Pour une guérison complète

Nous avons un potentiel extraordinaire à l’intérieur de nous. Mais il est cadenassé par notre éducation, nos croyances et nos certitudes. Or, ceux-ci ne sont que des miroirs aux alouettes qui nous cachent notre véritable nature.

Les maladies sont là pour que nous prenions conscience des capacités présentes en chacun de nous. Si nous suivons le chemin qu’elles nous indiquent, elles nous mèneront vers le véritable bonheur et le retour au Divin

Il ne faut pas renier pour autant la médecine conventionnelle qui peut nous aider sur la route de cette guérison. Mais, ne nous contenter que d’elle pour guérir constituerait une grave erreur.

Lors d’une maladie, tout l’être aspire à guérir.  Mais il ne s’agit pas ici que d’une guérison du corps, elle doit également intéresser l’esprit et surtout l’âme.

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Tout a déjà été écrit par les plus grands Sages de l’humanité. La différence est qu’aujourd’hui, nous en avons les preuves scientifiques. Sachant cela, il est temps pour nous de prendre conscience de ce que nous sommes et que nous changions les paradigmes de notre santé et aussi de notre société.

La santé n‘est pas une situation immobile et figée. Tout au contraire, il s’agit d’un état variant continuellement entre deux extrêmes qui délimitent la normalité, un extrême en hyper – et l’autre en hypo…fonctionnement. Car la vie, c’est le mouvement. Il convient que l’organisme puisse s’adapter aux variations de l’environnement. La santé se situerait donc dans ce créneau, et la maladie surviendrait lorsque la personne sortirait de ces extrêmes ou les dépasserait. Par exemple, le stress présente une situation d’hyperfonctionnement de l’organisme face à une situation conflictuelle, ce qui constitue une réaction saine et logique. Mais il ne doit pas demeurer trop intense, ni trop prolongé, sinon des problèmes de santé surviendront.

Nous arrivons sur Terre avec des programmes erronés dont nous devons nous débarrasser. Cela fait partie de notre mission, avec d’autres éléments comme développer l’amour ou acquérir de nouvelles connaissances. Ces programmes sont comme des virus informatiques qui nous poussent à prendre de mauvaises décisions… à vivre dans l’ombre du Divin. Si nous y résistons et que nous les effaçons, nous sommes en train de réaliser notre mission. Notre âme, notre esprit et notre corps sont en équilibre avec la conscience universelle. Nous demeurons alors en bonne santé. Et notre évolution nous emmène toujours plus près du Divin. Nous sommes bien et heureux.

Il est temps que les choses changent. Car cette médecine actuelle enferme les personnes malades dans un faux-semblant de guérison. En soignant les maladies sans tenir compte de la personne, en soignant les maladies sans tenir compte de leur cause profonde, elle ne fait que donner une impression de rétablissement, privant les personnes de l’évolution spirituelle que leur aurait apporté la compréhension du sens véritable de leur maladie. Nous pourrions dire qu’elle nous vole notre santé en ne nous montrant que le petit bout de la lorgnette.

Réduire l’être humain à un corps matériel, réduire la maladie à son aspect physique tout comme réduire nos comportements à notre seule sexualité… tout cela est beaucoup trop réductionniste. Car nous sommes des entités vivant dans les énergies qui s’écoulent autour de nous et en nous. Nous sommes connectés à elles tout comme nous faisons partie d’elles. Elles et nous, c’est pareil. Cela nous montre aussi que l’extérieur et l’intérieur font partie du même ensemble. Tout est connecté et interagit de manière permanente. Or nous sommes faits pour vivre en harmonie avec ce réseau vibratoire. Tout ce qui amène un déséquilibre produire une maladie.

La médecine parle de l’alimentation, de la pollution, de la sédentarité, du tabagisme, de l’hérédité, pour expliquer la cause de nos maladies. Mais ces éléments ne constituent que la partie visible du problème. Ils expliquent « comment » la maladie va se développer mais non « pourquoi ». Cette distinction est fondamentale. Car la présentation conventionnelle nous montre comme séparés de ce qui nous entoure. Il y a nous et il y a les causes. C’est d’ailleurs très pratique parce que cela nous déresponsabilise. Mais c’est totalement faux. Car notre pensée crée notre existence et notre environnement à chaque instant de notre vie. C’est elle qui est responsable des mauvaises habitudes alimentaires, du tabagisme, de l’hérédité et même de la pollution. Elle a créé tout cela pour nous mener à la maladie.

La pensée fait tout cela pour que nous comprenions la souffrance de notre Etre, pour que nous nous rendions compte qu’au fond de nous-mêmes nous ne sommes pas heureux. Auparavant, notre être a usé de tous les moyens à sa disposition pour nous faire comprendre ce mal-être : intuition, petite voix, synchronicités, situations désagréables, chocs émotionnels, et pour finir – en désespoir de cause – maladie…. Pour la déclencher, elle usera de moyens physiques … tels qu’ils sont développés en médecine conventionnelle, mais qui n’expliquent qu’une petite partie de l’origine de la maladie. Ils ne sont qu’un maillon de la chaîne qui a conduit à la maladie. Ce qui revient à dire qu’elle doit aujourd’hui tout changer.

Nous sommes heureux et épanouis lorsque nous suivons notre chemin de vie. Cette route, nous l’avons décidée avant notre incarnation. C’est sa réalisation qui nous portera au bonheur. C’est notre chemin d’évolution qui – en plus du bonheur quotidien – nous fera grandir vers de plus en plus de conscience, mais aussi avancer vers le Divin.

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Pour nous indiquer la route à prendre, la conscience parle par symboles. Ainsi, la compréhension du sens symbolique de la maladie donne la marche à suivre, du moins la première étape à franchir. Ensuite, il suffira d’écouter son coeur, qui indiquera la direction. Ainsi, la maladie exprime un tournant de l’âme, mais aussi, par sa symbolique, elle indique la marche à suivre. Cependant, cela demande souvent un effort au départ pour abandonner ses anciennes habitudes, qui étaient certes insatisfaisantes, mais tout de même rassurantes. Il faut souvent du courage pour passer ce point et cesser de vivre dans le paraître et commencer à exister dans l’Etre.

Mais c’est ainsi que nous reprenons le pouvoir sur notre existence. Cependant, tout en sachant que cette direction est celle de notre bonheur, nous ne savons pas où elle nous mènera ! Le lâcher-prise et la confiance sont ainsi de rigueur.

La vie est riche en expériences diverses, tantôt nous expérimentons la Lumière, où nous nous sentons bien, et tantôt l’ombre, où nous sommes malheureux. Il nous faut tout expérimenter. Car ce n’est qu’en vivant dans l’ombre que nous apprécierons la Lumière. C’est en vivant dans le mauvais que nous apprécierons le bon. Donc, toute expérience est bonne à prendre. C’est de cette manière que nous vivons totalement notre Libre-Arbitre, mais aussi qu’avec le temps et tous ces apprentissages nous commencions à nous éloigner de l’obscurité – où nous nous rendons compte que nous ne sommes pas heureux – pour revenir vivre dans la Lumière… Dans la lumière divine… de manière volontaire et consciente.

C’est là que se trouve le but véritable de notre existence. Nous retournerons ainsi dans l’Eden que peut-être nous n’avons jamais quitté parce que nous n’avons fait que rêver toutes ces aventures.

La guérison n’est donc pas une lutte contre la maladie, mais un apprentissage de la vie pour nous aider à retrouver notre chemin, retrouver notre bonheur, et surtout retourner au Divin.

La médecine de demain sera une médecine spirituelle, sans pour autant renier les avancées technologiques réalisées dans le passé par les médecines conventionnelles, naturelles, psychologiques et énergétiques. Elle apportera une nouvelle vision des traitements grâce à la compréhension de la véritable nature de l’être humain.

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L’évolution actuelle de la conscience humaine est une évidence. Nous en sommes aujourd’hui à une conscience galactique alors qu’il n’y a que quelques siècles  elle ne dépassait pas les frontières du village. C’est pourquoi les grandes structures sociales que nous connaissons ainsi que les concepts qui ont été élaborés sont devenus aujourd’hui obsolètes. Ils ne répondent plus aux besoins, ni au degré de l’évolution actuelle de l’humanité. Il faudra donc les abandonner dans le calme et l’amour pour développer peu à peu les nouveaux paradigmes de la future civilisation humaine. Ceux-là s’imposeront par l’effet du simple bon sens.

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Le pouvoir de l’univers est en vous

femme espritIl existe une relation dans votre vie, et dans celle de tout le monde, qui a été tenue secrète. Vous ignorez quand elle a commencé et, pourtant, vous dépendez d’elle en toute chose. Si cette relation devait un jour cesser, le monde disparaîtrait en un nuage de fumée. Il s’agit de votre relation à la réalité.

C’est quand vous voyez que la lumière devient brillante. C’est quand vous écoutez que les vibrations de l’air deviennent des sons audibles. L’activité du monde qui vous entoure, dans toute sa richesse, dépend de la relation que vous entretenez avec lui.

Que signifie « être humain » ?

Si nous sommes des poussières insignifiantes au sein du gigantesque vide noir qu’est l’espace, cette réalité doit être acceptée. Et si, au contraire, nous sommes les créateurs de la réalité et que nous vivons dans un univers conscient réagissant à notre mental, cette réalité aussi doit être acceptée.

Depuis longtemps, l’univers se met à nu. Un à un, il retire les voiles qui recouvrent la nature véritable des choses. Au départ, cette mise à nu était lente et ennuyeuse. Il a fallu attendre des siècles avant que le premier voile, l’idée que l’atome était solide, ne tombe.

Car l’atome est une idée ancienne, qui remonte à Démocrite et à ses adeptes. Les philosophes de la Grèce antique ne pouvaient pas voir l’atome (d’ailleurs, nous non plus, plus de 2 000 ans plus tard), mais leur raisonnement était que si vous coupiez un objet, n’importe lequel, vous finissiez par arriver à un élément si petit que l’on ne pouvait plus le couper. C’est ainsi que le mot « atome » provient de deux mots grecs signifiant « ne pas » et « couper ».

