NOUS CREONS NOTRE REALITE

 Tout ce QUI est observé est affecté

Ce qui est extraordinaire avec la théorie quantique, c’est qu’elle a démontré de manière éclatante que nos pensées sont magnétiques et que nous influons sur ce que nous observons. Cela parce que, tout comme la matière, nos pensées sont aussi de l’énergie et de l’information. Jusque-là, ce n’était qu’un ressenti pour certains. Au physicien français Louis de Broglie, revient le génie d’avoir mis en évidence que chaque particule est aussi associée une onde de probabilités dont le comportement dépend de l’observateur.

Chose fascinante, on constate qu’une particule reste une onde jusqu’au moment où elle est observée. Avant d’être observée, elle n’est qu’une possibilité mathématique. Il est parfaitement confirmé aujourd’hui avec la technologie que des électrons n’ont pas le même comportement selon qu’il y ait un observateur ou non. Cela signifie que si un observateur vient à porter son attention sur un électron, celui-ci va se comporter en particule.

Ainsi, tout ce qui est observé est affecté par l’observateur à tel point qu’il semble en devenir la source.

Notre monde est donc tel qu’il est parce que nous le regardons d’une certaine manière. Une première conclusion évidente est que beaucoup de problèmes dans notre société prendraient moins d’importance si l’on en parlait moins. Une telle observation implique que face à un quelconque problème, une clef majeure du changement est dans notre attention, dans notre manière de considérer les événements et non seulement par nos actions. Cette mise en évidence est absolument fondamentale. En clair, cela signifie que l’esprit a la capacité d’interagir avec la matière et que nous participons bel et bien à créer notre réalité.

Puisque le fondement de l’Univers se situe au niveau quantique, chaque fois qu’une chose est manifestée dans le monde physique, cela commence sous la forme d’un désir, d’une intention, mais aussi malencontreusement d’une peur.

Découvrir un monde de possibilités avec la théorie quantique

Nous évoluons parce que notre environnement extérieur change. Il s’agit là d’une évidence, simple constatation de la transformation de chacun au fil des années et des circonstances. Mais le plus important reste de s’ouvrir à la perspective inverse. Le monde extérieur change quand c’est nous qui changeons.

La loi d’attraction est en relation directe avec la théorie quantique.

Selon celle-ci, nous attirons dans notre vie et de manière infaillible, les choses auxquelles nous accordons notre attention. Cette loi est toujours à l’oeuvre, qu’on en soit conscient ou non, qu’on y croie ou non. À chaque instant, il est possible de prendre conscience de la nature positive ou négative de la vibration que l’on émet en identifiant le sentiment, l’émotion que l’on ressent. Si, par exemple, je connais une impatience joyeuse à l’idée d’entreprendre quelque chose qui me passionne, je mets en place les conditions d’un succès probable. Si, au contraire, je ressens de l’inquiétude ou de la colère, je mets en place des conditions propices à de futures difficultés. La loi d’attraction n’est en soi ni bonne ni mauvaise, elle est seulement ce que nous en faisons. L’énergie va où se porte notre attention, donc sur ce que nous voulons mais aussi sur ce que nous ne voulons pas.

Ce qu’il faut impérativement retenir, c’est la chose suivante : que l’énergie émise soit de nature négative ou positive, la loi d’attraction attirera toujours davantage de cette énergie vers nous. Par notre volonté, notre libre arbitre, nous avons le pouvoir de choisir le type de fréquence que nous désirons alimenter. Une telle observation ouvre les portes d’un monde de possibilités et chacun peut s’engager à devenir un acteur de sa réalité, il suffit de commencer par renoncer à la négativité. La compréhension de la théorie quantique permet de prendre conscience que nous évoluons dans un monde de possibilités et non dans un monde de limitations contrairement à ce l’on pourrait croire. Le problème est que nous ne savons pas le voir. Du fait que la conscience collective d’aujourd’hui le permet, notre société continue de prêter davantage attention aux limitations et aux séparations, en mettant l’accent sur la peur de manquer d’argent, de pétrole, d’eau… Un changement d’approche est absolument nécessaire.

De plus à l’heure où certains sont encore tentés de résoudre les problèmes par la violence, la vision quantique, dans laquelle tout est relié au niveau fondamental, permet également de mettre fin au vieux mythe qui fait croire que l’on ne peut gagner qu’aux dépens des autres.

Le Dr Deepak Chopra, spécialiste de la théorie quantique, considère que le champ quantique est comparable à un grand bac à sable. Il explique que toutes les potentialités existent sous forme latente. Il suffit que notre conscience ou notre imagination les appelle pour qu’elles aient la faculté de se matérialiser. Ainsi, chacun d’entre nous peut devenir un joueur capable de miracles s’il comprend les mécanismes de la création.

Nous sommes des émetteurs-récepteurs

Le malheur de la plupart des gens est qu’ils ne savent pas penser autrement qu’en termes d’actions. Ils comptent sur leur seule volonté ignorant que dans le champ d’énergie qui nous entoure l’invisible précède le visible.

Tout ce que nous sommes capables d’imaginer existe déjà dans le champ quantique. La vie n’a pourtant nul besoin d’être une lutte systématique, d’autant plus que considérer la vie comme un combat n’a jamais permis de contrôler les circonstances. Même en mettant tout en oeuvre, on n’a pas toujours la certitude d’atteindre le succès, tout comme il est impossible de forcer une personne à nous aimer. De fait, pour un individu donné, la capacité à atteindre ses objectifs ne repose pas sur la seule notion d’effort, de combat mais sur sa capacité à établir une connexion harmonieuse avec l’énergie fondamentale de l’Univers. Nous déterminons notre avenir par nos choix effectués à chaque instant. En conséquence, notre responsabilité est toujours dans le choix de nos comportements.

Une personne qui se pose en victime innocente va toujours préférer se plaindre et accuser les autres, les circonstances, ignorant qu’elle participe de la sorte à émettre un signal négatif qui à son tour va générer d’autres difficultés. Refuser d’en prendre conscience se paie généralement au prix fort ! Assumer sa responsabilité veut dire refuser de jouer un rôle de victime qui ne mène à rien, cela permet au mieux d’espérer se faire plaindre.

La personne qui s’apitoie sur elle-même se condamne à rester dans l’impuissance.

Chaque fois que nous disons, c’est la faute des autres… c’est la faute de la conjoncture, nous oublions la nécessité de changer notre manière d’être, notre façon d’entrer en relation avec l’énergie du champ quantique. Lorsque nous avons un manque dans notre vie, plutôt que de prendre l’extérieur pour cible ou de vouloir forcer les choses, il est bien plus utile de nous rappeler que notre monde change quand nous changeons d’énergie. Les handicapés nous donnent souvent de belles leçons.

L’Anglaise Martine Wright est cadre en marketing lorsqu’elle est victime en 2005 d’un attentat dans le métro londonien. Elle va perdre ses deux jambes à l’âge de trente-trois ans. Cette jeune femme a réussi néanmoins à montrer aux yeux de tous que rien ne l’arrêtait. Ski, parachutisme, aviation sont devenus son ordinaire, sans parler du volley-ball qui l’a menée jusqu’aux jeux paralympiques de Londres.

« J’avais statistiquement plus de chance de gagner au lotto que de me retrouver dans cette rame de métro… Pourquoi moi ? Après la révolte, j’avais le choix : soit rester assise à me lamenter sur mon sort, soit me dire que la vie continue et me relever. Ce jour-là, cinquante-deux personnes sont mortes, elles n’ont pas eu à faire ce choix. Aujourd’hui, des pans entiers de ma vie actuelle sont plus riches qu’avant. Même si évidemment j’aimerais ne pas avoir perdu mes jambes, je fais des choses que je n’aurais jamais osé rêver, et le plus extraordinaire est dû à quelque chose de tragique ».

Un être humain est plus qu’un corps physique

Renoncer à se considérer comme un être confiné dans les limites étriquées de nos étiquettes est essentiel. Si nous avons perdu notre pouvoir, c’est à cause des croyances limitées que la société et l’éducation ont souvent programmées en nous et qui nous dirigent. En apprenant à créer les conditions d’une interaction harmonieuse avec ce champ d’énergie à l’origine de tout qui nous entoure, il est possible de faire de notre vie une expérience beaucoup plus harmonieuse. Encore une fois, la nature positive ou négative de notre relation avec ce champ d’énergie dépend entièrement du contenu de nos pensées, paroles et actions. En fait, nous retrouvons le reflet de notre manière d’être, le reflet de notre conscience sous forme de circonstances au quotidien. La théorie quantique démontre que lorsqu’une chose en vient à exister dans le monde matériel, tout a commencé sous la forme d’une impulsion d’énergie. Cela peut prendre la forme d’une intention, d’un sentiment, d’un plan avant que l’énergie créatrice, cette force vitale invisible mais à l’origine de tout, ne s’en empare.

Des millions d’hommes et de femmes veulent la joie, l’amour et l’abondance et pourtant ils rencontrent l’inverse au quotidien parce qu’ils ne sont pas sur la bonne fréquence ; ils se laissent diriger par leurs émotions et se concentrent sur leurs manques. Tant qu’ils n’adopteront pas un nouveau système de pensées tenant compte de la nature magnétique de leurs pensées et par conséquent de leur capacité à changer d’énergie, ils resteront impuissants à se créer une existence pleine de satisfaction.

Il est fondamental de comprendre que du fait de la nature vibratoire de notre monde nous n’obtenons pas dans la vie ce que nous voulons mais la résonance de ce que nous émettons. La négativité attire la négativité tout comme la positivité attire la positivité. Hélas, pour beaucoup de gens, le plus sûr moyen d’obtenir les choses reste encore de croire en la nécessité de grands efforts. Ils n’envisagent d’obtenir ce qu’ils veulent sans avoir à lutter et souvent pour longtemps.

