanité aura acquises. Il sera bientôt évident que toutes les formes de conscience participant à la réalité tridimensionnelle assimilent les leçons extrêmement valables, même si toutefois volatiles, sur les conséquences et les ramifications de jouer avec ces énergies subtiles. 

En vérité, l’histoire telle qu’on l’a rédigée et qu’on l’enseigne est une incroyable supercherie. L’humanité a été conditionnée à croire que les institutions éducatives, notamment les sciences, s’efforcent d’élever le niveau de vie grâce à leur quête noble d’idées novatrices et d’inventions. Mis tel n’est pas le cas…. On a caché au public le plupart des découvertes et des inventions vraiment valables qui transformeraient la vie. On harcèle et l’on bride les inventeurs indépendants s’ils tentent de découvrir des sources d’énergie alternatives ; dans le domaine de la santé, les pionniers sont souvent menacés et supprimés lorsqu’ils conçoivent des médicaments abordables pour une maladie particulière ; et l’on cible particulièrement les géologues, les journalistes et les archéologues lorsqu’ils présentent une information contredisant la « version officielle ».

De surcroît, dans les écoles, aujourd’hui encore, lorsqu’un enfant donne l’apparence de sortir du « lot », le système enseignant a tôt fait de harceler les parents afin que leur rejeton rentre dans le moule prescrit par l’éducation nationale !!!!

REVEILLONS-NOUS !

Il est temps de développer notre attention et notre perception consciente jusqu’au point où nous apercevrons les vérités plus nombreuses de notre héritage spirituel et participions activement à la création d‘un monde qui acceptera ces principes.

Contrairement à ces tentatives de confondre le public, qui vont en se multipliant, les énergies cosmiques entrantes équilibrent le terrain car elles ouvrent les écluses de la conscience humaine et nous incitent à prêter attention à une Source d’informations émanant du tréfonds de notre Etre, soit notre propre génie du savoir intérieur.

Une fois que ce génie puissant sera sorti de sa bouteille, nous aurons tous à notre disposition des facultés extrasensorielles et intuitives nouvelles qui nous permettront d’atteindre rapidement d’autres stades de l’acquisition de pouvoir personnel.

Vous pouvez reproduire librement cet article et le retransmettre, à condition que vous en respectiez l’intégralité et de citer l’Auteur-Source Francesca : http://devantsoi.forumgratuit.org/

PRENDRE CONSCIENCE PAR LA DOULEUR

La pleine conscience est basée sur la méditation et elle est essentiellement ancrée dans le moment présent. La perception de la douleur est différente selon chacun, mais la douleur apporte stress, angoisse et mal-être. Grâce à la méditation de la pleine conscience, ce sont différentes pathologies qui peuvent être soignées

La méditation de pleine conscience est un entrainement à l’attention et à l’observation de son expérience vécue telle qu’elle se produit au moment présent (sensations, émotions, pensées). 

La pratique de la méditation de pleine conscience permet de développer :

  • La conscience : prendre conscience des processus mentaux automatiques, des sensations corporelles, des tonalités émotionnelles
  • L’attention : porter intentionnellement son attention sur l’expérience du moment présent, sans jugement
  • L’ouverture : s’ouvrir à de nouvelles possibilités, avec curiosité
  • L’acceptation : accueillir les expériences agréables et désagréables sans rien en faire
  • Le lâcher-prise : ne pas s’attacher à ses pensées, même celles qui reviennent souvent ou paraissent importantes
  • La bienveillance : agir avec douceur envers soi-même, adopter une attitude de compassion et de clémence 

La pratique de la Pleine Conscience permet de se dégager des automatismes psychologiques qui amplifient la détresse physique et psychique.

Elle apprend à observer avec attention, curiosité et bienveillance les sensations, émotions, pensées et tendances à l’action comme des phénomènes transitoires et à les accepter tels quels plutôt que d’y réagir par des automatismes (fuite, distraction, frustration, résignation, médicament,…). Cette attitude permet de réguler la souffrance psychologique et d’agir de manière congruente avec ses valeurs. 

LA THÉRAPIE D’ACCEPTATION ET D’ENGAGEMENT

La thérapie d’acceptation et d’engagement, également appelé « ACT » consiste à redonner à nos émotions douloureuses, la place qui leur revient. L’ACT a bout pour d’augmenter la flexibilité psychologique. C’est-à-dire qu’elle va nous aider à refouler les symptômes qui entravent notre quotidien. Afin d’obtenir ce niveau de flexibilité, il est important d’accepter pleinement le présent et être prêt pour accueillir nos pensées et émotions actuelles. La pleine conscience intervient alors. Pour augmenter la flexibilité psychologique de chacun, l’ACT utilise des stratégies d’acceptation de pleine conscience. La pleine conscience va aider les patients à être dans le moment présent. Grâce à cela, ils seront prêts à accueillir leur souffrance au lieu de la rejeter. L’ACT et la pleine conscience prennent racine dans le même mot, « l’acceptation », et sont donc complémentaires.

Être conscient engendre de la douleur et c’est pour cela que nous évitons souvent de nous regarder en face. Regarder en face ce que nous ne voulons pas voir, ce que nous rejetons et qui nous gêne chez les autres.

Les problèmes que nous expérimentons ne sont pas séparés de nous, nous sommes, de fait, ces problèmes. Les problèmes existent quand on ne se connaît pas bien. Ils surgissent de notre manque de compréhension de notre conscient et de notre inconscient.