Les révélations se seraient moins fait attendre si quelqu’un avait pu trouver un moyen de prouver l’existence des atomes, mais tel n’a pas été le cas. Par conséquent, quand on demandait de quoi était fait l’univers, on obtenait des réponses totalement théoriques et en rien pragmatiques. Mais il était certain qu’il devait exister une unité la plus petite possible. À partir du XVIIIe siècle, les découvertes se sont beaucoup accélérées : on a commencé à faire des expériences, et le comportement des réactions chimiques a donné les premières indications tendant à montrer que les atomes réagissaient les uns avec les autres. Direction maintenant le XXe siècle, où l’on a pu prouver l’existence des électrons, du rayonnement, du noyau de l’atome, des particules subatomiques, etc. Une à une, les composantes de l’atome se sont dévoilées. L’univers ne pouvait plus cacher sa complexité.

Et quand le dernier voile est tombé, on a eu la surprise de découvrir qu’il n’y avait « rien » ! Si vous tranchez un morceau de pain en unités de plus en plus petites, l’atome disparaît dans le vide quantique. De quelque chose, on passe à rien. Ce processus a un côté subversif : quand on s’aperçoit qu’il n’y a rien à voir, il ne nous reste plus qu’à conceptualiser l’univers, à défaut d’être capables de l’observer. On en revient alors en quelque sorte au point de départ, à devoir, comme les Grecs anciens, s’en remettre à la logique et à la spéculation plutôt qu’à des faits Prouvables.

Le pouvoir de l’observateur

Pour les matérialistes, une chose est une chose, et cela s’arrête là. Pour les physiciens quantiques, il en va autrement. L’expérience montre que l’observation de particules influence ces mêmes particules et agit donc sur la matière physique.

Il doit y avoir un phénomène qui nous échappe. Un observateur A examine un objet B dans l’intention de prendre des mesures, par exemple sa masse, sa position, son élan, etc. À l’instant où cette intention est spécifiée, l’objet s’y conforme (c’est ce qui nous échappe). Nul n’a proposé d’explication qui ait été acceptée.

Heisenberg a décrit très clairement ce phénomène : « Ce que nous observons n’est pas la nature, mais la nature exposée à notre méthode de questionnement. » L’observateur ne peut être séparé de l’observé, puisque la nature nous donne ce que nous voulons chercher.

Si, comme l’a dit Heisenberg, « les atomes ou les particules élémentaires ne sont pas réels », alors il s’avère que se demander de quoi l’univers est fait n’est pas la bonne question. Nous cherchons à exploiter une illusion, ce qui ne peut marcher. L’univers se compose de ce que nous voulons qu’il nous montre. Les matérialistes ont beau lever les yeux au ciel quand ils entendent ce genre d’idée, certains faits n’en demeurent pas moins indéniables.

Si l’on fait un bilan, on s’aperçoit que l’on n’a pas un cosmos rempli de matière, mais un cosmos rempli de possibilités se transformant mystérieusement en « matière », cette transformation étant plus réelle que l’apparence physique que nous considérons comme allant de soi. À ce jour, il n’existe pas de meilleure réponse scientifique à la question « De quoi est fait l’univers ? »

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La réalité en question

Visualisez par vous-même la chose suivante :

vous êtes assis dans un train en marche. En regardant par la fenêtre, vous remarquez qu’un deuxième train à la même hauteur avance dans la même direction que vous sur une voie parallèle. Mais, pour vos yeux, le deuxième train n’avance pas : il semble immobile. En fait, vos yeux vous trompent : la réalité est que les deux trains avancent à la même vitesse en comparaison à un quai. Mentalement, nous nous adaptons tous aux mensonges que nous racontent nos sens.

Par exemple, nous nous ajustons à la croyance que le soleil se lève à l’est et se couche à l’ouest. Ou encore, quand un camion de pompiers file à toute allure, le volume de sa sirène augmente quand il approche de nous et diminue quand il s’éloigne. Mais, mentalement, nous savons que le bruit de la sirène n’a pas changé. L’écart perçu n’est qu’un  mensonge que nous racontent nos oreilles.

De même, chaque sens n’est pas fiable. Si vous annoncez à une personne que vous allez lui plonger la main dans un seau rempli d’eau bouillante et qu’en réalité vous mettez sa main dans de l’eau glacée, la plupart des gens réagiront comme si l’eau était bouillante. En effet, une attente mentale amène un sens – en l’occurrence le toucher – à donner une fausse image de la réalité. Ainsi, la relation entre ce que vous pensez et ce que vous voyez se fait à double sens.

La construction de la réalité

Votre mental peut interpréter de manière erronée ce que vous voyez ou vos yeux peuvent raconter à votre mental une histoire mensongère.

Cela nous rappelle un incident qui est arrivé à une connaissance.

Alors qu’il rentrait de son travail, sa femme lui a raconté qu’il y avait une énorme araignée dans la baignoire et l’a supplié de l’en débarrasser. Il est monté à l’étage et, dans la salle de bains, a écarté le rideau de douche. Sa femme, qui était en bas, l’a entendu hurler, parce qu’il s’attendait à trouver l’araignée la plus énorme qui soit. En réalité, c’était un poisson d’avril : elle avait mis dans leur baignoire un homard vivant !

Il existe toujours un désaccord quant à savoir ce qui est réel et ce qui ne l’est pas.

Mais il se trouve que ce différend peut constituer une remarquable opportunité. En effet, notre mental, et donc le flot des pensées qui nous viennent chaque jour à l’esprit, pourrait influencer la réalité extérieure. Peut-être est-ce la raison pour laquelle les petits objets ne se comportent pas comme les grands. Prenez l’exemple d’un citron.

Visualisez sa surface jaune et rêche, ainsi que son écorce huileuse.

Maintenant, visualisez un couteau coupant le citron en deux moitiés.

De fines gouttelettes de jus giclent quand la lame s’enfonce dans la chair.

En faisant cette visualisation, vous êtes-vous mis à saliver ? Il s’agit d’une réaction prévisible, parce que le simple fait de voir l’image mentale d’un citron crée la même réaction physique que si vous aviez vu un vrai citron. Cela illustre en quoi un événement intérieur peut provoquer une réaction extérieure. Le mental est constamment en train d’agir sur la matière.

En effet, chaque pensée nécessite un changement physique dans le cerveau, qui se traduit même au niveau de notre activité génique.

L’influence du mental sur la matière

MEDIUML’influence du mental sur la matière brouille les cartes en physique : le simple fait d’observer n’est pas passif. Si vous regardez la pièce dans laquelle vous vous trouvez en ce moment même, les choses que vous observez, c’est-à-dire les murs, les meubles, les luminaires ou les livres, ne changent pas. Votre regard semble complètement passif. Mais en ce qui concerne l’intérieur de votre corps, votre regard est actif. Vous agissez sur l’activité du cortex visuel dans votre cerveau à mesure que vos yeux se portent sur différents objets.

Si vous apercevez une souris dans un coin de la pièce où vous vous trouvez, cela pourra déclencher un ensemble d’activités dans votre cerveau. En revanche, nous considérons qu’il va de soi que notre regard est inactif sur le monde extérieur. Mais c’est là que la théorie de la mécanique quantique jette le trouble. Quand on observe les photons, les électrons et d’autres particules subatomiques, cela crée un phénomène mystérieux baptisé « effet d’observateur ».

D’après la théorie quantique, tant qu’un photon ou un électron n’est pas observé, il se comporte comme une onde. Il se trouve que l’une des caractéristiques des ondes est qu’elles se répandent dans toutes les directions ; un photon à l’état ondulatoire n’a pas d’emplacement précis. Pourtant, dès que le photon ou l’électron est observé, il se comporte à la manière d’une particule : il se trouve à un endroit spécifique, a une charge, une impulsion, etc.

Laissons de côté les détails de la complémentarité et du principe d’incertitude, deux notions essentielles pour comprendre le comportement quantique. Pour l’instant, portons notre attention sur l’éventualité que les très petits objets extérieurs puissent être modifiés simplement par l’observation, qui est un acte mental. Quand on fait preuve de bon sens, on a du mal à accepter cela, car on a l’habitude de supposer que l’observation est un acte passif.

Mais revenons à notre souris. Quand vous la regardez, souvent, vous la verrez se figer, avant de s’enfuir pour tenter de survivre à une attaque potentielle.

Votre regard a provoqué cette réaction, simplement parce que la souris a senti que vous la regardiez. Un photon ou un électron peut-il lui aussi percevoir le regard d’un scientifique ?

Cette question paraîtra absurde aux yeux de la grande majorité de scientifiques, qui maintiennent que le mental n’existe pas dans la nature, tout du moins pas avant qu’une série d’événements fortuits ait permis l’évolution sur terre de la vie humaine…

Par Deepak Chopra et Menas Kafatos paru au magazine Essentiel n°36 – janvier-février-mars 2018

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L’Art de Ne Rien Faire

 

Bien sûr, nous savons tous comment ne rien faire et perdre du temps. Mais beaucoup d’entre nous sont trop occupés pour le faire beaucoup, et quand nous le faisons, nos esprits sont occupés à d’autres choses. Nous ne pouvons pas nous relaxer et apprécier le néant.

Ne rien faire peut être une perte de temps, ou cela peut-être une forme d’art. Voici comment devenir un maître, et en même temps, améliorer votre vie, faire fondre votre stress et vous rendre plus productif quand vous travaillez.

COMMENCER

Commencez petit

Ne rien faire, dans le vrai sens du terme, peut-être épuisant si vous essayez d’en faire trop en une seule fois. Faites des petits vides au début. Concentrez-vous sur 5-10 minutes à la fois, et commencez vos sessions d’entraînement dans un endroit sûr – à la maison, pas au travail ou dans un endroit public occupé. Vous pouvez également ne pas être prêt pour ne rien faire au milieu de la nature, donc faites-le dans votre chambre ou votre salon. Trouvez un moment et un endroit où il n’y a pas de distractions, pas beaucoup de bruit, pas beaucoup de personnes pour vous ennuyer.