Certains vont toujours chercher à s’imposer quitte à devenir de véritables pitbulls. Or, ils se trompent car le succès, la guérison ne s’obtiennent pas de manière durable par la force. Envisager la vie comme un combat, rester sur la défensive, est épuisant à long terme. Ce genre d’attitudes génère un cortège d’émotions négatives qui finissent par se matérialiser un jour ou l’autre. Si un grand nombre agissent avec maladresse, c’est parce qu’ils oublient ou ignorent totalement l’existence d’une manière d’être capable de les relier à ce champ d’énergie qui les relie à un monde de possibilités.

Ne sachant que faire véritablement, ils voient le monde comme un endroit définitivement hostile avec le risque comme nous l’avons vu de se transformer en victimes. Une personne persuadée qu’elle sera toujours une « victime » fera inconsciemment tout pour s’attirer des expériences où elle aura effectivement le rôle de victime.

On a longtemps cru que tout pouvait se résoudre par l’action. Or, la manière la plus puissante de transformer notre vie est de changer notre niveau de conscience puisque nous n’attirons pas ce que nous voulons, malgré parfois une volonté farouche, mais plutôt le miroir de ce que nous sommes. Supplier, implorer ne fait que traduire une inquiétude par rapport à ce que l’on demande. Ces deux émotions ne sont aucunement propices pour poser les bases d’une vie réussie,  elles déconnectent d’une relation harmonieuse de l’Energie Créatrice en maintenant dans une conscience de manque. Dès le moment où l’on s’applique à entretenir des pensées de nature aimante et positive, que l’on prend soin de diriger notre attention sur ce que l’on veut, l’évolution positive est inéluctable. Certains parleront de chance, alors qu’il ne s’agit que du résultat d’une certaine manière d’être.

 

Elle détermine pour une grande part la qualité de notre fréquence vibratoire et donc de notre lien à cette énergie subtile qui anime l’Univers. Une impatience très forte ne suffit donc pas pour voir nos désirs se réaliser. Les choses ne bougent pas non plus par notre simple volonté mais par correspondance vibratoire.

Une crise : un appel a changer

C’est le signal qu’il faut remettre en question de notre manière d’agir mais aussi de manière de penser que ce soit sur un plan individuel ou collectif.

Si l’on prend l’exemple du manque d’argent sur la planète, il ne devrait pas s’envisager uniquement sur un plan matériel. C’est une erreur magistrale de négliger le fait que la réalité est aussi une création personnelle en fonction de la vibration de manque ou d’abondance de chacun. Une personne peut travailler quinze heures par jour mais si elle cultive des pensées d’échec, de pénurie, il y a peu de chances que ses efforts soient couronnés de succès. Les actions ne suffisent pas : c’est en changeant d’énergie qu’elle trouvera le plus sûr moyen de triompher.

Les informaticiens ont une expression qui s’applique parfaitement à la nécessité de repartir sur de nouvelles bases, peu importe ce qui s’est passé avant, c’est le reset ou la remise à zéro. Au-delà des bénéfices personnels prodigieux, aborder les problèmes de société actuelle avec un regard imprégné du modèle que nous donne la théorie  quantique, participera largement à la construction d’un monde de paix où le bonheur n’est pas quelque chose d’individuel.

 SOURCE : Christian Bourit Coach en développement personnel, auteur, conférencier

Site web : www.christian-bourit.com  Votre vie est un jeu quantique
de Christian Bourit – Éditions Quintessence

Préface de Marion Kaplan.

Abandonnez définitivement la croyance que la vie est une lutte et venez jouer avec l’invisible pour faire émerger  vos désirs. Dans le jeu quantique, aucune frontière ne vous sépare de vos aspirations. Il suffit de vous mettre à l’unisson des forces énergétiques de l’Univers qui ne demandent qu’à se manifester de manière harmonieuse dans votre quotidien. Apprenez à cultiver, jour après jour, cette connexion et vous serez bientôt en mesure d’écrire un nouveau scénario de votre propre vie dans la joie et la liberté. C’est là tout le propos de cet ouvrage qui offre un accès immédiat et simple à la théorie quantique.

Conférence sur l’internet

mercredi 5 août 2020 à 14h30(h. du Québec) et à 20h30(h. de Paris)

Conférence de Christian Bourit sur le thème : Prendre un nouveau départ avec la pratique quantique… Informations et réservation ICI

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Pharmacopée à disposition…. revenir aux Sources

La phytothérapie vient du grec et signifie « soigner par les plantes ». Elle repose en partie sur une pratique traditionnelle, fondée sur l’utilisation ancestrale et locale des plantes. Les plantes médicinales renferment de nombreux actifs (plus de 250) qui ont des activités thérapeutiques complémentaires ou synergiques. Ces actifs ont été étudiés et reproduits chimiquement pour être incorporés de nos jours dans de nombreux médicaments

Les Capucines …. de Francesca

Si la médecine par les plantes connaît un engouement extraordinaire à travers le monde, il est impossible de ne voir là qu’un phénomène de mode. Bien sûr, notre époque est profondément marquée par la recherche d’une vie plus saine, d’un retour à la nature, aux valeurs essentielles. Mais le succès de la Phytothérapie s’explique avant tout par le niveau de maîtrise technique et scientifique que l’on atteint désormais dans ce domaine. L’agronomie, la chimie, la pharmacologie ont permis, en progressant, de mettre au point des formes thérapeutiques et galéniques plus sûres, plus adaptées, et plus efficaces. Par son action en douceur et en profondeur, la Phytothérapie apparaît d’autre part comme la réponse idéale aux « maladies du siècle » qui caractérisent nos sociétés, comme le stress, la perte du sommeil ou la prise de poids.

Le médicament à base de plantes est un « complexe » de molécules, issu d’une ou plusieurs espèces végétales. De nombreuses formes galéniques sont aujourd’hui proposées, certaines plus innovantes que d’autres, laissant l’infusion originelle plus ou moins désuète. Pourtant ces changements de forme peuvent parfois cacher des modifications quant à l’action sur le métabolisme ou la biodisponibilité des principes actifs

Les plantes s’imposent sur la planète par leur aspect, leur exubérance et leur mystère. Depuis les temps les plus reculés l’Homme a cherché un moyen d’assouvir sa faim. Il a trouvé chez les végétaux des aliments nourrissants, mais aussi des remèdes à ses maux et il a appris à ses dépens à discerner les plantes toxiques. Ces connaissances, transmises d’abord oralement, l’ont ensuite été dans les écrits et il subsiste des traces de l’emploi des plantes comme médicaments par les Anciens dans les plus vieilles civilisations.

Pourtant c’est essentiellement le monde arabe médiéval qui va, le premier, tenter de codifier la Pharmacognosie d’une manière scientifique entre les VIIIe et XIIIe siècles. C’est en particulier l’œuvre de Al-Biruni (973-1048), qui compte parmi les plus grands des savants arabes ; il a illustré le XIème siècle. Astronome, mathématicien, physicien, géographe, historien, linguiste, philosophe, poète, il fut aussi cet immense pharmacologiste dont la renommée lui valut le titre de « père de la Pharmacopée arabe dans le monde médiéval ». Sa Pharmacopée témoigne d’une méthode de classification des végétaux, qui sera retrouvée par Linné sept siècles plus tard.

Par ailleurs, en plus d’exposer des propriétés médicinales, il a eu le mérite d’indiquer le nom arabe de chaque plante mais également l’équivalent en grec et en latin, ce qui facilite l’identification botanique. Son remarquable travail fut imité, au XIIIe , par un autre pharmacologiste arabe Ibn – Beitar (1197-1248) qui décrivit quelques 1500 drogues, en grande partie végétales.

Ajoutons que le mot drogue est apparu vers le XIVe siècle. Il viendrait, par le néerlandais, de l’ancien anglais driggen, qui signifie « sécher », ce qui indique l’importance des plantes médicinales dans la pharmacopée médiévale

Pierre Pomet (1658-1699) écrivit en 1675 l’ »Histoire générale des Drogues ». En 1697, c’est Nicolas Lemery (1645-1715) qui publia le « Traité Universel des Drogues simples ». On y acquiert une connaissance plus précise du Monde végétal. La description et la classification systématique des plantes, ébauchées par Andréa Césalpino dit Césalpin (1519-1603), puis Joseph Pitton de Tournefort (1656-1708), devaient être surtout l’œuvre du grand botaniste suédois Linné (1707-1778) [29]. En France, Bernard de Jussieu (1699-1777) et Antoine Laurent de Jussieu (1748-1836), alors que Linné ne se basait que sur les caractères sexuels des plantes, défendent une classification naturelle prenant en compte l’ensemble des caractères morphologiques des plantes.

Mais au lieu de les traiter à égalité, ils déterminent une hiérarchie des caractères selon leur constance ou leur variabilité entre les familles et au sein d’une famille . Tous ces travaux devaient influencer profondément la Matière médicale en permettant l’identification botanique précise, point de départ essentiel de cette discipline.

Le monde végétal offre à la thérapeutique des matières premières abondantes et variées, dont les ressources sont loin d’être complètement exploitées. De plus la Phytothérapie reste très actuelle, bien qu’ayant subi une évolution certaine depuis ces dernières années.