“La connaissance de soi ne dépend pas d’une quelconque formule. Peut-être cherchez-vous à vous connaître grâce à l’aide d’un psychologue ou d’un psychanalyste ; mais cela n’a rien à voir avec la connaissance de soi. Celle-ci survient lorsque nous prenons conscience de nous-mêmes dans la relation, révélatrice de ce que nous sommes, seconde après seconde.”- citat. Krishnamurti

Réveiller notre conscience consiste à débuter un processus, dans lequel nous allons nous sentir confortable.

Nous ne devrons plus nous éloigner de nos idées et nos croyances préconçues, faisant un ré-apprentissage pour élargir notre mentalité, nos perspectives et nos croyances. Notre ego, formé de l’orgueil et de tous nos comportements puérils de l’âge adulte, représente la prison dont il nous est très difficile de sortir. Nous nous croyons libres et nous pensons que nous décidons à tout moment de ce qu’il va se passer, mais nous sommes esclaves de notre manque de conscience et de clairvoyance : nous ne nous connaissons pas nous-mêmes.

Quand nous sommes vraiment disposées à nous responsabiliser, à prendre la responsabilité de notre vie, commence alors le processus de prise de conscience.

Il s’agit d’affronter le fait de reconnaître ses peurs, ses difficultés, ses émotions, ses limites, ses manières de faire du lien, ses préjugés, ses croyances et ses modèles de conduite. Tout le réseau dont nous faisons partie, la manière dont nous nous comportons avec nous-mêmes et avec les autres : nous identifions ainsi tout ce que nous faisons comme faisant partie de nous, surtout ce qui nous affecte et qui est très douloureux.

Ce processus n’est pas quelque chose de théorique, mais quelque chose d’expérimental, dans lequel nous installons notre présent, en acceptant et en intégrant tout notre réseau de comportements actuel.

Nous sortons alors de notre zone de confort et de l’attitude infantile qui nous rend incohérent et irresponsable face aux circonstances qui se présentent.

Être conscient rend plus libre

Pendant ce réveil de la conscience qui suppose de la douleur, surtout au début du processus, nous nous rapprochons de nous-mêmes, et nous pouvons regarder nos lumières et nos ombres.

Espaces à lire comme :

  https://www.association-mindfulness.org/
  
https://www.association-mindfulness.org/membres-actifs.php  
 
http://www.pleineconscience-france.com/   

Francesca : http://devantsoi.forumgratuit.org/

Accepter sa douleur

La douleur est l’une des principales craintes de celles qui vont donner naissance.

« Au cours de votre vie, la douleur physique peut signifier une ou deux choses. Elle signale soit une blessure, soit une maladie. Si vous vous tordez la cheville, la douleur vous informe qu’il faut vous arrêter de marcher pour ne pas vous blesser davantage. S’il s’agit d’un mal de tête accompagné de courbatures, elle vous incite à vous reposer ou à consulter un médecin, ou à prendre des médicaments. La douleur nous permet de prendre soin de nous. »



La douleur est donc une information que donne le corps au cerveau pour signaler une blessure ou une maladie. Je demande alors : « Qu’en est-il de la douleur de l’accouchement ? Est-elle le signe d’une blessure ? » Plusieurs personnes secouent la tête. « Alors est-elle le signe d’une maladie ? » Là encore, les membres du groupe s’accordent à dire que ce n’est pas le cas.

Les douleurs transformatrices
Tout ce qui est douloureux n’est pas nuisible

Pour moi, les douleurs de l’accouchement appartiennent à une catégorie bien particulière. Je vous propose le concept de « douleurs transformatrices ». Ces formes de douleur sont ce que l’on pourrait qualifier de « douleurs normales ». Il s’agit bien de la douleur liée à notre corps mortel, un corps qui existe avec le « rythme de la nature », qui naît, grandit, connaît parfois la maladie, probablement la vieillesse, et la mort. La douleur physique fait tout simplement partie de la vie. La douleur émotionnelle aussi. D’ailleurs, je vous en reparlerai dans la seconde partie de ce chapitre. Au moment de l’accouchement, le corps change très rapidement, en quelques heures. Ce processus de transformation s’accompagne inévitablement de « douleurs transformatrices intenses ». (…)

Votre bébé connaîtra également les « douleurs transformatrices ». Quand ? Eh bien, quand il fera ses dents par exemple. Bien sûr, vous n’aimerez pas qu’il souffre et vous tenterez de les lui épargner en le calmant par des câlins ou en lui donnant quelque chose de froid à mâchonner. Cependant, ces douleurs ne signifient pas que quelque chose ne va pas. Tout comme il n’est pas nécessaire de s’inquiéter d’un mal de dents, nous n’avons pas à nous tourmenter des sensations intenses de l’accouchement, même si elles sont douloureuses. Il ne s’agit que d’un changement profond accompagné de « douleurs transformatrices ».

Habituellement, nous ne considérons pas le corps comme une entité qui se modifie constamment, mais en fait, il change d’instant en instant. Chaque jour, nous passons de la nécessité de manger à la satiété, ou de moments de force et d’énergie, à d’autres de fatigue. L’horloge biologique de notre corps est réglée sur environ vingt-quatre heures, calée sur le cycle des jours et des nuits. Elle régule de nombreux processus parmi lesquels ceux des hormones, de la température corporelle, des cycles de sommeil et de veille. Et puis nous vieillissons chaque jour davantage. Plus nous en serons conscients, plus nous pourrons être sensibles aux changements imperceptibles de notre corps. En étant attentives à la respiration, aux sensations corporelles comme aux pensées et aux émotions, nous serons en mesure d’observer ces modifications biologiques dont la seule constante est le changement. Tout, depuis votre corps jusqu’à l’Univers lui-même, est en perpétuelle transformation, à chaque instant.