Éteignez toutes les distractions – télé, ordinateur, téléphones portables, téléphones  fixes, Blackberries, et tout ça. Ne rien faire est dur quand nos gadgets de communication nous appellent pour faire quelque chose.

Maintenant, fermez les yeux, et ne faites rien. Oui, les petits malins là dehors diront que vous faites quelque chose – vous êtes assis là ou étendu là, vos yeux fermés. Mais nous voulons dire rien dans le sens où si quelqu’un nous appelle et nous demande ce que nous faisons, nous dirons : « Oh, rien ». Ne les laissez pas vous appeler, cependant. Ils essaient de vous distraire.

Après 5-10 minutes passées à ne rien faire, vous pouvez arrêter, et partir faire quelque chose. Mais essayez de le faire tous les jours, ou autant que possible, parce qu’il n’est pas possible de devenir un maître sans pratiquer.

Respirer

Le premier endroit où commencer votre quête pour la maîtrise de cet art est votre respiration. Si cela ressemble de manière suspicieuse à la méditation, sortez ces suspicions de votre esprit. Nous ne sommes pas là pour avoir des suspicions – nous sommes là pour ne rien faire.

Commencez par inspirer lentement, et ensuite lentement expirer. Maintenant soyez intensément concentré sur votre respiration alors que l’air pénètre vos poumons, par votre nez, et descend dans vos poumons, et remplit vos poumons. Maintenant sentez-le alors qu’il sort de votre corps, par votre bouche, et ressentez la satisfaction qui naît du fait de vider vos poumons.

Faites-le pendant 5-10 minutes, si vous le pouvez. Pratiquez-le autant que vous le pouvez. Quand vous commencez à penser à d’autres choses, comme à quel point ce damné Habitudes Zen est génial, hé bien, arrêtez-vous ! Ne vous en voulez pas pour cela, mais ramenez vos pensées à votre respiration à chaque fois. 

Se Relaxer

RELAXUne part importante de l’art de ne rien faire est la capacité de se relaxer complètement. Si nous sommes tendus, alors notre tentative de ne rien faire pourrait échouer. Se relaxer commence par le fait de trouver un endroit confortable pour faire votre rien – un fauteuil confortable, un lit propre et bien fait. Une fois que vous avez trouvé cet endroit, couchez-vous dessus, et tortillez-vous pour qu’il épouse mieux votre corps. Pensez à comment un chat se couche, et se positionne confortablement. Les chats sont très, très bons dans l’art de ne rien faire. Vous pourrez ne jamais atteindre leur degré de maîtrise, mais ils peuvent être une bonne source d’inspiration.

Ensuite, essayez la technique de respiration. Si vous n’êtes pas complètement relaxé à présent (et une courte sieste pourrait être une excellente indication de votre relaxation), essayez l’auto-massage. Oui, le massage est bien mieux quand il est  administré par d’autres mains, mais l’auto-massage est génial aussi. Commencez par vos épaules et votre cou. Remontez jusqu’à votre tête et même votre face. Faites aussi votre dos, vos bras et vos jambes. Évitez toutes les zones qui pourrait vous conduire à faire quelque chose (bien ce que cela soit relaxant aussi).

Un autre moyen génial de vous relaxer est un exercice où vous tendez chaque muscle de votre corps, une partie de votre corps à la fois, et ensuite laissez le muscle tendu se relâcher. Commencez par votre pied, ensuite votre jambe, puis remontez jusqu’à vos sourcils. Si vous pouvez faire le haut de votre crâne, vous avez peut-être un niveau  trop avancé pour cet article.

Une fois que vous êtes relaxé, voyez si vous pouvez vous relaxer encore plus. Essayez de ne pas vous relaxer tellement que vous en perdiez le contrôle de vos fluides corporels. 

Prendre un bain – un niveau avancé

Ceux qui sont dans les niveaux débutants de l’Art de Ne Rien Faire ne devrait pas essayer ceci. Mais une fois que vous êtes devenu compétent dans les étapes précédentes, l’étape du Bain peut être assez géniale.

Le bain doit être sympa et chaud. Pas tiède, mais chaud. La mousse est aussi requise, même si vous êtes un homme qui est trop viril pour faire cela. Ne le dites juste pas à vos amis hommes. D’autres accessoires de bain, comme une éponge de luffa, des gels de bain ou un pot-pourri, sont très optionnels. Encore une fois, vous devez vous couper de toutes les distractions. Prendre un bain est également meilleur si vous êtes seul dans la maison, mais si vous ne l’êtes pas, tout le monde dans la maison doit savoir que vous ne pouvez PAS être dérangé, même si la maison brûle. S’ils violent cette règle sacrée, vous devrez retourner contre eux la Fureur du Ciel.

Rentrez dans votre bain, un pied à la fois, très lentement. Si votre bain est suffisamment chaud, c’est mieux si vous pouvez rentrer centimètre par centimètre.

Pour les parties les plus sensibles de votre corps, comme l’entrejambe, il est mieux de fermer les yeux en plissant les paupières et d’entrer lentement dans l’eau chaude en dépit de tous vos instincts qui vous disent de fuir. Une fois que vous êtes complètement immergé (et vous devriez allez complètement en dessous de l’eau, tête incluse, en premier), fermez les yeux, et sentez la chaleur pénétrer votre corps.

Vous pouvez vous mettre à transpirer. C’est une bonne chose. Laissez la transpiration s’écouler. Vous pourriez avoir besoin d’un verre d’eau car la transpiration vous déshydrate. Un bon livre est un autre excellent moyen d’apprécier votre bain. Laissez vos muscles se faire pénétrer par la chaleur, être relaxés complètement, et sentez vos préoccupations et vos stress et vos douleurs et votre désarroi interne sortir de votre corps pour se répandre dans l’eau.

Un bain chaud est vraiment incroyable si vous le faites suivre par une bonne douche froide. Autre possibilité, sortez du bain une fois que l’eau n’est plus très chaude et votre peau sera comme du raisin.

SENTIR

Goûter et sentir

Ne rien faire est aussi génial quand il est accompagné avec d’excellents breuvages ou nourriture. Du bon thé ou café, vin, chocolat chaud et d’autres breuvages sensuels s’accordent très bien avec notre Art. Il est mieux de prendre ces breuvages pour  eux-mêmes, sans nourriture, et sans livre ou d’autres distractions. Concentrez-vous sur le liquide alors que vous le sirotez lentement, en savourant chaque parcelle de saveur et de texture et de température dans votre bouche avant de l’avaler, et sentez votre gorgée complètement. Fermez vos yeux pendant que vous faites cela. Appréciez vraiment cette boisson.

La nourriture est aussi géniale : fruits des bois, desserts riches, du pain qui vient d’être fait, une excellente soupe, ou tout ce que vous aimez. Soyez sûr de le manger lentement, en savourant chaque bouchée. Mâchez lentement, et fermez vos yeux alors que vous appréciez la nourriture. Sentez la texture dans votre bouche. C’est un bonheur sans égal !

Ne Rien Faire par Nature

Une fois que vous avez passé les étapes précédentes, il est temps de pratiquer cet art subtil dans la nature. Trouvez un endroit apaisant – dans votre jardin s’il est au calme, un parc, une forêt, à la plage, une rivière, un lac – les endroits avec de l’eau sont excellents. Les endroits hors de portée des sons du trafic routier et de la ville sont les meilleurs.

Dehors dans la nature, vous pouvez pratiquez cet art pendant 20 minutes, une heure, ou même plus longtemps. Il y a moins de distractions, et vous pouvez vraiment vous couper des stress de votre vie. Ne laissez juste pas votre esprit vagabonder n’importe où – concentrez-vous sur la nature qui vous entoure. Regardez de près les plantes, l’eau, la faune. Appréciez vraiment la majesté de la nature, le miracle de la vie.

ART

Incorporer l’Art dans la Vie Quotidienne

C’est l’étape finale de la maîtrise de cet Art. Ne l’essayez pas avant que vous n’ayez pratiqué les étapes précédentes et que vous soyez devenus compétent. Commencez par ne rien faire quand vous attendez dans une file, dans la salle d’attente du médecin, dans un bus ou pour prendre un avion. Attendez, sans lire un journal ou un magazine, sans parler au téléphone, sans vérifier vos emails, sans écrire dans votre liste to-do, sans faire aucun travail, sans vous préoccuper de ce que vous avez besoin de faire plus tard. Attendez et ne faites rien. Concentrez-vous sur votre respiration, ou essayez une des techniques de relaxation précédentes. Concentrez-vous sur les choses autour de vous – regardez les, essayez de les comprendre, écoutez les conversations.

Ensuite, essayez de ne rien faire pendant que vous conduisez. Oui, vous devez conduire, mais essayez de ne rien faire d’autre. N’écoutez pas de la musique ou des news ou des livres audios. Ne parlez pas au téléphone, ne mangez pas, et ne faites pas votre maquillage. Conduisez juste. Concentrez-vous sur votre conduite, regardez les choses que vous croisez, et sentez-vous respirer. Relaxez-vous, et ne vous préoccupez pas à propos des autres conducteurs (mais ne leur rentrez pas dedans!). Conduisez lentement, allez-y tranquillement sur l’accélérateur et la pédale de frein. Cette technique a un effet secondaire génial : une meilleure consommation de carburant.

Enfin, essayez de ne rien faire au milieu du chaos, à votre travail ou dans d’autres environnements stressants. Éteignez simplement tout le reste, fermez vos yeux, et pensez à votre respiration. Essayez une technique de relaxation. Faites-le pendant 5-10 minutes à chaque fois, en augmentant jusqu’à 20-30 minutes. Si vous pouvez faire cela, au milieu d’un jour stressant au travail ou avec les enfants, vous vous autoriserez à vous concentrer plus pleinement sur la tâche que vous êtes en train de faire. Vous vous relaxerez et serez prêt à vous concentrer, pour vous remettre dans un état de flow, de productivité sereine (Attention : Ne rien faire peut entraîner des problèmes avec votre patron, donc soyez prudent ! Mais si cela vous rend plus productif, votre boss pourrait ne pas s’en faire).