De vieilles drogues (gommes-résines de Terebinthaceae, d’Umbelliferae par exemple), pourtant connues depuis des millénaires, sont tombées en désuétude, tout au moins en France. Leur étude a été laissée de côté ou très réduite, au profit de celle des végétaux plus récemment introduits en thérapeutique : Penicillium et Cephalosporium (producteurs d’antibiotiques), Rauwolfia, Catharanthus roseus, etc. L’étude des plantes a progressé au fil des siècles. Pourtant le plaisir de rechercher dans le monde végétal qui nous est offert ce qui peut soulager les problèmes physiologiques n’a pas été exclu par l’ère scientifique de la phytothérapie.

Quant à la curiosité, reculant sans cesse les limites de l’inconnu grâce au perfectionnement des méthodes analytiques, elle est en droit de prétendre à d’innombrables découvertes. Transmises par l’expérience, accréditées par l’étude, multipliées par la prospection, les plantes médicinales ont gardé le prestige des plus anciens remèdes et conservent aussi un potentiel inépuisable. Toutefois, leur part est soumise à des variations inévitables. En effet les contingences économiques peuvent entraîner la disparition momentanée du marché de certaines plantes tandis que d’autres s’imposent à la thérapeutique en tant que nouvelles conquêtes ou revalorisation de drogues anciennes.

Le rôle du pharmacognoste est donc d’actualiser périodiquement cette mise au point destinée à placer tous ceux que ça intéresse devant la réalité des faits. Pourtant les nombreux points acquis restent infimes par rapport au domaine de l’inconnu. Beaucoup de plantes n’ont jamais été étudiées, ou ne l’ont pas été par les méthodes modernes. Il y a là un champ immense d’investigations possibles, étendant et renouvelant sans cesse le domaine de la Matière médicale.

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Etre son propre médecin

Le docteur Fréderic Saldmann, auteur de l’ouvrage « On n’est jamais mieux soigné que par soi-même »

Plus on avance en âge, plus notre immunité diminue. C’est pour ça que les personnes plus âgées peuvent mourir d’une simple grippe et, en même temps, que les jeunes sont plus protégés. Il n’y a pas de médicament pour renforcer notre immunité. Par contre, notre mode de vie va tout changer« , a déclaré le médecin, cardiologue et nutritionniste dans le journal de 23 heures de franceinfo, jeudi 25 juin 2020.

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Dès lors, c’est le médecin qui est en vous qui apportera la solution : vous saurez ce qui vous fait du bien ou du mal, vous connaîtrez les aliments protecteurs et ceux qui nuisent, vous aurez acquis les gestes sains à adopter et les  comportements à éviter. Vous maîtriserez votre poids car vous aurez en tête tous les moyens et méthodes aidant à maintenir la balance sur le chiffre idéal.

Vous développerez les réflexes adaptés au stress, générerez bien votre sommeil, aurez une hygiène parfaite pour vous protéger des infections. Au moindre problème relatif à la sexualité, la solution surgira sans attendre, simple et évidente. Votre cerveau sera entretenu comme une Formule1, et vos programmes d’activité physique de véritables chefs-d’oeuvre. Enfin, vous saurez freiner le vieillissement et entretenir les hormones du bonheur et du bien-être.

Avec ce livre, vous prendrez conscience que c’est en créant une intimité quasi-totale avec vous-même, que vous vous en occuperez au mieux. Peut-être ne lirez-vous pas dans cet  ouvrage ce dont vous avez envie, mais je suis sûr que vous y trouverez de quoi être en pleine sante. Reste une vérité : à moi de vous confier les clés, certes, mais à vous d’ouvrir les fameuses portes.

Maintenant que les règles sont posées et que vous acceptez mon jeun partons à la découverte de tous ces secrets qui guérissent et aident à vivre « enfin » en bonne santé…. CECI EST DONC L’ENGAGEMENT DU Dr. Frédéric Saldmann

EXTRAIT du livre : L’EAU QUI FAIT MAIGRIR

[…]  » Rien qu’avec ce titre JE SUIS CONVAINCU DE VOUS AVOIR INTRIGUE ; Et pour cause : il existe en effet une eau qui fait maigrir don le principe d’action est simple ; On le sait, l’estomac vide déclenche la faim. A l’inverse, quand il est rempli, les barorécepteurs qui se trouvent dans sa paroi, à cause de la pression exercée, envoient un message au cerveau. Qui déclenche, immédiatement, un effet coupe-faim puissant. C’est ce que l’on ressent au moment où on ne peut « plus suivre » même si les plats servis ont l’air alléchants durant un repas riche comme après un déjeuner copieux.

De ce processus ont peut tirer un atout régime. Puisque faire un plein de l’estomac sans absorbe un déluge calorique revient à déclencher une satiété puissante sans grossir, je vous propose ma recette « spéciale eau ».

A savoir : boire un verre d’eau épaissie dès l’apparition de la sensation de faim. Sa texture gélifiées assurera une impression de satiété immédiate et ce, sans le moindre apport calorique….

En pratique : Diluez dans 1 litre d’eau froide 2g d’agar-agar.

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Et s’il avait raison

Le corona contient sa propre médecine (Paul Lévy)

Nous n’avons jamais vécu des temps si incertains. Aussi loin qu’on s’en souvienne, quelque chose s’est clairement décalée dans notre monde. Pourtant, jusqu’à l’émergence de la pandémie du Coronavirus, beaucoup pouvaient encore feindre le déni, regarder ailleurs en évitant bien ce qui se présentait sous leurs yeux avec de plus en plus d’insistance. Beaucoup d’entre nous continuaient à mener une vie normale, prétendant que tout allait bien, merci beaucoup, comme s’ils jouaient au jeu d’enfant « on dirait que tu serais… ». Et alors, toute personne qui pensait différemment n’était qualifiée de cinglée, de théoricienne du complot, totalement paranoïaque ou encore marginalisée de toute sorte de façons.

En d’autres termes, notre monde est déséquilibré et nous avons ignoré ses messages, qui pourtant, tel un rêve récurrent, certifiaient que les messages s’amplifieraient et deviendraient plus difficiles à ignorer au fur et à mesure que nous nous rapprocherions du niveau de catastrophe. Et comme si on avait fini par lever le voile, le Coronavirus est apparu, dans des conditions incertaines, nous rappelant la finesse et la fragilité des murs bâtis entre notre monde si bien ordonné et prévisible et le chaos total. Nos manières de vivre inconscientes, tout comme nos illusions, ne sont plus viables et se désagrègent à une vitesse vertigineuse.

Le mot « catastrophe » en Grec signifie « tournant ». Nous avons atteint un point de transformation nécessaire pour l’évolution de notre espèce.

Un spectre invisible dans le champ, le Coronavirus crée des ravages dans le monde, perturbant le commerce comme d’habitude, et se propage dans notre monde extérieur tout autant qu’à l’intérieur dans notre psyché, et ce, à travers le globe. Le Coronavirus peut être envisagé comme les plaies d’Égypte d’un temps moderne. C’est une révélation vivante qui se tue à nous montrer qui nous sommes et la place que nous occupons dans l’univers. Ce qui nous est révélé est une connaissance cruciale et importante. Notre survie dépend de la réception de ces messages.

En laissant libre cours à notre imagination, prenons un exemple vraiment radical : une invasion de méchants extra-terrestres venus de l’espace pour arracher l’humanité de son envoûtement collectif qui nous fait croire que nous sommes séparés les uns des autres, tout en nous inspirant à joindre nos forces (y compris se joindre à celles de nos adversaires) afin d’être capables de vaincre une menace à notre existence collective, à notre survie. C’est un concept archétypal que de croire que des forces qui feraient invariablement le mal finiraient par accélérer l’avènement d’un bien plus grand. Sans prendre en compte ses origines, le Coronavirus pourrait être perçu comme étant la forme romancée que les forces de maladie et de destruction prendraient à leur insu pour accomplir leur fonction qui consiste à aider notre espèce à reconnaître son interconnexion entre semblables et toute forme de vie.

Nous dépendons tous véritablement les uns des autres tant pour notre bien-être que pour notre survie. Si nous considérons le Coronavirus dans une échelle de symboles imaginaires portant ses messages, il pourrait alors nous révéler qu’au lieu de se battre les uns contre les autres, nous pourrions admettre la vérité irréfutable que nous sommes tous du même bord. Nous pourrions nous unir pour former un tout pour l’emporter sur notre ennemi commun, qui a un certain niveau est le Coronavirus, mais à un niveau plus élevé est notre ignorance, l’ignorance de notre connexion les uns avec les autres. En d’autres termes, le Coronavirus est la médecine qui peut nous aider à tourner la page et à réaliser que la tâche la plus vitale et la plus urgente pour l’humanité est de voir à travers ce qu’Einstein appelait la « désillusion optique de la conscience » ou l’illusion de séparation.

Un des plus grands symptômes du Coronavirus est sa capacité à générer la peur – qui est connue pour affaiblir le système immunitaire, permettant de fait, au virus de se propager plus rapidement. Lorsque la peur est mobilisée de façon collective, en raison de sa nature psychiquement contagieuse, elle revêt une existence apparemment autonome et indépendante, nourrissant la panique des masses qui peut rapidement se transformer en une psychose collective. Voir à travers l’illusion du moi séparé revient également à confisquer le pouvoir que la peur a sur nous (tout autant qu’elle nous renforce), car l’expérience de la séparation et de la peur (de « l’autre ») jaillissent ensemble, se renforçant réciproquement l’une avec l’autre. La véritable compassion (qui fortifie le système immunitaire) est le résultat de cette réalisation.

Il est d’une importance significative de constater, toutefois, que le Coronavirus est un phénomène quantique car il contient à la fois en lui-même, le poison porteur de mort et sa propre médecine. 