Un des plus beaux cadeaux que vous offrent la grossesse, l’accouchement et la parentalité est de vous permettre d’être consciente de cette vérité universelle qu’est l’impermanence. Votre corps change pendant la grossesse et se transforme très rapidement. Votre bébé change également de manière impressionnante chaque jour et continuera ainsi, mois après mois, année après année. De par sa naissance, votre famille va changer également. Le monde aussi, puisqu’un nouvel être humain est né. La pratique de la pleine conscience vous aidera à vous connecter à la réalité du changement qui vous permettra de considérer votre accouchement d’une autre manière. En effet, si cela peut vous rassurer et vous réconforter, sachez que ce n’est pas un état permanent, quelle que soit la durée du travail et de l’accouchement. Car tout est impermanent !




Réagir ou répondre à la douleur

(…) En abordant la douleur de l’accouchement sous l’angle de la pleine conscience, vous utiliserez ainsi cette conscience pour lâcher toutes les idées préconçues et les histoires que vous pouvez vous raconter. Ainsi, vous pourrez vivre ce qui est réel pour vous, selon votre vérité, à l’instant présent.

Ce changement de perception n’est qu’un des éléments importants de la pratique. Celle-ci permet ainsi de dissocier l’aspect sensoriel de l’aspect émotionnel et l’aspect cognitif de la douleur. Notre manière de réagir nous montre nos différentes façons de résister – en luttant, en bloquant ou en nous contractant ; dans tous les cas, en apportant tout un flot d’inquiétudes à l’expérience du moment. Pris dans nos réactions, nous souffrons.

La pleine conscience nous offre une autre manière d’aborder l’accouchement et, par là même, toutes les expériences difficiles de la vie. Elle nous apprend à « être » avec tout ce que nous vivons, au moment présent, avec une ouverture et une acceptation des choses telles qu’elles sont, même si elles sont désagréables et douloureuses.

Dans cette acceptation et cette ouverture, nous pouvons trouver, en définitive, notre liberté. Ce sentiment de liberté provient du fait que lorsque nous passons de l’évitement à l’ouverture, notre cerveau passe lui aussi d’un système qui sous-tend l’évitement à un système qui sous-tend l’« approche ». Nous n’avons plus besoin d’essayer de fuir ce qui est désagréable ou de nous accrocher désespérément à ce qui est plaisant. A chaque instant, nous savons que nous avons le choix de modifier notre rapport à la douleur et l’interprétation que nous en faisons. 

C’est toute la différence entre la douleur et la souffrance ! Dans la vie, on dit parfois que la douleur est inévitable mais que la souffrance, elle, est facultative. Cela s’applique véritablement à l’accouchement.

Dans son livre « Se préparer à la naissance en pleine conscience », Nancy Bardacke nous explique que nous pouvons apprendre à modifier notre rapport à la douleur : de la réaction à l’acceptation. https://inexplore.inrees.com/articles/Accouchement-pleine-conscience

Le médicament c’est pas automatique

Rappelons que l’automédication est l’usage de médicaments sans prescription. Cette façon de se soigner n’est pas dénuée de risques et nous en évoquerons quelques-uns. Commençons par les « conseils d’amis »… qui bien sûr n’en sont pas. Il vaut mieux éviter de recommander un médicament à un membre de sa famille ou à un ami, sous prétexte qu’il a été efficace pour soi. 

Le patient qui suit ces conseils risque de s’auto-prescrire un médicament qui ne lui convient pas et de choisir un dosage inadapté.

Pourtant, cette façon de procéder est tentante, puisque certains médicaments vendus en pharmacie sont accessibles sans prescription. Dans ces conditions, il faut demander conseil au pharmacien. Cette automédication contrôlée par le pharmacien se nomme médication officinale.

Il existe environ 200 médicaments en accès direct, étroitement réglementés par le ministère de la Santé, et qui correspondent à des pathologies généralement bénignes. Lorsqu’une personne prend une boîte de paracétamol ou d’aspirine sur un présentoir, au moment où il paie, le pharmacien doit lui poser diverses questions : « Prenez-vous d’autres médicaments ? N’êtes-vous pas allergique à telle ou telle substance ? Quel est votre poids ? » Et il peut lui donner une petite fiche correspondant au médicament qu’il délivre.  

Ces fiches sont élaborées par l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, l’afssaps, une agence qui dépend du ministère de la Santé, en collaboration avec le cespharm, dans le cadre d’un groupe de travail.


Il est également possible d’acheter certains médicaments sur Internet. Ils sont à proscrire absolument, parce que 50 pour cent de ces médicaments sont des contrefaçons. Généralement, ces produits sont sous-dosés – ce qui est un moindre mal. Souvent, ils contiennent des produits toxiques, qui peuvent être des impuretés de fabrication, des produits dégradés par le transport, la chaleur, une mauvaise conservation. 

Parfois, ils sont vendus alors qu’ils ont dépassé la date limite d’utilisation ou qu’ils ont été reconditionnés, de façon à ce que l’acheteur ne s’aperçoive pas de la fraude. Beaucoup de ces médicaments proviennent d’Extrême-Orient et d’Inde.

C’est un problème dans les pays en développement, car ces médicaments sont en vente à des prix évidemment très inférieurs à ceux distribués par les voies officielles.