Finalement, l’Art de Ne Rien Faire ne peut pas être maîtrisé en une nuit. Cela vous demandera des heures et des heures de pratiques, de dur travail (ne rien faire n’est pas facile!). Mais vous apprécierez chacune de ces minutes! Essayez-le aujourd’hui.

Les Habitudes Zen de Olivier Roland

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Il n’y a pas que les principes actifs…

Les grands laboratoires de notre planète connaissent bien cela puisqu’ils recherchent les principes actifs des plantes afin de les copier chimiquement et de déposer un brevet qui leur donne le monopole dans l’utilisation de ces nouvelles molécules fabriquées par l’homme…

principe actif

Y aurait-il une autre voie, un autre regard porté sur les plantes qui pourrait révolutionner leurs utilisations ? Dans cette recherche il est très important de changer profondément notre vision du monde qui est séparatiste, duelle, fractionnée et limitée aux simples connaissances de la science actuelle pour s’ouvrir à une connaissance plus intuitive, une ouverture du cœur et de la conscience qui rejoint les connaissances ancestrales mais aussi la physique quantique et la vision ancestrale chamanique.

HistoireHistoire des plantes

Dans cette approche il semble évident de s’intéresser à l’histoire des plantes et des humains qui ont commencé à codifier et à répertorier les plantes et proposer leurs prescriptions. Au plus loin que l’on remonte dans le temps, le plus important travail écrit correspond aux recherches de Discoride qui a rédigé dans les années 60 après J.C. l’ouvrage conséquent « De matéria médica » qui décrit plus de 1600 produits dont plus des trois cinquièmes sont des végétaux. C’est un traité sur les plantes, les minéraux et les animaux utilisés pour leurs vertus thérapeutiques dans l’antiquité et qui a eu une influence notable jusqu’au XVIe siècle. On retrouve une édition de « De materia médica » de 1549 traduite par Jean Ruel.

DISCORIDE

Discoride a réuni toutes ces connaissances grâce aux nombreux voyages qu’il a fait en Grèce, en Italie et dans les régions Celtiques. Il a pu constater que certaines plantes étaient nommées de façon presque identique dans des régions parfois très éloignées l’une de l’autre et qu’elles étaient utilisées pour les mêmes problèmes de santé… Quand la connaissance des plantes s’est développée après le XVIe siècle et les siècles suivants on a constaté que certaines plantes avaient bien un principe actif qui corroborait la justesse de leurs applications, par contre d’autres plantes ne possédaient aucun principe actif ou molécule spécifique qui aurait pu valider les prescriptions d’antan ; ces plantes ont été quasiment délaissées.

hildegardeHildegarde de Bigen

Il en est de même pour les travaux remarquables d’Hildegarde de Bingen née le 16 septembre 1098 à Bermersheim et morte le 17 septembre 1179 à Rupertsberg (près de Bingen), qui était une religieuse bénédictine mystique, compositrice et femme de lettres franconienne du XIIe siècle.

Le 10 mai 2012, le pape Benoît XVI étend le culte liturgique de sainte Hildegarde à l’Église universelle, dans un processus connu sous le nom de « canonisation équipollente ». Il annonce la proclamation d’Hildegarde de Bingen comme Docteur de l’Église. Cette reconnaissance est la plus haute de l’Église catholique, affirmant par là même l’exemplarité de la vie mais aussi des écrits d’Hildegarde comme modèle pour tous les catholiques.

Hildegarde a composé plus de soixante-dix chants liturgiques, hymnes et séquences, elle utilisait sa voix chantée et des instruments de musique pour guérir ses patients. Hildegarde de Bingen est médecin, et l’un des plus renommés de son temps. Ses ouvrages pressentent les idées à venir sur la physiologie humaine. Elle a une grande connaissance de la pharmacopée et, utilise tout ce que la nature pouvait lui offrir en matière de traitements : les simples bien sûr mais aussi les minéraux pour lesquels elle attribue des vertus protectrices, curatives, prédictives, purificatrices suivant en cela des pratiques antiques chamaniques. Elle utilisait les plantes aussi en fonction de ce qu’elle recevait en canalisation ; en tant que mystique, Hildegarde recevait beaucoup de messages dont certains assez extraordinaires puisqu’ils correspondent à notre époque…

Les signatures fréquentielles

La recherche de la signature fréquentielle des plantes a permis de constater d’une manière incroyable que toutes les plantes définies par Discoride et qui ne possèdent pas de principe actif justifiant de leur utilisation pour une cible précise comme un organe ou une fonction possèdent la même signature fréquentielle que l’organe ou que la fonction ou son opposition de phase (c’est-à-dire la même séquence de notes, mais inversée).

De la même manière les plantes proposées par Hildegarde de Bingen reçues en canalisation possèdent la signature fréquentielle des organes, des fonctions, concernées mais aussi parfois la signature fréquentielle en opposition de phase avec la maladie !

Ce qui élargi d’une manière considérable notre champ d’action pour l’utilisation des plantes et cela rejoint ce que la pharmacopée chinoise connait depuis fort longtemps.

médecine chinoiseLa médecine traditionnelle chinoise

La médecine chinoise traditionnelle est fondée sur une théorie du fonctionnement de l’être humain en bonne santé, d’un point de vue physiologique, psychologique, anatomique, etc. Elle tente également d’expliquer les causes des maladies et les mécanismes biologiques et psychiques qui en sont les conséquences. La médecine chinoise cherche à comprendre l’être humain dans son ensemble, aussi bien sain que malade, tant du point de vue des symptômes visibles qu’invisibles, par une gestion de l’équilibre de l’énergie interne appelée Qi ou Tchi.C’est une médecine dont l’élaboration est généralement datée de 3000 ans avant J-C.

Pour la pharmacopée chinoise les premiers écrits médicaux attestés apparaissent dans le Zuo Zhuan composé au début du Ve siècle av. J.-C., avant d’être écrite, elle se transmettait oralement de façon ésotérique. Cette culture s’imprègne de tous les systèmes de connaissance, dont la médecine et l’alchimie, associant, par exemple, un organe à un point cardinal, une saison, un goût, et l’utilisation et la pratique de techniques respiratoires, de la culture physique et de la sexologie et bien sûr de tout un cortège de plantes.

Là aussi nous retrouvons des plantes connues pour leurs principes actifs spécifiques pour un organe ou une fonction, mais aussi des plantes qui ne possèdent simplement qu’un tropisme particulier lié à un organe ou une fonction…

Il existe donc bel et bien une connaissance ancestrale commune dans une utilisation particulière du monde végétal, mais aussi des autres règnes et qu’il est possible de retrouver aujourd’hui.

Un exemple parmi tant d’autres ; Hildegarde de Bingen propose un aliment qui nourri le cerveau et qui améliore et corrige les pathologies de dégénérescence de cet organe : la châtaigne. Le signature fréquentielle de la maladie d’Alzheimer correspondent exactement à signature fréquentielle de la châtaigne proposée par Hildegarde dans le traitement des problèmes du cerveau. À noter que la châtaigne a été supplantée par la pomme de Terre au XVIIe siècle, qui elle, non seulement ne nourrit pas le cerveau mais l’handicape dans ses fonctions cognitives comme le soulignent les anthroposophes.

À la lumière de cette approche on constate qu’il y a un lien tangible qui relie l’ensemble du vivant, ce lien est de nature fréquentiel et il existe un principe de résonance qui met en relation des minéraux, des pierres précieuses, des plantes, ainsi que le monde animal et humain. Cela correspond aux interactions permanentes qui existent dans la grande symphonie du vivant et que découvre aujourd’hui la Physique Quantique et que connaissent les Shamans des différentes traditions. Ce lien ne peut exister que si l’on considère l’ensemble du vivant comme étant doué d’intelligence et que ces formes d’intelligences peuvent s’exprimer dans des modélisations différentes de notre façon d’appréhender l’intelligence chez nous les humains.

intelligence

L’intelligence des plantes et de la nature

Les plantes, pour ne citer qu’elles, sont intelligentes, c’est une forme d’intelligence qui nous dépasse et que nous arrivons juste à percevoir aujourd’hui, nous ne sommes donc peut-être pas au sommet des espèces habitant notre monde. Les plantes ont quelques millions d’années de plus que nous sur cette terre, elles ont créées des structures impressionnantes qui montrent sans ambiguïté leur avancée, dans le domaine de l’intelligence, par rapport à nous les humains.

Bien avant même l’idée de l’être humain sur Terre, les plantes partent à la conquête du monde. Bien avant que la complexité de l’être humain soit présente sur la planète, elles prennent possession du monde.

La plante est une œuvre musicale produite par l’orchestre symphonique de l’univers, la plante est la synthèse des quatre éléments. Dans le concept shamanique la plante est au service de l’homme, comme le monde minéral et le monde animal.

L’homme ne sait pas encore synthétiser les éléments qui lui sont nécessaires. Alors il puise directement ou indirectement dans le monde végétal pour répondre à ses besoins. La plante construit, l’homme déconstruit. Avec le rejet de l’existence même de l’idée d’intention dans la nature, notre science s’était écartée depuis bien longtemps d’une connaissance plus profonde des principes même de la vie et de ses règles. Il existe un lien entre le Shamanisme et la biologie moléculaire ; c’est la compréhension d’une conscience et d’une intelligence non humaine. On découvre aujourd’hui avec surprise qu’une moisissure visqueuse unicellulaire dépourvue de cerveau sait résoudre un labyrinthe. Les scientifiques actuels estiment que l’on ne peut comprendre les créatures naturelles qu’en leur attribuant une forme d’humanité, ce que les Shamans connaissent depuis très longtemps.

peuple

Notre société a perdu cette relation qui existait chez les peuples premiers et le vingtième siècle a marqué le triomphe de l’industrie mécanisée et classé l’animal et le végétal en termes de « produit » et de « rentabilité », excluant toute autre approche. Ce phénomène a influencé les scientifiques dans leur façon de considérer la nature. La science semble avoir évolué au cours de ces dernières années. Trop d’éléments indiquent clairement qu’une capacité de savoir traverse l’ensemble du vivant. Des dizaines de milliers de chercheurs de pays différents étudient ces phénomènes, et tentent de découvrir comment la nature sait. Ils étudient la communication des cellules entre elles ou la réparation d’ADN par des protéines-enzymes, la prise de décision des neurones, la résolution d’un labyrinthe par des myxomycètes, ou encore la capacité de la plante de Cuscute à jauger son environnement.