Son propre vaccin est encodé dans le virus: en tant que cellules connectée et interdépendante d’un organisme vivant plus grand, chacun de nous doit réaliser avec le Coronavirus que nous pouvons coopérer ensemble en synergie pour combattre et vaincre son invasion. Bien qu’il soit en perpétuelle mutation, le Coronavirus nous force, le moment venu, à muter – à élargir notre conscience – ou autre ! 

En tant que tel, le Coronavirus est un catalyseur puissant pour l’évolution de l’humanité. Comment cette pandémie se manifestera au final dépend de nous – dans le pur style quantique, potentiellement – selon comment nous reconnaîtrons ou pas ce qu’il nous révèle de nous-mêmes.

Nous n’avons pas encore été clairement capables, en tant qu’espèce, de voir suffisamment à travers l’insoluble et persistante illusion de la séparation du moi et de reconnaître notre interdépendance collective. Si on le considère comme un phénomène imaginaire, nous avons collectivement imaginé une pandémie mondiale, une plaie d’Egypte moderne, une invasion par un microbe apparemment étranger, dont personne ne serait immunisée et qui contribuerait à dissiper l’illusion primaire de séparation du moi et nous aiderait à affronter la réalité de qui nous sommes dans cette conspiration plus vaste.

Comme le Jung le rappelle, une « nouvelle voie » doit être découverte – cette voie qu’il comparait à une veine inconnue qui vivrait dans le corps politique plus grand de l’humanité et qui nous connecte tous. Nous serions complices en créant une tragédie aux proportions historiques si nous manquions cette opportunité dorée et cachée qui est encodée dans la pandémie du Coronavirus. 

Ce virus est destiné à nous aider à réaliser quelle relations nous avons les avec les autres, en tant que famille humaine, nous conduisant à nous rassembler pour ne faire qu’un. C’est le cadeau contenu à l’intérieur de cette maladie qui nous aide non seulement à guérir la maladie, mais contribue aussi à nous soigner nous-mêmes.

SOURCE de cet écrit : Paul Lévy sur https://lharmoniedardew.fr/le-corona-contient-sa-propre-medecine-paul-levy/

Bienfaits du rire sur la longévité

 En 1907, l’académicien Émile Faguet s’interroge sur les recommandations d’un journal médical nous donnant une panacée ; non pas tout à fait une panacée, mais un régime hygiénique universel, ce qui, précisément, et tout compte fait, pourrait s’appeler une panacée préalable, puisque l’hygiène est de la médecine préventive

Cette panacée donc, puisque panacée il y a, c’est le rire. Il faut rire, il faut rire de tout son cœur. Il faut rire, comme il faut se tenir propre ; comme il faut se tenir les pieds chauds, le ventre libre et la tête froide ; comme il faut s’abstenir d’alcool, de tabac et de la lecture de romans nouveaux, ou tout au moins éviter en ces trois choses même le commencement de l’excès. Il faut rire par devoir envers soi-même et envers ses enfants et pour leur conserver un père, avance Faguet.

Il paraît, d’après ce journal savant, « qu’il n’y a pas une partie de notre être, pas un petit vaisseau qui ne reçoive une ondée de sang dans la circonvolution d’un bon éclat de rire. Le principe de la vie va renouveler ainsi toute notre chair ; la circulation plus rapide impressionne tous les organes. Rire, c’est donc allonger notre existence en accordant ce stimulant à notre activité générale. » On voit que le journal savant, comme si souvent il arrive, est absolument d’accord avec la sagesse populaire qui depuis si longtemps a dit que rire, c’était se faire une pinte de bon sang.

Aristote et Sarcey — Francisque Sarcey (1827-1899), critique dramatique et journaliste — étaient du reste tout à fait dans le même sentiment, et Aristote recommandait la terpsis (gaieté), comme le fondement de la sagesse, et Sarcey répétait à tue-tête : « Soyez gais ! Par la sambleu ! Soyez gais ! C’est la solution », tout semblable à un médecin qui dirait à un malade : « Parbleu ! Soyez bien portant ! C’est le vrai remède ! Pourquoi tant chercher ? » Voilà qui vaut fait et je veux bien rire, écrit notre académicien. Mais encore faut-il en avoir l’occasion, et c’est sur cela qu’il faut s’entendre.

Je dis qu’il faut s’entendre à cause de ceci. Ne faut-il pas d’abord mettre hors de la question, et c’est-à-dire en dehors du rire hygiénique, ce rire particulier qui est excité par la vue de la sottise humaine ? Si ce rire là était hygiénique, plus nous ririons, plus nous aurions d’admirables chances de nous bien porter. Les ridicules, les hommes qui « apprêtent à rire », comme disaient si joliment nos ancêtres, abondent de plus en plus et semblent se multiplier comme pains et poissons. Individuellement même ils deviennent plus beaux, plus copieux, plus magnifiques, plus féconds en rires homériques pour ceux qui les contemplent et les écoutent.

Mais est-ce ce rire-là qui est bien sain ? s’interroge Faguet.

C’est le rire sardonique ; c’est le rire mêlé de malice ; c’est le rire où il entre une dose assez considérable de méchanceté, et de dédain, et de mépris, toutes choses que je m’étonnerais qui entretinssent abondamment la santé. C’est le rire de Démocrite, de qui dit Juvénal qu’il ne pouvait mettre le pied hors de sa maison et faire un pas sans éclater de rire :

Ridebat quoties de limine moverat unum
Protuleratque pedem

et de qui dit Montaigne : « J’aime mieux cette humeur que celle d’Héraclite, non parce qu’il est plus plaisant de rire que de pleurer, mais parce qu’elle est plus dédaigneuse et qu’elle nous condamne plus que l’autre, et il me semble que nous ne pouvons jamais être assez méprisé selon notre mérite. »

Oh ! oh ! s’il en est ainsi, je crois, à la vérité, qu’au temps où nous vivons nous pouvons rire « tout notre saoul », et du soir au matin, et dès que nous mettons le nez hors de notre porte, et même, entre nous, sans prendre la peine de sortir, poursuit l’académicien. Mais d’un rire qui dédaigne, et qui méprise, et qui condamne, que voulez-vous bien qui s’ensuive en fait de bonne santé et de pureté de sang ?

Aussi, je ne crois point que le Démocrite en question ait vécu plus vieux que le mélancolique Héraclite, lequel ne pouvait pas, de sa part, sortir de chez lui sans verser des larmes.

Ce rire-là étant donc écarté, nous voilà à la recherche du rire vraiment hygiénique. Il nous faut un rire qui ne soit pas celui qui pourrait être un pleurer ; il nous faut un rire qui ne soit pas celui dont parle Beaumarchais, quand il dit : « Je me hâte de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer. » Il nous faut un rire qui ne soit pas celui de La Bruyère quand il dit le plus mélancoliquement du monde : « Il faut se hâter de rire sans sujet si l’on ne veut pas mourir sans avoir ri. »

Or, ce rire-là, ce rire sans mélange, ce rire pur, ce rire intégral, ce rire sans intervention de quelque chose qui pourrait faire fondre en larmes, s’il vous plaît, où est-il ?

Est-il dans la comédie de Molière ? Bon ! voilà Musset qui nous dit que la gaieté de Molière est « si mâle », et « si profonde », et « si triste », que « lorsqu’on vient d’en rire on devrait en pleurer. » Ce n’est donc pas encore cela. Serait-ce le rire obtenu par des moyens mécaniques et nous faudra-t-il nous faire chatouiller la plante des pieds avec une plume de paon ou nous mettre en quête de l’herbe de Sardaigne ?

Car vous vous rappelez qu’il existait en Sardaigne une plante, le sardonion, qui, flairée, faisait rire d’une façon incoercible, et c’est précisément de là que vient le mot, « rire sardonique », qui, du reste, n’a pas du tout le même sens. Autant en fait « le gaz hilarant » ou protoxyde d’azote. Mais je ne crois point, ajoute Faguet, que ces moyens mécaniques, chimiques ou pharmaceutiques puissent produire autre chose que de fâcheuses maladies nerveuses. Ce n’est pas encore cela qu’il nous faut.

Que nous faut-il donc ? A bien examiner et analyser, on en vient à reconnaître une vérité qui me semble incontestable : le seul rire qui soit hygiénique est celui qui n’a pas de motif, qui est son motif à lui-même ; qui du moins n’a pour motif ou plutôt pour occasion que des choses qui ne mériteraient pas qu’on en rît. Les enfants, les gens de tempérament jovial « et non saturnien », comme dit Régnier, rient en vérité sans motif, sans raison, et il faut entendre par là sinon tout à fait pour rien, du moins pour un rien.

Dès lors, d’où vient qu’ils rient ? Ils rient parce qu’ils sont toujours sur le bord, sur le seuil du rire, pour ainsi parler ; ils rient parce qu’ils sont gais, et, en dernière analyse, ils rient par ce qu’ils sont en bonne santé.

De sorte que ce n’est pas le rire qui fait la santé, mais la santé qui fait le rire ; ou, si vous voulez, le rire fait la santé ; mais le rire n’est qu’une forme de la santé et par conséquent c’est la santé qui se fait elle-même par la manifestation d’une de ses formes. D’où il suit que nous dire : « Riez pour vous bien porter », cela revient à dire : « Portez-vous bien pour bien vous porter », maxime indiscutable et qui est le fond même de la médecine.

« Tout compte fait, disent les médecins qui vont au fond des choses, il n’y a qu’un moyen d’être en bonne santé, c’est de ne pas être malade. » La recommandation du journal de médecine cité plus haut est donc une vérité parce qu’elle est une tautologie. Il en est, du reste, de cette vérité, comme de toutes les vérités, et, dès qu’une vérité est autre que tautologique, elle devient incertaine. En fait de vérités humaines, on n’est tout à fait sûr que de A = A.