Pour la Science : Revenons à la médication officinale. Le pharmacien... Claude Dreux : https://www.pourlascience.fr

Pour améliorer votre santé, choisissez une activité qui vous rappelle votre jeunesse

 

Dans l’étude de Dean Ornish citée plus haut, les hommes avaient aussi été placés dans un environnement dans lequel les meubles, la musique et les livres leur rappelaient leur jeunesse et l’atmosphère qui y régnait alors. Surprise : les analyses sanguines réalisées 3 mois après ont montré une baisse des molécules de stress et du taux de cholestérol.

En pratique : sans pour autant vivre dans le passé ou cultiver trop de nostalgie, adonnez-vous à une activité saine et sans risque que vous pratiquiez dans votre enfance… Une activité artistique ou un sport par exemple.

La génétique n’explique pas tout



Bien que programmés pour raccourcir plus ou moins vite avec l’âge et l’hygiène de vie (alimentation, activité physique, relations sociales, mais aussi équilibre psychoaffectif de l’enfance), les télomères peuvent freiner leur sénescence naturelle grâce à quelques coups de pouce bien choisis. 

La racine d’astragale et les astragalosides qui en sont extraits sont capables de ralentir le processus de vieillissement en protégeant l’enveloppe autour des chromosomes. L’OPC de raisin et la curcumine font de même. Faut-il encore les présenter ? Champions de la lutte contre les radicaux libres, ces antioxydants puissants permettent de réduire l’instabilité du génome pour les pathologies neurodégénératives et d’optimiser la longueur des télomères. Si la taille s’explique parfois par les gènes (comme chez les Amish), nos télomères d’Occidentaux du XXIe siècle ont tout à gagner à maximiser les apports en vitamine E, antioxydante, mais aussi en B9 ou « folates » et en vitamine B3, utile à la réparation de l’ADN.

Si vous voulez comprendre comment la nutrition modifie l’expression de vos gènes, préserve ou altère l’intégrité de votre ADN, Alternative Santé vous invite à lire cet article sur la nutrigénomique.

Découvrez aussi dans la revue comme les roches volcaniques telle que la zéolite (https://divinations938228816.wordpress.com/category/oracle-des-cristaux-eternels/ )  neutralise l’oxydation cellulaire, mais également comment les tanins des plantes et notamment le pycnogenol, une molécule de la famille des polyphénols extraite de l’écorce de pin maritime, montre son utilité dans le traitement des TDAH chez l’enfant et l’adulte.

Bonnes lectures,

Prenez-soin de vous, Lucile de la Reberdière

EXEMPLES : des Amish : au-delà de l’ADN

On a découvert chez les populations des Amish une mutation génétique spécifique, qui expliquerait leur longévité : 85 ans, soit en moyenne dix ans de plus que la moyenne des Américains. Les Amish sont ces petites communautés religieuses vivant dans des fermes isolées aux États-Unis. Très consanguins du fait de leur repli sur eux-mêmes, ils utilisent des chevaux pour l’agriculture ou leurs déplacements.

Or il se trouve que plusieurs centaines de ces Amish, qui descendent tous d’un même couple émigré de Suisse il y a six générations, ont d’après des recherches récentes une mutation sur un de leur gène (Serpine1). C’est pour cette raison, pense-t-on, qu’ils ils seraient moins exposés aux maladies cardiovasculaires et au diabète et vivraient plus longtemps. Autre fait notable : ils auraient en moyenne des télomères plus longs, ces structures qui protègent l’extrémité de nos chromosomes, maintiennent leur stabilité et raccourcissent avec l’avancée en âge.

Bien sûr, « l’exception amish » a de quoi intriguer : taux de cancer presque deux fois inférieur au nôtre, bien moindre prévalence d’autisme… Bien sûr, dans cette découverte se cache peut-être un mécanisme qui pourrait prolonger notre longévité à tous. Mais je ne peux pas m’empêcher de m’interroger sur l’emballement médiatique que cette découverte suscite

Se pourrait-il que cet empressement à trouver LA CAUSE de leur insolente longévité, et à y trouver une forme de jubilation, dise quelque chose de nous ? Qu’il y ait une forme de soulagement chez nous, à trouver chez eux, une cause génétique claire et identifiable à leur longue vie ? Ne serait-ce pas un procédé commode pour nous exonérer ou nous déculpabiliser de nos modes de vie occidentaux et des innombrables pathologies qu’ils entraînent ? 


« Oui, bien sûr, les Amish font beaucoup d’activité physique, limitent l’usage de l’alcool et des cigarettes, vivent à l’écart des villes et de la pollution… mais s’ils vivent plus longtemps c’est parce qu’ils ont un avantage génétique que nous n’avons pas ! »

Extrait des articles parus sur la NEWLETTER GINKGO MEDIA d’octobre 2020

En famille au rythme des saisons : quête de médicament

La mycothérapie, également appelée phytothérapie non verte, a été exploitée depuis bien longtemps, probablement depuis la préhistoire. La découverte en 1991 d’Ötzi révèle que cet homme préhistorique transportait dans son sac des polypores du bouleau, probablement à usage médicinal (consommés pour ses propriétés antibiotiques, vermifuges et vulnéraires).

Cependant, ce ne fut qu’au XXème siècle que les scientifiques ont commencé à s’intéresser à cette science, notamment à la suite de la découverte de la pénicilline par Alexander Fleming en 1928. Avant l’identification de cette substance, les scientifiques avaient observé une inhibition de la croissance des bactéries en présence du champignon du genre Penicillium sans pouvoir en déterminer la cause. Fleming a été le premier à isoler la pénicilline et à promouvoir sa découverte a plus grande échelle3. Depuis, plusieurs études ont été faites, de nouveaux effets thérapeutiques découverts.