Les scientifiques confirment maintenant ce que les Shamans disent depuis longtemps sur la nature de la Nature. C’est dans l’essence même de la nature de se transformer, d’évoluer. Nous nous devons aujourd’hui de regarder les êtres vivants avec des yeux neufs. Le fait de savoir que les cellules des plantes s’envoient mutuellement des signaux similaires à ceux utilisés par nos propres neurones, que les plantes évaluent le monde qui les entoure et prennent les décisions appropriées, tous ces éléments nous conduisent à considérer chaque plante, y compris les mauvaises herbes, avec un respect grandissant. Avec ce nouveau regard les autres espèces semblent plus humaines, et les humains, plus naturels. Au lieu de dégrader aveuglément la planète, nous pouvons voir que les prodigieux pouvoirs de la vie habitent chacun de ses habitants. L’énergie primordiale de la vie forme un continuum à travers le monde entier du vivant.

Les plantes ne peuvent pas s’enfuir devant le danger, mais elles ne se laissent pas non plus dépérir par soumission. Tout en secrétant une variété d’agents chimiques toxiques pour dissuader les herbivores, elles peuvent aussi trouver de l’aide à un étage supérieur de la chaîne alimentaire, en libérant des produits volatils qui attirent les prédateurs friands des créatures qui sont en train de les manger… Des chercheurs ont calculé qu’en libérant des agents volatils les plantes de tabac parviennent à réduire de plus de 90 % le nombre d’herbivores qui les attaquent. En réponse aux attaques dévastatrices de pucerons, certaines plantes libèrent à partir de leurs feuilles un arôme volatil, l’E-beta-fanesene. Cet agent imite une phéromone d’alarme des pucerons, qui les avertit de l’approche de prédateurs et les engage à fuir la plante.

haricots

Les haricots de Lima infestés d’acariens sécrètent un mélange d’huiles volatiles (terpénoïdes) qui attirent d’autres insectes prédateurs mangeurs d’acariens. Les plantes peuvent percevoir exactement quel genre de pucerons s’installe sur elles en analysant leurs sécrétions salivaires. Chaque espèce de plante produit alors un différent mélange de volatils selon le type d’acarien en train de la manger. Ce mélange attirera exclusivement le prédateur amateur de ce type d’acarien. Les plants peuvent également informer les autres plants de haricots de Lima, non infestés. Ceux qui reçoivent la communication se mettent alors aussi à produire l’agent chimique attirant les insectes prédateurs, réduisant de la sorte la progression des acariens qui les mangent.

Aujourd’hui, la communauté scientifique s’accorde sur le fait, que les plantes parlant à leurs gardes du corps, est caractéristique de la plupart des espèces de plantes, sinon toutes… Si les plantes parlent à leurs gardes du corps, alors pourquoi leurs voisines ne devraient-elles pas bénéficier du message et le faire passer ? La communication de plante à plante passe par des volatils chimique qui sont le support du langage des plantes. Certains, par exemple, sont importants pour communiquer l’information à des insectes particuliers, cruciale pour la survie de la plante, et souvent des insectes aussi… La nuit, les plantes de tabac attaquées par des chenilles émettent un mélange spécifique de volatils chimique. Les papillons de nuit interprètent cela comme le signal qu’ils ne sont pas bienvenus à pondre leurs œufs à cet endroit, mais aussi que la plante fabrique des agents toxiques pour attirer à son aide d’autres insectes prédateurs, il devient donc vital pour les papillons de nuit de se tenir à distance.

lierreQuand le Glechoma (lierre terrestre) se trouve sur un sol favorable il développe plus de branches, de pousses et de feuilles. Il forme beaucoup plus rapidement des bouquets de racines pour exploiter pleinement la parcelle. Mais quand il se retrouve sur un sol plus pauvre, les jeunes poussent s’étendent plus loin et plus vite, comme si elles s’échappaient, et leurs rhizomes sont généralement plus minces et le développement de branches moins fréquent. Cela signifie que les nouvelles pousses croissent plus loin de la plante parente et recherchent activement de nouvelles parcelles riches en ressources. Glechoma hederacea fait preuve d’une perception aiguë de la qualité de son environnement, à laquelle la plante répond en adaptant son système d’alimentation et en modifiant au cas par cas sa morphologie.

Au cours de leur évolution et pour remédier aux difficultés d’être des créatures fixées, les plantes ont développé de nombreuses stratégies de nature chimique et vibratoire leur permettant d’emprunter la mobilité des animaux dans le but de se reproduire. Les exophéromones constituent, entre autres, le « langage » des plantes : Ce sont des messagers chimiques volatils qui imitent le plus souvent les odeurs sexuelles de différentes espèces d’insectes émises pour l’accouplement par la femelle.

Un exemple extraordinaire est à signaler :

orchidéeeUne Orchidée, l’Ophrys, a su au cours de son évolution et grâce à un mimétisme perfectionné, imiter l’abeille femelle Goryte jusque dans sa couleur, sa forme, sa pilosité et son odeur. L’orchidée émet également des exophéromones volatils qui sont identiques aux phéromones émisent par les abeilles femelles au moment de la reproduction. Le mâle de l’abeille Goryte se précipite vers la fleur en croyant trouver une partenaire sexuelle. Il est confondu par la corolle de la fleur et s’accouple avec la fleur, persuadé d’être avec un élément femelle de son espèce. La relation entre le Goryte et l’Ophrys représente certainement l’une des stratégies symbiotiques les plus poussées du règne vivant, comprenant le plus large spectre d’action des stratégies utilisant à la fois le monde de la forme, le monde chimique et l’univers vibratoire.

Nous sommes dans un cas particulier où les exophéromones annulent la barrière entre les espèces, comme peuvent le faire les alcaloïdes des plantes psychotropes prisent par les Shamans de tous les pays. Or pour quelle raison l’Ophrys utilise-t-elle cette stratégie ?

abeille

Ce n’est pas dans un but de reproduction, puisqu’elle a d’autres atouts pour cela. C’est en fait un moyen très sophistiqué pour la plante de rentrer en communication et d’échanger des informations avec une autre espèce. Grâce à cela l’orchidée sait tout ce qui se passe dans un rayon de quelques km autour d’elle, comme de déterminer où se trouvent les autres orchidées de la même espèce afin d’échanger judicieusement en fonction des vents par exemple…Il y a là une preuve supplémentaire d’intentionnalité des plantes envers les autres règnes et donc de l’intelligence ! Cette intelligence est encore plus manifeste chez toutes les plantes sacrées comme le Payot, l’Ayahuasca, l’Iboga…où la phase la plus aboutie de l’expérience hallucinogène, qui correspond à l’apparition des esprits de la plante et l’établissement d’une communication, Nous retrouvons ici le même principe d’utilisation volontaire d’exophéromones générés par beaucoup d’autres plantes à fleurs selon un modèle évolutif bien établie qui est de prendre la forme de l’espèce considérée en vue d’une communication intelligible. Il s’agit apparemment d’un mimétisme biochimique neuronal qui rétabli et explique le mode de fonctionnement du Shaman.

Une découverte de 1966, réalisée par Cleve Backster, révèle que les cellules vivantes, végétales comprises, sont bel et bien sensibles et se mettent en phase avec les événements, les émotions et les intentions humaines se produisant dans leur environnement. Cleve Backster est l’inventeur du détecteur de mensonge très connu chez les enquêteurs de certains pays.

Il a démontré que les plantes vivantes, mais également les feuilles coupées où écrasées, les œufs, les leucocytes de la bouche, les yaourts et le sperme réagissent à nos émotions et nos intentions.

Il découvrit que des leucocytes buccaux (globules blancs provenant de la bouche d’une personne) placés dans une éprouvette répondent électro-chimiquement aux états émotionnels du donneur, même lorsque celui-ci se trouve dans une autre pièce, une autre région, voire un autre pays.

Sa première expérience fut étonnante, il avait dans son bureau une Cane de Dragonnier (une plante de la famille des liliacées) a qui il fit subir une saturation d’arrosage afin de voir en combien de temps l’eau pouvait imbiber entièrement la plante et ressortir par les feuilles. Une adaptation du détecteur de mensonge permettait de mesurer la résistance électrique du bout de la feuille. Logiquement une baisse de résistance devait s’inscrire sur le graphique de son appareil lorsque l’humidité parviendrait aux niveaux des électrodes. Il découvrit avec surprise que sur le graphique l’enregistrement correspondait à une réaction humaine soumise à une menace. Il modifia alors son expérience et chercha un moyen de menacer le bien être de la plante. Il commença par tremper une des feuilles dans une tasse de café chaud, la réponse de la plante correspondait à de l’ennui avec un graphique descendant. Puis il lui vint l’idée de brûler cette feuille, acte qu’il visualisa, sans aucune autre action physique. À sa grande surprise la plante s’affola et le marqueur franchit carrément le bord supérieur du papier.

La plante était donc capable de se brancher sur nous, de percevoir nos émotions et d’identifier d’une façon très claire nos pensées. L’expérience montre que le fait de blesser ou de tuer des cellules vivantes crée une rupture de continuité de la vie présente sous cette forme, rupture perçue par les plantes environnantes, quelle que soit la variété végétale choisie. Ces nombreuses expériences montrent d’une manière irréfutable que toutes les formes de vies sont en interrelations et qu’elles perçoivent tout ce qui se passe dans leur environnement.