Une réflexion me vient cependant, conclut Émile Faguet, sur l’affirmation du journal de médecine précité, sur l’affirmation elle-même, en soi. Fontenelle ne riait jamais : « Vous n’avez donc jamais ri, Monsieur de Fontenelle ? lui disait-on. — Jamais ri ? C’est-à-dire… Enfin, je n’ai jamais fait Aaa ! » Bref, il n’avait jamais ri. Eh bien, il a vécu quatre-vingt-dix-neuf ans et dix mois. On me dira que s’il avait fait Aaa, il aurait très probablement atteint le siècle. Il est possible.

SOURCE : (D’après « Le Mois littéraire et pittoresque », paru en 1907)

FAIRE SA PROPRE MEDECINE

« Pour mes angines à répétition, les généralistes ne me faisaient pas passer le test pour savoir si c’était viral ou bactérien. J’ai acheté un kit de 50 tests à 50 euros. Lorsque j’ai mal la gorge, je vérifie moi-même. Si c’est bactérien, je demande les antibiotiques à mon médecin. Je dois prendre des pincettes mais j’ai trouvé un toubib qui acceptait. D’autant que s’il le faut, il me trouve des pathologies dont je ne me doutais pas », témoigne Jim, un enseignant de 38 ans.

« C’est rare que les patients fassent leur diagnostic eux-mêmes. Et quand ça arrive, ils tombent le plus souvent à côté de la plaque », commente Xavier Hurtes, chirurgien urologue à Paris.

Il n’empêche, la phrase « Je sais docteur, il ne faut pas mais j’ai été voir sur Internet » est devenue banale dans les cabinets médicaux. Alors pourquoi continuer à fouiller la toile à la recherche de symptômes, de traitements, d’effets secondaires ?

Faire des recherches pour se rassurer  

« Les ouvrages de vulgarisation, les magazines et les émissions de télévision sur la santé ont toujours intéressé le grand public. Derrière cette curiosité pour les maladies se cache l’appréhension de notre propre finitude, de la mort. Notre société de plus en plus inquiète se nourrit de cette préoccupation. Internet a amplifié le phénomène en offrant des possibilités de se surveiller, de trouver des explications, des remèdes », analyse Jacques Lucas, vice-président du Conseil National de l’Ordre des Médecins et délégué général aux systèmes d’information en santé. D’après lui, certaines personnes « digèrent » mieux l‘annonce du diagnostic fait par leur médecin grâce à leurs investigations préalables.

Le docteur Nicolas Postel-Vinay a fondé le site automesure.com qui offre la possibilité de mesurer sa santé pour mieux se soigner et prévenir certaines maladies. Il confirme le pouvoir réconfortant du web. « Dans 95% des cas, les résultats des tests rassurent les utilisateurs et dans les 5% de cas restants, le dépistage motive à consulter », précise t-il.

« Les outils connectés qui permettent de mesurer son poids, sa pression artérielle, sa glycémie, possèdent une utilité médicale qui précède l’émergence du numérique. Mais ils n’ont évidemment pas d’intérêt pour des patients en « bonne santé ». Tout au plus, certaines données (calories, nombre de pas…) peuvent induire des comportements favorables pour quelques temps » observe le Dr Vinay.

Jim le reconnaît : sa quête d’information est angoissante mais il y voit le prix à payer pour améliorer sa santé en exerçant une forme de contrôle sur la consultation qui va suivre. En somme, Internet peut servir l’intérêt du patient s’il permet de renforcer la confiance envers le médecin ou d’adopter une meilleure hygiène de vie. A condition de savoir consulter quand le besoin est réel.

S’informer oui, s’auto-diagnostiquer Peut-être pas… 

« Chercher des explications, s’informer sur d’autres options thérapeutiques, sur les effets d’un traitement, oui. Faire son diagnostic tout seul, non. Cela se passe très mal, les gens s’affolent, pensent à tort qu’ils ont une maladie grave. Il faut une formation globale pour mettre en balance les différentes informations », résume Dominique Dupagne, médecin généraliste et fondateur du site médical Atoute.org.

Pour se renseigner à bon escient les patients ont aussi intérêt à connaître les rudiments de la recherche sur Internet.

« Croiser ses sources doit être un réflexe pour les personnes qui ont parfois tendance à se fier à un seul site ou une publication », conseille le Dr Lucas. « Regarder qui est derrière la publication aussi. Mais les gens ne sont pas idiots. Ils croisent leurs lectures avec l’avis de leur pharmacien, le témoignage d’un voisin et le mélange de tout ça est parfois assez pertinent » ajoute le Dr Dupagne.

Jim livre sa méthode pour juger les informations glanées sur la toile : « Si ce sont des thèses, je m’y fie à 99%. Si ce sont des avis de toubibs, je m’y fie à 70%. Si ce sont des avis dont je n’ai pas les sources, comme un forum ou site d’info grand public, je m’y fie à 40% ». « Les gens ont compris qu’il ne fallait pas tout croire sur Internet. D’ailleurs le ton des patients est devenu moins péremptoire », affirme le Dr Hurtes.

Reste à oser confronter sa propre petite enquête à son médecin.

Pour aller plus loin – source de l’article ; https://www.psychologies.com/Culture/Ma-vie-numerique/Articles-et-Dossiers/Sante-sur-Internet-jusqu-ou-peut-on-etre-son-propre-medecin

Attention à l’automédication 

Le Dr Lucas déconseille fermement la consommation de substances (présentées ou non comme des médicaments) commandées sur Internet sans demander un avis préalable à son médecin.

Vous pouvez partager ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer les sources et le site de Francesca :  https://medecinehistorique.wordpress.com/

CHAQUE CRISE EST UNE PETITE MORT

petite mort…

C’est ici qu’il serait intéressant de se pencher, à nouveaux frais, sur ce que l’on appelle une « révolution ». Étymologiquement, il est dur de ne pas s’apercevoir qu’il s’agit d’un retour à l’évolution, c’est-à-dire d’une crise qui nous traverse et qui emporte tout ce qui nous empêchait de continuer à évoluer, tout ce qui nous bloquait dans une attitude statique et sclérosante : bref tout ce qui nous empêchait de vivre. La révolution, sous forme de crise (pensons au concept grec de « crisis » : l’instant critique où il faut juger, se juger, parce qu’on ne peut plus continuer comme avant), balaie tout cela d’un revers de la main. Il n’est plus possible de reproduire l’ancien, de se conforter paisiblement dans son inertie, de vivoter. Véritable tempête intérieure, l’expérience de mort imminente est bien une révolution, et il pourrait être intéressant de la voir comme une occasion donnée à la personne de sortir de l’impasse dans laquelle elle s’était elle-même enfermée à un moment de sa vie.

Ici, l’analyse Jungienne de la maladie ou de la crise peut nous apporter un éclairage alternatif sur le phénomène. La maladie (et notamment la maladie psychique, telle la névrose ou la psychose), affirme Jung, ne peut s’expliquer de manière simplement mécanique, à savoir comme la conséquence nécessaire d’un ensemble de causes corporelles ou psychiques (j’ai mangé tel aliment auquel je suis allergique, j’ai donc eu tel symptôme pathologique). Elle pourrait trouver une forme d’explication plus aboutie dans le sens qu’elle revêt dans la vie de la personne, c’est-à-dire dans sa fonction, dans sa signification et dans la direction qu’elle donne à la personne. La maladie serait alors à la fois un symptôme du déséquilibre, un signal que quelque chose ne peut plus continuer ainsi ; et une occasion de changement, une chance de changer nos positions et de nous remettre enfin en route. Bref : d’évoluer.

Mais pourquoi a-t-on besoin d’une telle crise pour accepter le changement ? Parce que, aux dires de Jung, la conscience est « misonéique » : elle résiste naturellement au changement par peur de l’inconnu, de la nouveauté, de l’inédit. Elle préférera mille fois reproduire l’acquis, et ce même si cet acquis est ce qui l’enfonce dans l’inertie, dans le déséquilibre et dans la souffrance.

La névrose, cette maladie psychique qui fait vaciller l’impression de contrôle de la conscience, est alors une occasion pour l’individu de se remettre en question et d’accepter de mourir à ce qu’il était, ou plutôt à ce qu’il se disait qu’il était. Déjà, dans le rêve, des messages nous arrivent, que nous n’écoutons souvent pas assez. Tant pis : la vie frappe plus fort et nous offre une occasion un peu plus… pressante : l’allergie, ou encore la maladie…

Nous ne voulons toujours pas écouter ? L’accident est là pour nous forcer un peu la main, pour nous bousculer un peu plus. Il est étonnant de constater à quel point notre liberté ne tient qu’à un fil, quand on comprend que lorsque nous résistons au mouvement irrépressible de la vie (mouvement qui se nomme « évolution »), la vie nous force un peu la main en nous encourageant à choisir le changement plutôt que l’inertie réconfortante. Et plus nous résistons, plus nous perdons notre libre-arbitre, puisque la vie se fait plus dure, plus oppressante.

Existe-t-il une Vie après la Mort ?

Mais de quelle « vie » parle-t-on ici ? Ne s’agit-il pas de simples croyances anthropomorphiques, qui font peser sur la vie – simple processus mécanique de transformation permanente de toute chose – le poids des représentations humaines ? Que nous ayons parfois l’intention de faire telle ou telle chose, d’accord ; mais n’allons pas projeter sur la « vie » de telles intentions, et en faire quelque chose d’intentionnel, de personnifié, de « conscient » ! Loin de moi l’idée d’imputer des intentions à la vie, en en faisant quelque chose d’extérieur à nous.