Une sortie familiale avec pour objectif de cueillir des champignons peut prendre des allures de véritable chasse au trésor. C’est également une occasion rêvée pour se remettre à l’écoute de la nature, pour ralentir son rythme, d’autant qu’il vaut mieux ne pas presser le pas si l’on veut remplir son panier…

Les champignons médicinaux sont utilisés en Chine depuis les temps anciens, en raison de leurs multiples bienfaits sur la santé. Si leur popularité tend à s’étendre en Occident, leur utilisation à l’Est remonte à plusieurs siècles. Et pour cause : les champignons médicinaux chinois sont un véritable trésor de la nature ! Ils trouvent ainsi leur place parmi les différentes disciplines thérapeutiques chinoises (acupuncture, massages…). Parmi les plus populaires et connus dans le monde, on retrouve le Reishi, le Maitake, le Shiitake, le Cordyceps, le Chaga et bien plus encore.

Bien que, traditionnellement, l’automne reste la saison privilégiée des ramasseurs de champignons, il faut savoir que les périodes de cueillette s’étalent tout au long de l’année. Alain Tachenon, amateur éclairé et créateur d’un site de référence sur le sujet, explique que le printemps est la première période. C’est l’époque des morilles et des mousserons. Vient ensuite l’été avec les premiers cèpes et enfin l’automne…

En plus d’en apprendre davantage sur leurs histoires et origines, vous découvrirez tous les avantages que les champignons peuvent avoir sur l’organisme. Saviez-vous, par exemple que grâce à leur teneur élevée en bêta-glucanes, ils sont particulièrement précieux pour assurer le bon fonctionnement du système immunitaire ? Ou encore que certains champignons médicinaux peuvent prévenir la formation de cellules cancéreuses ?

Partez à la découverte du monde merveilleux de ces champignons médicinaux qui recèlent biens des secrets.

La morille, premier champignon de l’année

L’apparition de la morille sur les étals annonce l’arrivée des beaux jours. Avec sa tête globuleuse en forme d’éponge, elle est facilement reconnaissable. En fonction de son emplacement géographique, sa tête, juchée sur un petit pied blanc, prend les teintes des camaïeux de beige et de brun. Toutefois, demandez à vos enfants de vous appeler lorsqu’ils pensent en avoir découvert une, la morille pouvant être confondue avec le morillon, nettement plus petit et ne possédant pas la même finesse gastronomique. Ils seront d’autant plus fiers lorsque vous avaliserez leur trouvaille et vous sécuriserez la cueillette. La morille pousse généralement au bord des chemins, à la lisière des bois. Elle apprécie les sols sablonneux, les rayons du soleil et existe uniquement à l’état sauvage. Les chercheurs en mycologie n’ont pas, à ce jour, réussi à la cultiver.

Les cèpes d’été

De couleur brun clair, le premier à apparaître est le Boletus aestivalis. Dans la région méditerranéenne, pousse le cèpe bronzé Boletus aerus (autrefois nommé tête de nègre), un champignon de très grande qualité. Quant à la célèbre girolle, elle se cueille dès le mois de juin. Là encore, prenez soin de bien montrer à votre petite tribu, en emportant un livre spécialisé, la différence qui existe avec d’autres champignons toxiques avec lesquels il peut y avoir méprise. En l’occurrence, il suffit d’observer ses lames, réduites à de simples plis.

Les recommandations de l’automne

C’est bien évidemment dans la saison pré-hivernale que beaucoup de monde se promène dans les bois ! À la suite d’une recrudescence d’intoxications alimentaires (546 cas répertoriés entre le 1er juillet et le 6 octobre 2013), l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’Environnement et de la Santé) rappelle ces quelques recommandations pleines de bon sens pour que cette balade annuelle ne se transforme pas en gâchis :


– Ramassez seulement les champignons que vous connaissez avec certitude.
– Récupérez la totalité du spécimen, pied et chapeau, de manière à mieux le reconnaître.
– En cas de doute, demandez l’avis d’un spécialiste ou d’un pharmacien.
– Evitez les bords de route, les aires industrielles et tout site pollué : les champignons ont la particularité de concentrer les polluants.
– Séparez les champignons récoltés par espèce. Un champignon vénéneux peut en contaminer un autre.
– Conservez les champignons au réfrigérateur et consommez-les dans les deux jours qui suivent la cueillette.

Depuis longtemps, les Asiatiques les consomment et les utilisent pour leurs propriétés médicinales, différentes selon l’espèce du champignon : diabète, cholestérol, obésité, fatigue…

SOURCE :  article de Valentine Robert pour le Magazine SINES ET SENS

Notre corps est notre guide le plus précieux

Notre corps nous indique ce que nous souhaitons réellement pour nous-mêmes, ce que nous voulons vivre et de quelle façon. Il sert de messager à…. nous-mêmes, à notre nature profonde, à notre essence.

 Si nous sommes attentifs à ses messages : un ressenti, une gêne, et que nous choisissons de changer ou d’adapter notre direction,  notre attitude, nous aurons alors la chance et le bonheur de vivre en étant aligné et en cohérence avec nous-mêmes.