L’homme par son comportement destructeur sur tout ce qui l’entoure ; animaux passiflored’élevages stressés, plantes et arbres taillés et arrosés de produits chimiques, bactéries confrontées à tous les niveaux à du chlore, de la javel, des antibiotiques… n’est-il pas responsable d’une façon indirecte de l’impact non négligeable de ce comportement erroné sur son propre niveau de stress ?

Les plantes sont dépourvues de systèmes nerveux, et pourtant il est clair qu’elles manifestent une forme de mémoire. C’est le cas de certaines plantes qui mémorisent les attaques répétées de prédateurs et qui élaborent une réponse adaptative. C’est par exemple les passiflores qui se défendent des ruses d’un papillon le Heliconius. Ce papillon reconnaît la passiflore à la forme de sa feuille. Pour répondre à cette capacité, elle réagit tout simplement en modifiant la forme de ses feuilles, et encore plus plantesrapidement si la plante a déjà subi dans le passé une attaque de ce même papillon.

En Afrique, les acacias sont dévorés par les Koudous (antilope africaine). Dès que l’arbre se fait manger les feuilles, il secrète un tanin particulier qui va bloquer les enzymes digestives du koudou ; celui-ci est alors obligé de changer de « proie ». Tous les autres acacias du même endroit et dans un rayon assez important se mettent à sécréter le même tanin, même en absence d’attaque.

Les plantes participent activement à la symphonie de l’univers

Chacune possède sa signature fréquentielle ce qui lui permet de rentrer en résonance avec bien évidement les plantes de la même famille mais également avec tous les éléments vivants qui possède cette même signature.

Chaque humain possède sa propre signature fréquentielle qui le caractérisent depuis la naissance. Certaines signatures trop faibles ou désynchronisées vont générer différents problèmes de santé en lien avec les organes, les systèmes, les protéines ou les fonctions du corps ; les plantes peuvent redonner ces modèles d’identifications perdus…

energie

Ces nouvelles découvertes ouvrent un champ de possibilité immense dans une autre approche de la plante et rejoignent les utilisations définies par Pedanius Dioscoride et Hildegarde de Bingen qui n’ont pas trouvé de correspondance avec les recherches scientifiques actuelles qui ne recherche encore que les principes actifs sous forme chimique…

Marion Kaplan : Bio-nutritioniste, journaliste, écrivain, réalisatrice, conférencière, Carqueiranne (Var) – France www.marionkaplan.fr

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La Luminosité agit sur notre humeur

Dans la nature, lorsque la nuit s’estompe pour faire place à l’aube, l’horloge biologique arrête la sécrétion de mélatonine pour commencer celle de sérotonine, d’adrénaline et de cortisol. Dans les heures qui suivent, ces sécrétions chimiques s’accumulent : nous nous éveillons alors en nous sentant alertes et revitalisés. C’est pour cette raison qu’il est plus facile de s’éveiller avec le soleil qu’avec un réveil. Le réveil court-circuite cette fonction essentielle. De nombreuses personnes ont donc des difficultés à se lever le matin uniquement au son du réveil.

niveaux conscience

Humeur et énergie

La découverte de notre dépendance à la lumière du soleil date du début des années 80, lorsque des chercheurs des National Institutes of Health (NIH) constatèrent que le manque de lumière provoquait des troubles de l’humeur durant l’hiver. Les personnes étaient plus réceptives quand la lumière était plus intense, la lumière du matin était la plus efficace.

Ces découvertes ont mené les scientifiques à se poser la question suivante : toutes les lumières sont-elles les mêmes ou certaines longueurs d’onde ou couleurs sont-elles importantes ? Les chercheurs ont constaté que nous percevions la lumière à travers différents récepteurs oculaires en forme de cône et de bâtonnet et que chacun de ces récepteurs réagissait à un spectre (plage de couleurs dans la lumière) différent. Si certaines couleurs avaient une influence, ils pourraient mettre au point une lumière plus efficace et peut-être réduire l’intensité lumineuse à des niveaux plus confortables.

En répondant à cette question, les scientifiques ont découvert que la lumière interrompait la sécrétion de mélatonine et que celle-ci donnait un bon indice de la façon dont l’organisme réagissait à la lumière. Si une longueur d’onde était meilleure qu’une autre, elle devait éliminer la mélatonine plus efficacement. Après plusieurs expériences, une équipe dirigée par le docteur George Brainard à la Thomas Jefferson University a découvert qu’une couleur spécifique de la lumière bleue (lumière bleue ~470 nm) éliminait la mélatonine plus efficacement que les autres couleurs. En fait, les couleurs plus chaudes, telles que le jaune, l’ambre et le rouge, n’éliminent pas la mélatonine. La lumière bleue a été baptisée par les scientifiques « spectre d’action » de la lumière en raison de son efficacité supérieure.

Plusieurs études confirment désormais que la lumière bleue est en grande partie responsable de la régulation de notre horloge biologique. Par exemple, des niveaux très faibles de lumière bleue provoquent une réaction équivalente ou supérieure de l’horloge biologique à des niveaux élevés de lumière blanche, malgré le fait que la lumière blanche contienne de la lumière bleue.

lumière bleue

Le spectre d’action de la lumière se situe dans la zone bleu clair du spectre visible. Une petite portion de cette plage est nécessaire pour réguler l’horloge biologique. Un éclairage artificiel, comme celui des lampes fluorescentes, représenté en rouge, ne diffuse cependant que très peu de cette couleur essentielle.

Étonnement, cette couleur de lumière ne correspondait à aucun récepteur en forme de bâtonnet ou de cône de l’oeil. Des études ultérieures ont confirmé que les bâtonnets et les cônes n’étaient pas les premiers responsables de la régulation de l’horloge biologique. Cela a mené à l’une des plus grandes découvertes du siècle dans le domaine oculaire : si les cônes et les bâtonnets n’étaient pas responsables, il devait exister un photorécepteur encore inconnu dans l’oeil.

Découverte de la mélanopsine

En 2002, David Berson de la Brown University a découvert le chaînon manquant : les cellules ganglionnaires de la rétine interne (devant les cônes et les bâtonnets) contenaient un pigment photosensible appelé mélanopsine. Ce nouveau récepteur correspondait parfaitement au spectre d’action de la lumière bleue. Puisque les scientifiques avaient identifié la mélanopsine, ils pouvaient retracer, via le tractus rétino-hypothalamique, ses projections jusqu’au NSC de l’hypothalamus et jusqu’à d’autres régions cérébrales.

Cette découverte a permis d’établir que l’oeil transmettait également de la lumière via un système non visuel. Des études comparatives des systèmes visuel et non visuel ont révélé que la voie de la mélanopsine empruntée par la lumière bleue était non seulement responsable de la régulation du système circadien, mais également du système contrôlant la vigilance. Mémoire, empan mnésique, temps de réaction, vigilance, capacité d’apprentissage et processus cognitifs : toutes ses capacités enregistrent de meilleures performances sous la lumière bleue. En fait, le docteur Lehrl et ses collègues ont constaté lors d’une étude en Allemagne une amélioration immédiate du processus d’apprentissage, correspondant à une hausse de 5 points du quotient intellectuel.

lumière bleue

Dans la première illustration, de faibles niveaux de lumière bleue ont provoqué une réaction de l’horloge biologique deux fois plus importante que des niveaux bien plus élevés de lumière blanche. La seconde illustration révèle une augmentation sensible de la vigilance lorsque le système non visuel bleu est stimulé par rapport au système visuel.

Percée scientifique

La découverte du spectre d’action a été accompagnée d’une autre observation importante : le bleu était le même que celui du ciel matinal. Après des décennies et des millions consacrés à la recherche, la conclusion était inévitable : en ce qui concerne notre rythme circadien, notre humeur et notre dynamisme, c’est aux cycles naturels de la lumière du soleil que nous sommes les plus réceptifs.

Problème de la lumière artificielle

Problème de la lumière artificielle (halogène, à incandescence, fluorescente ou au mercure) : elle ne diffuse pas beaucoup cette couleur essentielle ni une forte intensité lumineuse. Récemment, le docteur Nancy Snyderman, expert médical pour la chaîne télévisée NBC, déclarait récemment dans le Today Show qu’en inventant l’ampoule, Thomas Edison avait aussi découvert l’insomnie. À cause de la lumière artificielle, nous manquons des couleurs essentielles de la lumière, mais aussi des signaux de lever et de coucher de soleil qui régulent notre rythme circadien. Aujourd’hui, nous nous levons bien avant l’aube et restons debout plusieurs heures après le crépuscule, ce qui est désastreux pour notre horloge biologique. Le docteur Till Ronnenberg, un neurobiologue réputé, a affirmé que notre société souffrait d’un décalage horaire permanent dû à la lumière artificielle. En fait, notre rythme circadien est tellement perturbé que la National Sleep Foundation a établi que la moitié des adultes étaient incapables de s’éveiller le matin sans réveil.

Retour au naturel

Nous ne pouvons pas modifier nos horaires de sommeil, mais nous pouvons utiliser la technologie pour nous endormir et nous éveiller de façon plus naturelle. Philips a conçu un nouvel appareil, qui recrée le lever et le coucher de soleil dans la chambre. L’Éveil Lumière (EL) de Philips se calque sur les transitions naturelles de l’organisme entre phases de veille et de sommeil.

lumiereL’Éveil Lumière de Phillips reproduit un lever et un coucher de soleil naturels afin de faciliter la transition de l’horloge biologique entre veille et sommeil.

En mode réveil (aube), l’EL s’allume progressivement avant l’heure du lever, suffisamment pour prévenir votre horloge interne sans vous éveiller prématurément. L’intensité de l’EL atteint son apogée au moment où vous devez vous lever, ce qui vous permet de vous éveiller revitalisé dans une pièce bien éclairée, comme avec un lever de soleil naturel. Des études sur l’EL indiquent que ce système permet de s’éveiller avec plus d’énergie pour la journée.