C’est bien de notre vie que je parle, c’est-à-dire du mouvement de notre conscience, qui se traduit en acte par l’ensemble des possibilités que nous nous offrons à chaque instant (et cela même si, paradoxalement, nous n’en sommes pas toujours totalement conscients), de vivre des expériences. Notre vie, la Vie, quelle importance au final ? Pourquoi vouloir décider si notre conscience est différente du mouvement-même de la vie, ou bien si elle lui est consubstantielle ? Tout ceci n’est que croyance, dans un sens ou dans l’autre : affirmer que notre conscience est individuelle, coupée de l’élan vital qui nous a mis au monde et qui nous transporte à chaque instant, est tout aussi indémontrable que le contraire. Je choisis, pour ma part, de croire que les découpages faits par mon intelligence s’effacent devant l’ampleur de la vie : je choisis donc de croire que ma vie et la vie ne font qu’un ; et que ma conscience dépasse très certainement et très largement les bornes de ce que je peux appréhender de moi à chaque instant.

Quel parallèle faire entre cette analyse très hypothétique, et le vécu des EMI ? L’expérience paroxystique ne peut certes pas être expliquée en terme de « maladie » : elle n’est pas un état pathologique, bien au contraire. L’individu n’a certainement jamais (et n’aura peut-être plus jamais) eu l’occasion de se sentir aussi libre, autant en accord avec la vie et avec lui-même, aussi rassemblé que dans l’expérience. Mais il y a un point commun évident : c’est la notion de crise.

Si on considère l’EMI comme une occasion offerte à la personne (ou que la personne s’offre…) de retrouver le mouvement de la vie, de révolutionner sa vie, ou encore de renaître à la vie de manière authentique, alors l’EMI n’est qu’une forme parmi d’autres de stratagème que la vie peut mettre en place pour nous bousculer et nous pousser en avant. Mais quelle ampleur revêt le changement, dans une telle expérience !

Quelle mort n’avons-nous pas à vivre, quand nous quittons notre corps pour entrer dans un état de conscience incommensurable avec tout ce que nous avons pu vivre auparavant ! En réalité, la seule mort que nous ayons pu vivre auparavant, et qui revêt une telle intensité, c’est peut-être notre naissance elle-même (ou plutôt ce que nous appelons notre naissance, oubliant ainsi toutes les naissances que nous pouvons vivre ensuite ou que nous avons vécu, auparavant, dans notre vie).

En effet, si l’on accepte d’ouvrir les yeux sur les découvertes étonnantes d’un psychiatre tchèque, Stanislav Grof, qui a mené pendant des années des expériences en état modifié de conscience pour amener ses patients à opérer une régression dans leur vie passée, à la recherche des traumatismes qui les ont marqués, on s’aperçoit que l’événement fondamentalement traumatisant pour tout individu, c’est la naissance originelle. Non seulement, dit Grof, nous avons tous gardé un souvenir (bien caché au fond de notre inconscient) de cet événement « tragique » ; mais nous avons gardé avec lui l’idée de notre propre mort, de la mort à ce que nous étions, auparavant, dans le ventre de notre mère (un fœtus en symbiose avec l’être qui le nourrit physiquement et psychiquement : le paradis, quoi !). Cette première naissance est donc d’après Grof notre première initiation, certes conditionnant notre manière d’appréhender l’existence, mais en même temps nous démontrant quelle énergie nous avons pu développer pour surmonter une expérience de la mort, notre première expérience de la mort.

Voilà pourquoi le nouveau-né, après une telle épreuve, a besoin d’un soin et d’un réconfort tout spéciaux, de la part de son entourage le plus proche, le plus aimant. Ce que l’expérienceur, au retour de son initiation, ne rencontre pas toujours, très loin de là, puisque c’est plutôt l’incompréhension, le doute et la peur déguisés en mépris qui s’agitent autour de cet extra – terrestre.

Mais ce que l’on oublie aussi très souvent, c’est le potentiel d’apprentissage que peut recevoir celui qui accompagne cette renaissance, cette « réincarnation », tout comme ce n’est pas pour rien que nous nommons « sage-femmes » ceux et celles qui accompagnent le nouveau-né dans la révolution qu’il vit à sa naissance. On pourrait, ici, faire un parallèle évident avec les enseignements que reçoivent ceux qui, telle Elisabeth Kübler Ross, acceptent d’accompagner les personnes mourantes dans les dernières étapes de la vie, juste au moment où elles entreprennent de mourir à ce qu’elles étaient, et qu’elles réapprennent ce qu’elles savaient depuis leur naissance mais qu’elles avaient consciencieusement oublié : à savoir le formidable élan de vie qui les pousse en avant, qui les pousse au changement.

Accepter ce qui vient, inconditionnellement. Ne pas résister. Vivre pleinement l’instant. Autant d’enseignements que les « nouveaux-nés », les « mourants » et les expérienceurs –  qui vivent donc les deux phases de ce même processus – peuvent nous apporter, si nous voulons bien les écouter. Et voici cet enseignement, d’après moi : en refusant la mort qui accompagne chaque changement dans notre vie, c’est l’Enfant en nous, avide de découvertes et d’expériences, que nous tuons en réalité. Et en nous enfermant toujours un peu plus dans l’inertie de nos habitudes sécurisantes, c’est le mouvement de la vie que nous refusons. Or qu’est-ce que l’inerte, si ce n’est le « mort », ce qui n’est plus habité par la vie ?

Renaître à la vie n’est pas si facile…

Mais voilà, tout n’est pas si rose pour l’expérienceur qui renaît à la vie. Et premièrement, parce qu’il y a une chose qu’il aurait bien voulu abandonner, qu’il a d’ailleurs joyeusement abandonné lors de sa « décorporation » : son propre corps. C’est ici que le terme « vêtement usé » prend tout son sens pour celui qui a vécu la « délivrance » de laisser son corps et de continuer la route, indifférent, sans lui. Il faut dire que, bien souvent, ce corps n’est plus très fonctionnel, étant sérieusement abîmé par l’épreuve qui a occasionné l’expérience. Il faut dire aussi que parfois on s’y accroche encore, par peur de l’inconnu, par peur de l’anéantissement, par refus de laisser derrière soi cette identification de tant d’années. C’est peut-être là qu’il faudrait comprendre le caractère négatif, voire proprement infernal, de certaines expériences : le refus d’abandonner ce qui pourtant n’est plus, engendre toujours l’état d’esprit que l’on projette ensuite sur son environnement, dans une sorte de scénario de film d’horreur. Toujours est-il que pour celui qui accepte le changement, le vêtement ne sert plus, il n’y a donc plus rien à faire de lui ; et c’est souvent avec joie qu’il l’abandonne et qu’il meurt à son propre corps.

Oui mais il faut le réinvestir, ce corps, malgré son sale état, malgré le sentiment d’enfermement que l’on ressent quand on l’enfile à nouveau comme un gant (mais alors un gant tout rapiécé, étroit et humide…), malgré l’impression de retour en arrière, de régression, d’involution. Et  comprendre que la mort que l’on a vécue ne comprenait pas l’abandon de notre corps, que celui-ci peut encore servir et qu’on devra l’utiliser à nouveau, pour faire du nouveau justement, c’est tout bonnement insupportable, du moins dans les premiers temps. Il faudra s’y habituer, il faudra travailler ce corps et le faire à nouveau sien pour poursuivre sa propre évolution.

Si l’EMI a donc quelque chose de proximal avec ce que l’on nomme « la mort » (la dernière en cette vie incarnée en tout cas), c’est donc dans ce sentiment d’abandon joyeux de ce que nous quittons ; sentiment proprement incompréhensible pour ceux qui restent, et qui souffrent la perte de l’être cher, qui refusent bien souvent de mourir à la relation qu’ils aimaient tant. Quant à celui qui part, si du moins il accepte d’abandonner le passé, donc de s’abandonner au présent, à l’instant présent, la mort ne doit pas représenter un tel effroi pour lui.

Et c’est peut-être là l’une des raisons pour lesquelles la grande majorité des expérienceurs n’ont absolument plus peur de la mort. La question n’est pas de savoir s’ils ont vécu ou non un « au-delà » (au sens trop usité d’un autre monde, d’une vie après la vie ou encore d’un paradis céleste tel que peut le décrire la religion) et en sont revenus. La question n’est même pas de savoir s’ils sont, ou non, morts (toujours dans le sens usuel et grossier que l’on donne à la mort). Il semble évident que ce qu’ils ont vécu est bien au-delà de la conscience perceptive usuelle, bien au-delà des mots et des concepts, bien au-delà de toute expérience « terrestre ». Quand la conscience fait unité avec la vie, quand les frontières que place notre intelligence entre le soi et le Tout s’effacent, c’est bien au-delà de tout ce que l’on peut imaginer, qu’il faut placer l’expérience. Mais ce qu’emportent avec eux les expérienceurs, à mon humble avis, c’est justement d’avoir fait une authentique expérience de la mort (dans le sens que j’ai tenté de développer ici), c’est-à-dire de l’abandon, du lâcher-prise, et par là-même de la joie de retrouver le mouvement de la vie qui continue quand on accepte de mourir à ce que l’on était, quand on accepte de vivre vraiment.

Conclusion…

Petite mort, grande Mort : petite vie, grande Vie : autant de découpages que notre intelligence conceptuelle opère dans le courant de la vie. Autant de fossés qu’elle creuse entre nous et la vie, entre notre conscience et ce que l’on vit. En réalité seule la vie existe, pourrions-nous dire, puisque ce que nous nommons « mort » n’est qu’un processus vital, un processus qui fait partie du processus vital. Il s’agit d’abandonner de ce qui ne sert plus, ce qui est trop usé, ce qui empêche l’évolution. Ou, pour le dire autrement, il s’agit de quitter l’arrêt, de reprendre le mouvement, d’en finir avec l’inertie qui nous fait « mourir à petit feu ».