Alors bien-sûr , le message est d’abord discret, un léger ressenti,  mais si nous restons sourd à ces indications, le message se fait de plus en plus présent et gênant, jusqu’à devenir insupportable (douleur, maladie) si nous ne changeons rien à notre façon d’agir, qui semble-t’il n’est pas en cohérence avec ce que nous souhaitons réellement, inconsciemment.

C’est pourquoi, il est important d’être attentif aux messages de notre corps et de les voir comme des “cadeaux“, des opportunités de se réaligner, et de prendre la direction la plus juste pour nous, ils sont là pour nous aider et non pas pour nous nuire.

Exemple de message : Notre haleine

Le plus souvent, l’halitose – nom médical donné à ce phénomène – est liée à une hygiène bucco-dentaire défaillante.

Si la vôtre est irréprochable (brossage biquotidien durant 2 minutes, utilisation de fil dentaire, rendez-vous annuel chez le dentiste pour contrôle et détartrage), sans doute est-ce le signe d’une affection dentaire comme une carie, une gingivite, une sécheresse buccale ou une petite plaie dans la bouche. Parfois, une sinusite ou une rhinite chronique, en entraînant des écoulements dans la gorge, peut aussi provoquer ces mauvaises odeurs. Enfin, la piste de la sphère digestive n’est pas à négliger : des difficultés à digérer ou un reflux gastro-œsophagien peuvent être en cause.

Je fais quoi ? Commencez par prendre rendez-vous avec votre dentiste. Il repérera à coup sûr la présence d’une carie ou d’une plaie buccale et, grâce à un détartrage minutieux et un traitement antiseptique local, viendra à bout de la gingivite. Tout rentrera dans l’ordre dans la foulée. Le praticien n’a rien détecté ? Consultez votre généraliste. En cas d’infection ORL, un traitement ciblé permettra d’éradiquer la mauvaise haleine en une semaine, tandis que des médicaments anti reflux ou antiacide soulageront vos soucis digestifs et, par ricochet, votre halitose. Dans le cas contraire, il vous invitera à consulter un spécialiste, ORL ou gastro-entérologue.

Je perds mes cheveux

Comme ils se renouvellent en permanence, nous en perdons entre 45 et 60 par jour. Il est donc banal d’en trouver quelques-uns sur sa brosse. Ce n’est qu’au-delà de cette perte quotidienne de 60 cheveux que l’on parle de « chute », un phénomène auquel les médecins donnent le nom d’alopécie. Si, en plus, ils sont ternes, sans volume et cassants, inutile de chercher plus loin : ils témoignent d’un déséquilibre alimentaire important. Sans doute manquez-vous de fer, indispensable à l’oxygénation de la fibre capillaire, de protéines, de zinc, ainsi que de vitamines B5 et B8, véritables accélérateurs de croissance.

Je fais quoi ? Faites le plein de fer et de protéines en consommant régulièrement du boudin noir, des abats (rognon d’agneau, foie, gésier), de la viande rouge (bœuf, canard), du poisson et des coquillages (moules, anchois, hareng, sardine). Ces derniers contiennent en moyenne 20 % de protéines de bonne qualité, ainsi que du fer héminique, particulièrement bien assimilé par l’organisme. Un duo que vous trouverez également dans les légumineuses comme les lentilles et les flageolets.

Pour ce qui est du zinc, usez (sans en abuser !) des huîtres, des fromages à pâte dure comme le comté et le beaufort et du jaune d’œuf. Enfin, les céréales complètes, les champignons et les lentilles sont d’excellentes sources de vitamines B5 et B8. Ce recadrage alimentaire doit être suivi pendant 3 mois. Si, au-delà, vos cheveux tombent toujours autant, consultez votre médecin : cette chute cache peut-être un dérèglement hormonal.

J’ai la paupière qui tressaute

Rien de plus énervant que ce petit spasme involontaire au-dessus de l’œil. Mais tout désagréable qu’il soit, ce qu’il signe est bénin : il s’agit d’un déficit en magnésium, un oligoélément indispensable au bon fonctionnement des fibres musculaires. La fatigue ainsi que l’abus de caféine peuvent également être en cause.

Je fais quoi ? Une cure de magnésium. Les apports journaliers recommandés sont de 360 mg pour une femme, 400 mg pour un homme. Ces besoins seront comblés en inscrivant à vos menus des eaux minérales riches en cet oligoélément (Hépar, Rozana…), du cacao en poudre (520 mg/100 g), des bigorneaux (300 mg/100 g) ainsi que des noix de cajou et des amandes (250 mg/100 g). Vous n’êtes pas friand de ces aliments ?

Une supplémentation de 1 ou 2 mois suffira à combler votre déficit. Privilégiez le duo magnésium-vitamine B6, celle-ci favorisant l’assimilation de l’oligoélément.

Nos ongles, un bon baromètre santé

Gros plan sur les raisons de leurs anomalies

– Ils sont cassants C’est le signe qu’ils sont secs. Sans doute manquez-vous d’acides gras oméga 3. Les huiles végétales (colza, lin et noix) et les poissons gras (saumon, maquereau et sardine) en sont une excellente source.


– Ils sont jaunes : Si cette coloration peut provenir de la cigarette ou de l’application de vernis colorés sans base protectrice, il ne faut pas éliminer le risque de mycose. Consultez votre médecin.
– Ils sont bombés : Ce peut être l’indice d’une infection respiratoire comme une bronchite chronique, une affection pulmonaire ou un emphysème.
– Ils ont une petite tache blanche: Cette marque est le résultat d’un microtraumatisme (choc, chaussure trop petite…).