En mode endormissement (crépuscule), l’EL atténue progressivement la luminosité, prévenant l’horloge biologique que l’intensité lumineuse décroît graduellement. Le mode crépuscule favorise une transition plus naturelle de l’état de veille à celui de sommeil. À mesure que la luminosité diminue dans la pièce, vous aurez de plus en plus de difficultés à lire ou regarder la TV. Le mode crépuscule baisse graduellement la luminosité et se réinitialise automatiquement pour la séquence de lever de soleil du matin suivant.

Énergie diurne

Outre notre manque d’exposition au lever et au coucher naturels du soleil, la lumière artificielle diffuse peu de lumière naturelle du ciel bleu, ou du spectre d’action qui stimule notre horloge biologique et notre vigilance. Tout le monde peut être fatigué et épuisé au travail, mais certains peuvent le ressentir davantage les jours nuageux, en particulier en automne et en hiver. Le goLITE BLU de Philips reproduit la couleur et l’intensité lumineuse mises en évidence lors d’études scientifiques pour améliorer l’humeur ainsi qu’accroître le dynamisme et la vigilance.

goliteLe goLITE BLU reproduit la longueur d’onde et l’intensité dont il est établi qu’elles régulent les systèmes circadien et de contrôle de la vigilance.  Dimensions = (14 X 14 cm)

Grâce à sa batterie rechargeable, le BLU est un système portable que vous pouvez utiliser partout. Étant donné qu’il ne diffuse que le spectre d’action, sa lumière ne doit pas être aussi intense qu’un caisson classique émettant une lumière blanche de 10.000 lux. Par comparaison, la lumière diffusée par le goLITE BLU ne fait que 200 lux.

Le BLU peut être utilisé à tout moment de la journée pour se revitaliser, mais il est possible que votre horloge biologique réagisse mieux à la lumière à certaines heures de la journée. Notre horloge biologique peut ralentir ou accélérer lorsqu’elle ne reçoit pas les bons signaux lumineux. Il est important de recevoir le bon type de lumière pour synchroniser son horloge biologique chaque jour. Chaque personne à sa propre horloge biologique. Il est donc recommandé de passer l’évaluation en ligne du rythme circadien pour savoir si une période particulière vous convient mieux. Généralement, une séance quotidienne de 15 minutes permet d’assurer le bon fonctionnement de l’horloge biologique, mais des séances plus longues seront peut-être nécessaires les premiers jours.

blu

Philips propose un outil en ligne d’évaluation de l’horloge biologique pour aider les utilisateurs du goLITE à trouver la période du jour où leur goLITE donnera les meilleurs résultats (www.lighttherapy.com).

Conclusion

Les exigences des horaires de travail et des modes de vie modernes ont perturbé notre exposition au lever et au coucher de soleil naturels ainsi qu’à la lumière bleue du ciel matinal. Résultat : nos cycles de veille/sommeil et d’énergie peuvent en souffrir et nous risquons de ressentir les effets négatifs d’un décalage horaire permanent. S’il est impossible de se lever et de se coucher avec le soleil ni d’avoir un apport suffisant de lumière matinale, la technologie de Philips peut recréer les conditions naturelles le plus fidèlement possible afin d’améliorer notre sommeil, notre éveil et notre énergie diurne.

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Anneleen Van Troos – Philips Corporate Communication & Public Affairs E-mail : anneleen.van.troos@philips.com   

A propos de Royal Philips Electronics

Royal Philips Electronics N.V. (NYSE : PHG, AEX : PHI) se pose comme une entreprise diversifiée, active dans les domaines « de la Santé et du Bien-être » et qui a pour but d’améliorer la qualité de vie des personnes par des innovations significatives. Philips est un leader mondial dans les domaines des soins de santé, de la vie moderne et de l’éclairage ; l’entreprise intègre la technologie et le design dans des solutions qui sont axées sur les personnes, qui s’appuient sur une connaissance profonde des consommateurs et qui répondent à la promesse de la marque « sense and simplicity »/du sens et de la simplicité. Philips, dont le siège social se trouve aux Pays-Bas emploie plus de 118.000 personnes dans plus de 60 pays et a réalisé un chiffre d’affaires de 26 milliards d’euros en 2008. L’entreprise est leader sur les marchés des soins cardiologiques, des soins de médecine d’urgence et des soins de santé à domicile, des solutions d’éclairage économique et des nouvelles solutions d’éclairage, des produits de la vie moderne ; elle occupe une position de leader très forte dans les marchés des télévisions à écran plat, des rasoirs électriques, des systèmes de divertissement portables et des soins dentaires. Vous trouverez plus de renseignements sur Philips via les liens suivants : www./philips.com/newsceter et www.philips.be

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Développement des modèles animaux en médecine

1 - singeLe développement des modèles animaux en médecine depuis la fin de la seconde guerre mondiale a connu une période d’euphorie durant les décennies 1960-1990. De nouveaux outils ont permis de rêver à la construction d’une souris idéale, mais la science des modèles animaux a suivi d’autres chemins.

Le concept de « modèle animal » est devenu central dans les sciences médicales contemporaines de manière progressive et surtout à partir des années soixante, avec des occurrences de citation maximales du concept au cours des années quatre-vingt-dix. Le développement de ces modèles a connu une époque d’expansion prodigieuse tout au long de ces quatre décennies. Elle a initié une période plus récente d’interrogation épistémologique et historique sur la signification de ce phénomène et une critique, de ce qu’est, d’une part, un modèle animal aujourd’hui et, d’autre part, de ce qu’il ne peut pas être.

Un modèle animal est un animal modifié ou présentant une caractéristique spontanée, intégré dans un système expérimental en vue d’étudier des processus pathogéniques et/ou des actions thérapeutiques qui seront utiles pour comprendre et soigner des pathologies humaines. Dans le domaine de la chirurgie, l’entraînement aux procédés opératoires sur des animaux, ou la reproduction de lésions sur l’animal en vue d’imaginer des traitements, sont des pratiques anciennes qui utilisent des modèles animaux bien caractérisés au XVIIIe siècle et dans la physiologie expérimentale du XIXe siècle.

Ce concept est éloigné de celui d’«  organisme modèle » ou d’«  animal modèle ». Dans ces derniers cas, on a affaire à des animaux sélectionnés par une communauté de chercheurs pour aborder, d’une même façon et au sein d’une culture épistémique particulière, une série de problèmes scientifiques fondamentaux.

Les modèles animaux ont été développés pour répondre à des interrogations concernant les traitements et les causes de certaines pathologies humaines dans des cadres théoriques particuliers caractérisés par certaines théories pathogéniques en lien avec les sciences biologiques du moment.

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L’établissement de nouveaux modèles animaux est rendu possible par le développement corrélatif de nouveaux moyens pour les réaliser qui sont ceux qui ont permis l’élaboration et l’objectivation des nouveaux concepts. On crée des souches stables d’animaux sains, auxquels on peut inoculer des agents infectieux particuliers ou des cellules tumorales animales ou humaines. Les nouvelles technologies sont aussi testées sur de grands animaux plus proches de l’homme à certains égards, dont les conditions d’élevage sont bien établies et qui sont, surtout, domestiqués. Le rat et la souris sont les deux espèces qui procurent le plus de modèles réalisés par les nouveaux outils biotechnologiques, comme les souches transgéniques qui remplacent progressivement la sélection d’animaux mutants présentant des déficits identifiés et dont l’étude a généralement été décevante.

Toutefois, la réalisation d’un modèle animal ne se limite pas à la création d’un animal présentant certaines caractéristiques pathologiques ou certaines modifications destinées à prévenir ou traiter une pathologie qui n’est pas présente. Le modèle animal est également partie intégrante d’un système expérimental qui réalise, dans son ensemble, les conditions qui déterminent un état pathologique et qui présente des similitudes avec un état chez l’homme. Par exemple, une souche de rat épileptique ne constitue pas en elle-même un modèle animal de l’épilepsie humaine. Ce qui est étudié, ce sont des successions de crises d’épilepsie qui sont tout aussi bien déterminées par le fond génétique, les conditions d’élevage et les facteurs environnementaux immédiats. Le modèle animal est donc bien un dispositif et pas seulement une catégorie d’animaux de laboratoire.

Une autre caractéristique récente de l’évolution des usages des modèles animaux dans les sciences biomédicales est l’utilisation de combinaisons de modèles animaux pour une même maladie dans le but de départager les facteurs multiples comme les facteurs génétiques, les facteurs environnementaux et les facteurs sociaux.

On continue d’utiliser un grand nombre de modèles animaux créés par des agents pharmacologiques, des lésions chirurgicales et des pathologies animales spontanées pour l’étude de pathologies humaines multifactorielles. Cependant, d’une manière plus générale, on prend conscience qu’un modèle animal ne reflète que certaines caractéristiques spécifiques des pathologies humaines et qu’un modèle particulier ne permet d’étudier qu’un certain processus pathogénique qui peut être à l’œuvre dans une pathologie humaine. Les modèles sont donc étudiés de manière critique et les données histopathologiques sont systématiquement comparées aux données humaines.

Beaucoup de critiques ont été émises sur l’utilisation de ces modèles animaux. On leur reproche en particulier de trop miser sur le modèle de la pathogénie génique et de ne pas prendre suffisamment en considération les facteurs sociaux et environnementaux. D’autre part, certains modèles animaux ont pu retarder la découverte chez l’homme de certains processus pathogéniques

chien sauvage

La multiplication des modèles animaux constitue un ensemble de véritables systèmes de modèles expérimentaux qui sont confrontés pour étudier des pathologies humaines poly factorielles. Le but n’est plus de créer une maladie animale proche d’une maladie humaine, mais de constituer de véritables stratégies d’études animales pour délimiter les aspects importants des pathologies humaines, les étudier sur l’animal avec des outils modernes, et de retourner à la recherche clinique chez l’homme avec des modèles théoriques précis et testables.