Mort lente, refus de la vie, jour après jour renouvelée ; ou bien mort brutale, accident, formidable occasion d’abandonner enfin cette mort lente et de coller à nouveau au mouvement de la vie : que voulons-nous choisir ? Comment voulons-nous vivre ? A nous de le décider, sachant bien que le choix est peut-être déjà fait, bien malgré nous, et souvent contre nos aspirations les plus superficielles : c’est le choix de la vie.

« Avoir le regard de l’aigle des montagnes,
c’est voir au-dessous de soi un paysage où les
frontières que nous imaginions exister entre la
vie et la mort se confondent et se dissipent.
(…) Ce que, dans notre ignorance, nous appelons
« vie » et ce que, dans notre ignorance, nous
appelons « mort » ne sont que les aspects
différents de cette plénitude et de ce mouvement.
(…) Ce qui fait le caractère unique et la puissance
des enseignements des bardos, c’est qu’en faisant
la pleine lumière sur le véritable processus de
la mort, ils nous révèlent, par là-même,
le véritable processus de la vie. »

Sogyal Rinpoché – Le livre tibétain de la vie et de la mort

SOURCE : Patrick Sorrel Philothérapeute et praticien en respiration profonde – Grenoble (Isère) France

Facilitateur d’apprentissage et enseignant en philosophie – Site web : www.patricksorrel.com

Tous Guérisseurs en puissance

Sommes-nous tous guérisseurs ?

 Sans être chaman sibérien, “chirurgien psychique” brésilien ou barreur de feu languedocien, nous aurions tous, à des degrés divers, des dons de guérison.

Développer ses dons Une formation didactique, pratique et un travail personnel sont indispensables.

Si vous souhaitez en faire votre métier, cherchez un guérisseur reconnu et devenez son apprenti. Ces pistes sont proposées par Clare Munday, oncologue ; James L. Oschman, auteur de Médecine énergétique (Sully) ; Patrice Gros, enseignant de reiki traditionnel ; Pierre Lessard, auteur d’Éveillez votre pouvoir de guérison (Le Jour), Barbara Ann Brennan, créatrice de la Barbara Brennan School of Healing.

La maison est la représentation du corps. On y retrouve des fonctions organiques, comme manger ou dormir, mais pas seulement. Chaque être humain cohabite avec son inconscient. De la même manière, chaque habitat comporterait un espace invisible, dans lequel il se passerait des choses.

La médecine symbolique considère que ces phénomènes sont la manifestation de l’inconscient de l’habitant, qui projette chez lui ce qui se passe en lui. Testée et validée durant de nombreuses années, la méthode empirique de Rose et Gilles Gandy se définit comme une harmonisation habitat-habitant. Inspirée du feng shui, elle s’appuie sur les découvertes de la psychologie moderne pour décrypter les liens refoulés entre santé et logement. Complémentaire des approches thérapeutiques conventionnelles, elle détecte – à domicile – les dysfonctionnements qui causent malaises et troubles au quotidien. Ses éléments de réponse sont intéressants face au burn-out ou à la polyarthrite.

Vivre dans un ventre

Au commencement était le paradis aquatique du giron. Nos ancêtres, les premiers hommes, avaient trouvé refuge dans des grottes pour se sécuriser. Aujourd’hui, les abris se déclinent à l’infini : « Les villages sont devenus des villes puis des mégalopoles qui attirent à elles, comme des ventres, des foules de plus en plus nombreuses. Le principe de sécurité de l’emploi aussi est un ventre », nous dit Gilles Gandy. 

Se protéger pour survivre est la quête de l’être humain.

Toit essentiel au-dessus de la tête, la maison imprime en ses murs les projections vitales de son occupant.

Nous avons en nous des forces insoupçonnées qui nous aident à guérir. Cette conviction a toujours été celle des thérapeutes traditionnels. C’était aussi celle des médecins grecs.

Hippocrate voyait en chaque patient un cas singulier et cherchait avant tout à stimuler l’effort spontané par lequel son organisme malade cherche à se rétablir. Aujourd’hui, sous la poussée des neurosciences, cette intuition retrouve un nouvel éclat car on comprend mieux comment l’esprit et le corps interagissent. Les études sur l’effet placebo ont ainsi pu démontrer que lorsqu’un patient a une attente positive par rapport à un traitement, dont il ignore qu’il est vide de toute substance active, la zone de son cerveau chargée d’inhiber la sensation de souffrance est suractivée, quand celles impliquées dans le ressenti de la douleur sont sous-activées. On discerne mieux aussi l’importance des émotions, des pensées négatives et du stress. Ce dernier faisant désormais figure d’ennemi caractérisé de nos facultés auto-restauratrices.

Une approche multidimensionnelle et individualisée 

Cette prise de conscience accompagne l’évolution de la situation sanitaire. En raison de la diminution des maladies aiguës et du vieillissement de la population, les maladies chroniques sont devenues la première cause de mortalité dans le monde (responsables de 60% des décès). Or le système médical actuel est mal adapté pour les soigner.

Les consultations sont de plus en plus courtes : 23 secondes, c’est, en France, le temps de parole moyen du patient avant que le médecin ne l’interrompe pour diriger l’entretien. Et les protocoles, de plus en plus techniques, standardisés, et déshumanisants. « Alors même que les affections de longue durée – comme le diabète, l’asthme ou les douleurs articulaires – nécessitent des consultations approfondies, une approche multidimensionnelle et individualisée et une prise en charge du terrain avec des molécules et des soins ad hoc », fait valoir le Dr Philippe Tournesac, directeur de l’Institut de médecine intégrative de Nyon, en Suisse.

Médecine intégrative ou médecine « corps-esprit » : telle pourrait bien être la médecine de demain, forte de son articulation entre, d’une part, la médecine scientifique conventionnelle (allopathique) et toute son expertise en matière de diagnostic (via les analyses de sang et l’imagerie médicale), de médicaments incontournables (qu’on pense à l’insuline ou à la pénicilline) et de recours à la chirurgie.

Et, d’autre part, les médecines complémentaires, appelées aussi médecines alternatives, naturelles ou douces, de plus en plus plébiscitées par les patients. Notamment, parce qu’elles offrent un recours à la médecine classique quand celle-ci n’a comme seule solution qu’un traitement médicamenteux aux effets iatrogènes (indésirables) jugés trop lourds. Et parce que leur approche holistique est davantage attentive aux personnes, à leurs modes de vie et à leurs parcours.

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3 ANIMAUX POUR 1 VIRUS

Le serpent exprime la connaissance ou l’ignorance.

Présent dans l’ensemble des cultures à travers le Monde, le serpent exprime la connaissance ou l’ignorance. Caducée, bâton d’Asclépios, ouroboros, serpent de la bible ou Adisesa indien, il évoque le poison-remède (pour la conscience). Toute nature de savoir incomprise s’apparente au venin, au poison de la confusion maintenant la pensée dans les ténèbres. La guérison s’obtient par la vision pure ; l’entendement précis du langage verbal et des autres formes de communication auxquelles nos esprits sont soumis.

La chauve-souris dormant tête en bas, invite à inverser les valeurs du monde

Associée au vampire qui aspire notre énergie, la chauve-souris dormant tête en bas invite à inverser les valeurs du monde conditionné pour sortir de la torpeur ambiante et s’éveiller au réel. Ce chiroptère volant la nuit symbolise la maîtrise des cieux de l’esprit, et la vision de ce qui est caché. Les ultrasons qu’il émet renvoient au subliminal : ce dont nous sommes témoins sans que notre niveau de perception ordinaire n’en tienne compte.

 Le pangolin, l’animal-esprit archétypal 

Le méconnu pangolin cumule tant de caractéristiques qu’il pourrait incarner l’animal-esprit archétypal. Son corps de poisson rappelle l’eau, élément de l’âme (Jésus marchant sur l’eau symbolise la maîtrise de l’esprit). Il marche sur la terre ferme, mais comme un oiseau, habite dans les arbres. Rassemblant les attributs des êtres aquatiques, terrestres et célestes, ce petit être est considéré comme un véritable univers spirituel. D’autant qu’il ne donne naissance qu’à un seul petit à la fois, symbolisant l’esprit créateur échappant à la complexité et à la multitude, revenu à la source de sa propre pensée.

Une parfaite allégorie de l’entrée dans la démence et dans l’aveuglement

Dans la sphère de l’esprit, l’animal, du latin anima, souffle-âme, représente l’être humain. Les caractéristiques relevées chez un animal choisi reflètent des traits psychologiques, et autres clés de compréhension fondamentales. Spirituellement, manger signifie croire, comme certain(e)s consomment à la messe le corps du Christ pour matérialiser leur ingestion du dogme. L’apparition de cette récente maladie, et son « histoire » constituent une parfaite allégorie de l’entrée dans la démence et dans l’aveuglement. D’ailleurs, personne ne s’étonne qu’en Chine, l’alerte virale ait été officiellement donnée par un ophtalmologue.

Les morts reviennent sur Terre, lorsqu’il n’y a plus de place en enfer. Cette théorie du phénomène zombie, métaphore de la perte de sens, illustre à merveille l’actualité.

L’enfer représente la connaissance incomprise par laquelle le peuple, ou l’individu pense et agit de façon irraisonnée. Le mort-vivant symbolise l’être humain dépourvu d’autonomie, appliquant avec zèle toute ordonnance de l’État. À l’égal d’une personne possiblement atteinte du coronavirus, le zombie contamine son prochain sans avoir conscience de sa maladie. Quelle meilleure allégorie de la démence ? 