Vous pouvez partager ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer les sources et le site de Francesca :  https://medecinehistorique.wordpress.com/

VIVRE SANS MEDICAMENT

«Nous sommes confrontés, depuis quelques années, aux limites de la médication. Bien qu’ils soient très utiles en situation de crise, les médicaments ne peuvent pas tout régler et les gens en sont de plus en plus conscients. C’est pourquoi, et avec raison, ils attendent de la médecine qu’elle développe des approches de santé complémentaires, non médicales et faciles à pratiquer de manière autonome.» C’est à cette demande qu’il tente de répondre, persuadé qu’une société moins médicamentée sera en bien meilleure santé.

Dans son livre, best-seller depuis sa sortie, le psychiatre David Servan-Schreiber donne  des conseils à ceux qui voudraient poursuivre la recherche avec lui. Et à ceux qui auraient peur de servir de cobayes, il répond: «Les mé­thodes naturelles de guérison que je présente ont été évaluées selon des critères objectifs et scientifiques; aussi, leur simplicité ne devrait pas décourager les gens, qui devraient plutôt y voir une occasion de tenter de se guérir eux-mêmes, avec des techniques inspirées de celles de nos ancêtres.»


En passant par Québec

David Servan-Schreiber a jusqu’à maintenant une carrière bien remplie. Médecin réputé, chercheur reconnu, il a reçu plusieurs prix et distinctions. Après avoir obtenu son doctorat en médecine de l’Université Laval en 1984, puis s’être spécialisé en psychiatrie, il cofonde, en 1993, le Laboratoire de sciences neurocogni­tives cliniques de l’Université de Pittsburgh. En 1997, il devient chef du service de psychiatrie de l’hôpital de Shady­side de l’Université de Pittsburg, et, de 1999 à 2001, il y dirigera le Centre de médecine complémentaire. De retour en France, il partage maintenant son temps entre la Faculté de médecine de Lyon, où il enseigne, et l’Université de Pittsburgh où il est toujours professeur clinique de psychiatrie.

Qu’est-ce qui l’a amené à poursuivre ses études à Québec? «Jeune étudiant en médecine à Paris, je me suis vite rendu compte que, malgré les avancées prodigieuses de la science actuelle, il manquait un aspect vital au métier qu’on nous enseignait : l’humanité, raconte-t-il avec passion. Avec des copains, nous avions fondé, dans cette optique, un Syndicat pour les étudiants en médecine, chose jamais vue auparavant en France. C’est dans ce con­texte que j’ai entendu parler du Québec, qui avait la réputation de valoriser et d’enseigner une médecine plus humaine. Quelques mois plus tard, après un stage en informatique médi­cale aux États-Unis, je me suis inscrit à l’Université Laval, où j’ai complété mon doctorat en médecine.»

Une expérience qui, loin de le décevoir, le marquera. «J’ai  trouvé une ouverture d’esprit qui n’est pas encore acquise en Europe. Une liberté de pensée, aussi, qui est à mon sens une condition de travail essentielle pour celui qui veut faire avancer la science», poursuit celui qui s’est toujours trouvé à cheval entre la pratique et la recherche médi­cales.



Et depuis les débuts de sa pratique, il approfondit une approche qui fait de plus en plus d’adeptes dans le milieu médical: les médicaments ne sont pas une panacée et on a tout intérêt à leur substituer des thérapies complémen­taires si l’on ne veut pas devenir une société surmédicamentée.

Sans rejeter la nécessité de certains traitements médicaux –il prescrit couramment certains d’entre eux–, le psychiatre soutient qu’une série de petits gestes peuvent, à long terme, traiter la dépression et assurer contre les rechutes. Des habitudes toutes simples qui se résument à une saine alimentation (riche, entre autres, en oméga-3), des techniques de relaxation appropriées et un retour à l’activité physique. Des habitudes qui exploitent les méca­nismes d’autoguérison du cerveau, comme l’explique en détail le chercheur dans son livre.

David Servan-Schreiber est un psychiatre peu ordinaire. Il favorise le recours à des thérapies complémentaires et non seulement aux médicaments traditionnels, comme il l’explique dans son livre Guérir le stress, l’anxiété, la dépression sans médicaments ni psychanalyse (Éditions Robert Laffont)  publié récemment.

Comme si Respirer était une mode


En voilà, une étrange idée ! D’abord parce qu’avant d’être une mode, respirer est un besoin vital. Et  contrairement aux dauphins, chez qui la respiration est un acte infiniment répété de la volonté (puisqu’il n’y a chez eux ni automatisme ni réflexe respiratoire…), la respiration humaine est un acte le plus souvent semi-conscient, voire inconscient. Et ça marche ! Sinon nous ne serions plus là pour dire le contraire…

Pourquoi alors vouloir respirer plus, mieux, plus profondément ? Est-ce encore un fantasme de l’hybris humain, cet orgueil qui n’accepte sa nature que si elle peut se définir comme dépassement de la nature ? Mais comment expliquer, dans ce cas, que les sages de toutes les religions et spiritualités aient fait de la respiration l’accès privilégié à ce que John Lilly a appelé « l’oeil du cyclone » ?

Inspirer, expirer : des mots lourds de sens …

Pour comprendre le rôle central que tient la respiration dans toute philosophie, toute tentative d’accéder à la sagesse la plus profonde, il faut peut-être commencer par un peu de mathématique ondulatoire. La sinusoïdale.