Les informations perçues

Nos esprits conformés depuis la petite enfance par l’éducation scolaire ont été entraînés à ne considérer qu’une part des informations perçues. Pourtant nous ne sommes pas idiot(e)s. L’intuition pressent ce que l’intellect ne saisit pas. La part de connaissance incomprise se transforme en inconscient, et rejaillit dans nos comportements et dans nos actes. 

Lorsque le gouvernement a prononcé cette interdiction de sortir, ou cette obligation à rester enfermé(e)s, les jeunes ont immédiatement réagi en s’exprimant sur les réseaux sociaux. Beaucoup se sont rasé le crâne, comme les moines ou les militaires, signe d’obéissance. La profusion de photos de soi enfant ou bébé reflète la recherche de pureté (mentale). Jésus, Krishna, Bouddha et autres avatars sont avant tout des enfants, symbole d’un esprit libre et non encore corrompu. Enfin, laissons à votre interprétation le troisième phénomène majeur ayant déferlé sur internet : ce soudain engouement pour le papier toilette. Voici où nous en sommes. Là où l’esprit zombiesque ne voit qu’un trait d’humour, les rares survivant(e)s perspicaces comprennent ce qui régit les apparences. Oui, on nous dit de la merde. Plutôt que l’admettre, jouons avec du PQ.

Corona signifie couronne (en latin), haut symbole spirituel. Figure omniprésente dans les religions d’Abraham, le roi évoque l’éveil (de la conscience). Bouddha fils de roi, légende « arthurienne, » mythe d’Oedipe, Socrate condamné à mort par les régnants, à l’égal de Jésus…

Quand allons-nous assembler le puzzle ? Intégrer la connaissance afin de rétablir l’unité en notre esprit fragmenté ? La symbolique est une véritable méditation. Par son étymologie indo-européenne, virus a pour sens « poison ». Le poison de la couronne pourrait être une allégorie de la réalisation spirituelle : lorsque je reconnais la nature du poison (le mensonge), je pense par moi-même et deviens le roi. Si je ne vois pas la teneur de ce poison, j’en deviens victime, obéissant à d’autres rois. 

Du pain et des jeux

La difficulté sans doute consiste à transcender. Dépasser le niveau de réflexion massif et ambiant pour accéder au stade de l’objectivité. À ce dessein, empruntons la lumière du mythe romain. Le pain exprime la nourriture spirituelle ; la croyance. Les jeux, le divertissement. Tant que nous réfléchissons à partir de données imposées, nous jouons le jeu de l’illusion. Pourquoi et comment, à l’ère de l’intelligence artificielle, les déclarations et mesures entourant une crise sanitaire s’avèrent-elles si contradictoires ? Peut-être le but n’est-il pas plus de nous protéger que de nous informer. Un couple présidentiel régulièrement associé au théâtre.

Une scène politique, médiatique, ou du show-business, pulvérisant sans cesse et sans complexe les frontières de l’éthique. Nous assistons à un spectacle permanent. Quelles sont les conséquences de l’information, sinon augmenter soit notre soumission, soit notre sentiment d’impuissance ? Car nous n’avons aucun pouvoir d’agir. Seulement celui de penser, et d’être. 

Lorsque le mal ronge l’esprit, quel autre remède que la réflexion ? À l’heure des ténèbres, quoi de plus précieux que la lucidité ? Alors prenez soin. Dans sa complétude (étymologique), dérivée de « somniare », soin signifie autant songer (réfléchir – ou rêver) que soigner.

SOURCE de cet article ;: https://lemouvement.info/2020/03/26/le-virus-de-la-couronne-episode-1/

LA MEDECINE DE L’INTERIEUR

Nous avons tous en nous le pouvoir de nous soigner, affirme depuis des millénaires la médecine chinoise. Dans leur livre « Aide-toi, ton corps t’aidera », Anne-Marie Filliozat et Gérard Guasch démontrent combien corps et esprit sont liés et expliquent, exercices à l’appui, comment mieux nous écouter pour devenir pleinement acteur de notre santé.

Exercice : le sourire intérieur

Foie, cœur, rate, poumon et reins sont, d’après la tradition taoïste, nos « organes trésors ». De leur harmonie dépend l’équilibre énergétique de notre corps. Les vieux maîtres chinois en étaient convaincus : visiter par la pensée chacun de ces organes en leur transmettant la douce énergie du sourire nous aide à les maintenir en bonne santé et à éliminer les émotions négatives qui peuvent les perturber.

La plupart d’entre nous ne prenons pas la mesure de la fabuleuse richesse des interactions continuelles qui nous maintiennent habituellement en bonne santé. Nos cellules communiquent en permanence.

Chacune fait son travail spécifique et, en même temps, participe au « projet collectif » par le biais d’une information circulante, omniprésente.

L’ensemble de nos mécanismes internes de régulation représente notre médecin intérieur qui s’efforce de nous maintenir en bonne santé. Les médecins de l’Antiquité en avaient conscience, eux qui disaient : « Primum non nocere », « D’abord ne pas nuire » !

Ce qui signifie aussi : d’abord ne pas entraver l’action naturelle des mécanismes du corps. Comment entendre ses messages ? En prêtant plus d’attention à ses manifestations : douleur, manque d’appétit, troubles du sommeil… C’est ainsi que notre corps nous dit si quelque chose ne va pas ou commence à ne pas aller très bien. Et généralement, nous n’en tenons pas compte. Or, si le bien-être est peut-être pour plus tard, le mieux-être, c’est tout de suite qu’il convient de s’en occuper. Une douleur est plus facile à soigner dès ses premières manifestations. Un léger déséquilibre biologique est plus facile à corriger qu’une maladie déjà établie.

Par notre pensée, nous pouvons relâcher nos muscles, apaiser notre esprit et développer dans notre mental des images spécifiques qui vont stimuler notre système immunitaire, soulager une douleur, inviter un organe à mieux fonctionner.

s’entraîner à voir l’intérieur de son corps 

On retrouve ces pratiques dans diverses traditions. Certaines sont enseignées depuis des siècles par les vieux maîtres taoïstes en Chine. Elles font partie de ce qu’ils appellent les « exercices de santé et de longévité », dont beaucoup se transmettaient par voie orale, de maître à disciple, comme de grands secrets. J’aime beaucoup l’une d’elles, nommée le sourire intérieur [lire plus bas].

Elle associe à la représentation mentale de nos principaux organes l’idée que le sourire bienveillant porté sur eux, comme on le porte sur un enfant, est une source d’énergie qui nourrit leur bon fonctionnement et préserve notre capital santé. Il est vrai qu’en usagers parfois abusifs, nous exigeons souvent un surcroît de travail de certains organes – cœur, foie, reins, estomac, par exemple – sans nous occuper de l’équilibre de l’ensemble. S’imaginer ses organes, penser à leur bon fonctionnement, dialoguer avec eux, c’est une façon d’être plus, et mieux, conscients du trésor qu’est notre corps.

Se brancher

Se connecter à la source d’énergie universelle nécessite de mettre le mental de côté pour recevoir l’information et éviter de la filtrer. Passer ses mains sur le corps d’une personne et réussir à trouver ce qui est perturbé n’est ni un processus intellectuel ni le fruit d’un raisonnement neurologique. Il faut pour cela se laisser aller à une autre forme de sensation, se laisser guider.

Adopter la juste posture

Dans l’enseignement du reiki, la pratique du gasshô amène un lâcher-prise, une ouverture, et nous relie à l’espace du cœur. Asseyez-vous, le dos droit, le plus détendu possible. Joignez les mains, paumes l’une contre l’autre, au niveau du sternum. L’esprit centré sur votre posture, respirez en conscience. Avec de l’entraînement, vous pourrez rester ainsi une quinzaine de minutes sans tension – l’enjeu étant de tourner votre attention vers l’intérieur. Selon la médecine chinoise, cette posture harmonise les énergies yin et yang et les deux hémisphères cérébraux. Elle nous connecte aux sentiments de gratitude et d’amour-compassion, renforce l’énergie de la loge du poumon (dont l’émotion prédominante est la tristesse lorsque celle-ci est affaiblie) pour pouvoir ensuite « respirer la vie à pleins poumons » ! Ce « geste attitude » favorise l’empathie spirituelle, qui n’est pas d’être en lien seulement avec la douleur des personnes soignées, mais aussi avec leur nature profonde.

Dialoguer avec ses cellules

Avant de s’occuper des autres, il est important de déployer son propre potentiel de guérison et d’apprendre à en percevoir les signaux en soi. Pour pratiquer « l’écoute des cellules », allongez-vous confortablement dans un endroit calme. Commencez par vous détendre, puis portez votre attention sur la partie de vous qui est douloureuse ou affectée. Ce peut être votre foie, votre épaule, votre dos, mais aussi votre tristesse, votre impatience, etc. Demandez-lui : « Quel message veux-tu me transmettre ? » Écoutez en silence, sans interpréter, sans justifier.

Cela nécessite une disponibilité à tout entendre, sans vous opposer et sans culpabiliser. Il est fort probable que vous n’entendiez pas lors de la première séance. Vous chercherez peut-être à avoir le contrôle ou à obtenir une réponse immédiate qui ne bouscule pas trop votre vie et vos habitudes. Avec le temps, en établissant une relation d’intimité avec votre corps et votre psyché, vous apprendrez à reconnaître leur voix. Pour que la complicité s’établisse plus facilement, vous pouvez aussi dialoguer avec vos cellules lorsque vous êtes en bonne santé. Vous découvrirez que certains aliments, comme certaines activités, sont fort prisés par elles.

Propos recueillis dans le magazine « Psychologie Mag »

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