Inspirer, expirer. Ces simples mots sont lourds de sens, au sens de signification, sensation, et direction. Retrouver le mouvement de la respiration, comprendre sa direction, en tirer son enseignement, se laisser aller à accueillir son rythme enfin : telle sera la 1ère partie de la conférence. Accepter de se nourrir, de se laisser inspirer, de prendre sa place et de recevoir ce qui est donné sans contrepartie.
Inspirer. Tout un travail avec le Père, celui qui nous guide !
Et puis accepter de se laisser traverser et de rendre, de donner à son tour, de lâcher, d’abandonner. Accepter de déposer à terre ce qui n’est plus utile, aujourd’hui.


Expirer. Tout un travail avec la Mère, celle qui nous porte !

A chacun son rythme ?

Dans le travail de la respiration, il est souvent question de rythme. Que ce soit dans les exercices de Pranayama (Khapalbhati par exemple), dans la méditation dynamique d’Osho, ou dans le souffle continu du Rebirth, la respiration joue à modifier son propre rythme, l’accélérer, le ralentir, ou encore le distordre sans cesse. Quelle place joue le rythme, dans notre respiration ? Ancrage sécurisant, routine sclérosante ? Faut-il faire du rythme un leitmotiv ou un repoussoir ?

En observant les rythmes respiratoires des êtres vivants qui nous entourent, des plantes, des pierres, de la Terre elle-même, nous tenterons de saisir l’étrange paradoxe du rythme respiratoire, entre éternel retour et spirale créatrice (pour le meilleur et pour le pire).

La respiration holotropique

Enfin, après avoir joué avec le rythme, nous irons faire un tour du côté de l’intensité, de la profondeur et de l’amplitude de la respiration. L’humain utilise en moyenne 15 % de sa capacité pulmonaire, à chaque respiration. 75 % au mieux, contre 90 % chez les dauphins, pour comparaison. Or, dès que nous commençons à gagner en amplitude, à nous hyperventiler, les réactions corporelles, émotionnelles et spirituelles ne se font pas attendre. Toutes nos cellules font la fête (pour le meilleur et, parfois, moins…). Que se produirait-il si l’humanité respirait plus pleinement, plus profondément ?

La respiration holotropique, inventée par le psychiatre tchèque Stanislav Grof, dans les années 70, pour continuer les études qu’il avait menées à l’aide du LSD, peut nous apporter sur ce point de nombreux éclairages. Je pratique et accompagne ce processus depuis quelques années déjà, et je n’en finis pas d’être étonné par ce que peut créer une simple augmentation de l’amplitude respiratoire, combinée à un rythme musical chamanique.

En grec, « holo-tropos » veut dire : en tout lieu. C’est de respiration profonde, créatrice, cosmogonique (c’est-à-dire créatrice de monde), qu’il sera question dans la dernière partie de cette conférence. Utiliser la respiration pour fouiller notre propre monde intérieur, et s’apercevoir qu’à  la limite inférieure de son inconscient, ce sont peut-être les limites ultimes du monde extérieur que nous retrouvons : ce sera l’énigme philosophique de la fin de cet exposé.

Patrick Sorrel

Après 15 années d’enseignement de la philosophie dans de multiples établissements scolaires, j’ai décidé de mettre cette belle discipline au service du soin à la personne. Mes études de philosophie (master, agrégation) m’avaient donné le goût de la recherche mais je n’avais pas trouvé de réponse me convenant tout à fait dans mes nombreuses lectures. J’étais passionné par les méandres de la conscience, animale autant qu’humaine.

TEMOIGNAGE :

J’ai commencé à m’intéresser aux expériences paroxystiques (encore appelées « état élargi de conscience »), et notamment aux expériences de mort imminente. Je me suis rapproché de l’association IANDS-France qui étudie scientifiquement les EMI, et ai fait partie du comité scientifique pendant quelques années. C’est à cette période que j’ai eu mes principaux enseignements, de la bouche même des expérienceurs. Un premier livre, puis quatre autres, sur l’expérience de la liberté intérieure, sont nés de cette longue recherche.

Enfin, frustré du rapport peu humain que produit l’éducation nationale, je me suis rapproché d’associations tentant de construire un autre modèle éducatif. J’ai intégré l’équipe de l’Atelier des Possibles et suis devenu facilitateur et directeur de cette belle école démocratique en 2017. Une école où chacun est libre d’apprendre selon son rythme et ses aspirations, et de participer à l’élaboration des règles de vie communes.

Aujourd’hui, en tant que philothérapeute, j’utilise tous ces apprentissages pour proposer un accompagnement personnalisé, soit en individuel, soit en groupe.
Chacune de mes pratiques s’inscrit dans le corps au moins autant que dans le mental. Nous n’apprenons réellement que par le corps, et c’est en lui que nous devons vivre nos émotions, les com-prendre et les habiter. J’ai donc développé un panel d’outils psycho-corporels pour invoquer ce thérapeute intérieur et accueillir l’aide qu’il nous propose.

Respiration profonde (inspirée de Stanislav Grof), mouvement authentique inspiré de la danse biodynamique et de la danse Sama, chant spontané, libération par le cri, expérience du jeûne ou de la cécité volontaire : autant de manières de dialoguer avec notre corps-propre pour mieux l’habiter. La bienveillance est au cœur de ma pratique relationnelle. Il s’agit d’un partenariat, dans lequel chacun apprend de l’autre. Je me définis plus comme un catalyseur que comme un enseignant.

SOURCE de l’article : Patrick Sorrel Philothérapeute et praticien en respiration profonde – Grenoble (Isère) France – Facilitateur d’apprentissage et enseignant en philosophie – Site web : www.patricksorrel.com