D’ailleurs, un atelier de la Commission européenne intitulé « Are mice relevant models for human disease ? » qui s’est tenu à Londres en 2010 réaffirme que, malgré des essais pharmacologiques infructueux chez l’homme, les modèles murins demeurent irremplaçables dans les recherches précliniques. Les adversaires de ces modèles et de l’expérimentation animale en général devraient savoir à présent que la multiplication de comités d’éthique pour l’expérimentation animale garantit contre le sacrifice inutile d’animaux et crée des conditions expérimentales minimisant la souffrance animale. Les progrès de la recherche biomédicale résident encore et de manière toujours plus importante dans l’intégration des recherches précliniques animales et cliniques sur l’homme par des circulations complexes de connaissances.

Extrait :

Référence papier : Jean-Gaël Barbara, « Histoire contemporaine des modèles animaux en médecine », Histoire de la recherche contemporaine, Tome IV-N°1 | 2015, 8-14.

Référence électronique : Jean-Gaël Barbara, « Histoire contemporaine des modèles animaux en médecine », Histoire de la recherche contemporaine [En ligne], Tome IV-N°1 | 2015, mis en ligne le 15 juin 2017, consulté le 15 décembre 2017. URL : http://journals.openedition.org/hrc/894 ; DOI : 10.4000/hrc.894

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LE PRINCIPE UNIVERSEL DE LA GUERISON 

Il est manifeste qu’il existe dans l’univers un Principe guérisseur opérant indépendamment de toute médication donnée par l’homme. Un oiseau qui se casse une aile ou une patte est guéri après un certain laps de temps. La peau déchirée d’un animal sauvage guérit sans intervention extérieure. Cependant, une rivalité intense existe entre les diverses écoles de la guérison sur le plan humain, chacune clamant haut et fort que sa méthode est l’unique et que toutes les autres devraient être rayées de la pratique !

guérir

Toutes les guérisons primitives furent mentales 

Si tous les traitements réussis consistaient en l’emploi d’une méthode bien spécifique, il paraîtrait raisonnable de supposer que cette seule technique ramènerait les gens à la santé et que nulle autre des méthodes en compétition n’aboutirait à la guérison. Cela n’étant pas le cas, nous atteignons un but plus précis dans notre recherche de la vraie guérison en essayant de découvrir, dans ces méthodes matérielles, le facteur exact qui accomplit en réalité le rétablissement éventuel du malade.

Il y a très longtemps, aux premiers jours de l’existence de l’homme, on croyait que la maladie était due à l’envahissement du  corps par des esprits mauvais. Le médecin sorcier procédait par incantations progressives destinées à chasser ces mauvais esprits. Dans quelques cas cette méthode se révélait efficace, et le guérisseur conserva ces formules spéciales comme base de son traitement puis, peu à peu en ajouta d’autres paraissant produire des effets de guérison.

Ces premiers médecins-sorciers étaient des observateurs sagaces et commencèrent à noter que certaines herbes possédaient des propriétés médicales ; pulvérisées ou préparées en infusions, elles pouvaient être appliquées extérieurement pour la guérison de blessures et de contusions, ou prises par voie interne contre la douleur et d’autres malaises. Ces guérisseurs ajoutèrent alors peu à peu une matière médicale naissante à leurs incantations. Cette connaissance ayant de la valeur pour lui car le rendant capable de conserver de l’autorité sur sa tribu, le sorcier ou le chaman la gardait jalousement, ne permettant à personne de pénétrer son secret qu’il transmettait oralement à ses fils (ou à l’aîné d’entre eux), conservant strictement ce savoir au sein de sa famille et l’entourant d’une atmosphère de mystère.

Avec le temps, ce fonds de connaissances prit, entre les mains des médecins sorciers, des proportions remarquables. Ceux qui préconisaient les méthodes par les herbes abandonnèrent peu à peu les incantations, alors que ceux qui préféraient la méthode incantatoire s’y spécialisèrent en excluant plus ou moins les herbes médicinales. Ainsi naquirent deux grandes professions : le médecin et le prêtre.

Le grand développement de la science médicale est familier au monde. Depuis l’époque du médecin-sorcier, ceux qui ont exercé la médecine ont constamment accru leurs connaissances de la valeur thérapeutique des herbes. La profession médicale a attiré quelques-uns des esprits les plus brillants et a fait de spas formidables dans presque tous les domaines de la recherche. Avec l’aide de techniques de laboratoire perfectionnées, elle a avancé sur tous les fronts, de telle manière qu’aujourd’hui la science médicale se trouve en une position inspirant le respect à tous.

Il y a loin du chemin « inspiré » au médecin moderne très instruit avec sa connaissance des plantes, des médicaments de synthèse, des substances glandulaires, des vitamines et des minéraux… pour ne mentionner qu’un côté de son savoir. Peu importe la force de notre sentiment concernant l’efficacité du traitement spirituel et mental – et nous sommes convaincus que c’est la forme la plus élevée de la thérapeutique – seuls les ignorants mal informés ou les individus de mauvaise foi refuseraient à la science médicale la reconnaissance qui lui est due pour toutes ses réalisations.

francesca


Les mutations de la science médicale 

Dans le domaine de l’exercice de la médecine toutefois, beaucoup de changements eurent lieu. Lorsque la médecine devint un ensemble organisé de connaissances et de techniques, ses adaptes furent d’avis qu’il était nécessaire d’employer les médicaments à hautes doses. Ainsi, la première école de médecine fut-elle l’allopathie qui administra à nos grands-parents des quantités importantes de plantes et d’extraits de plantes, et quelquefois des mixtures plutôt bizarres d’autres choses qui n’était pas tout à fait aussi agréables.

Mais, en 1796, un médecin allemand nommé Samuel Hahnemann (à voir dans lire la suite…) fit sursauter le monde en déclarant que la pratique médicale courante était tout à fait fausse. Il démontra que des doses infinitésimales de drogues produiraient de meilleurs résultats curatifs que les grandes doses allopathiques. Son système homéopathique était édifié sur la phrase latine « Similia similibus curantur (les semblables sont guéris par les semblables) ». Il démontra qu’un médicament qui produirait des symptômes violents donnée en dose trop forte guérissait, en très petites doses, une maladie montrant des symptômes similaires, bien que ces symptômes n’aient pas été provoqués par des doses médicamenteuses trop élevées.

Immédiatement, le corps médical se mit en devoir de le remettre à sa place, le persécutant et le repoussant partout. Les allopathes prétendaient qu’il était ridicule et subversif, faisant étalage de leurs nombreuses guérisons pour soutenir le fait qu’eux seuls détenaient le secret de la guérison. De son côté, Hahnemann démontrait que sa théorie était la vraie réponse à la maladie et se référait à une longue liste de personnes guéries afin d’étayer son affirmation. Rappelez-vous que ces illustres messieurs vivaient en une époque si ignorante qu’ils ne connaissaient même pas encore l’existence des bactéries. Par conséquent, ils ne pouvaient voir ce qui était la vérité réelle, à savoir qu’en dessous des deux systèmes se trouvait ce principe guérisseur fondamental avec lequel on entre en contact chaque fois que quelqu’un guérit quelqu’un.

Le temps marche ! En 1874, Andrew Still, médecin dans le Missouri, affirma que tous deux, allopathe et homéopathe, se trompaient en ce qui concerne les causes de la maladie et la vraie méthode de guérison. Le docteur Still démontra en partie que la maladie était due à une paresse des fonctions vitales. Il pratiquait une méthode de manipulation musculaire dont il disait qu’elle stimulait la circulation du sang et de la lymphe et insistait sur le fait que le corps n’avait pas besoin de médicaments. Beaucoup de gens furent guéris par le traitement de Still. Les médecins allopathes, aidés et soutenus par les médecins homéopathes – qui à ce moment avaient gagné considération et estime – fondirent sur Still et ses ostéopathes et mirent tout en œuvre pour les faire jeter en prison.

Il y avait maintenant trois écoles de la guérison, chacune prétendant posséder la seule méthode vraie et chacune, ouvertement ou secrètement, dépréciant l’autre. Alors vint la quatrième.

En 1895, D.D Palmer, de Davenport (Iowa), émit la théorie que toute maladie était due au traumatisme subi par les nerfs à leur sortie des petites ouvertures entre les vertèbres spinales, ce pincement ayant pour résultante une diminution de l’apport nerveux aux parties affectées. C’est ainsi qu’est née la chiropraxie. A ce moment, les ostéopathes – qui étaient parvenus à se faire reconnaître – se joignirent donc à leurs confrères médicaux pour persécuter le nouveau venu. Mais les premiers chiropracteurs étaient des zélateurs aussi bien que des guérisseurs ; les sentences les condamnant à la prison ne firent qu’attiser la flamme de leur enthousiasme et, finalement, ils furent reconnus dans la plupart des Etas parce que leurs méthodes e traitement guérissaient aussi les gens.

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L’Intelligence divine, cause réelle de la guérison 

Il paraît étrange que ces quatre écoles – se servant de techniques si différentes les unes des autres, proclamant chacune qu’elle seule possédait exclusivement l’unique méthode vraie de guérison – puissent chacune obtenir d’excellents résultats. Il est évident qu’il doit y avoir là, en dehors de chacun de ces systèmes, quelque chose qui contribue au retour à la santé du malade. Il nous faut donc aller au-delà du système spécifique pour trouver la cause réelle de la guérison. Notre conviction est qu’aucun de ces systèmes n’a pu s’approprier en totale indépendance le domaine de traitements menés avec succès. L’évidence que chacun d’entre eux aide le malade à recouvrer la santé paraît indiquer qu’il doit y avoir là, à la base de chacun d’eux, un principe de guérison profondément établi ; ce principe n’est la propriété exclusive d’aucun d’eux, mais chacun, d’une façon ou d’une autre, devra atteindre la profondeur à laquelle repose ce principe, y puiser à un certain moment de son traitement, tout comme des puits de pétrole voisins – même exploités par des compagnies pétrolifères différentes – puisent à une même nappe pétrolifère commune.

Quel est ce principe fondamental de guérison ? C’est l’Intelligence divine, l’Intelligence de Dieu qui sature chaque particule de matière dans l’univers. Il n’est pas nécessaire d’être superstitieux dans notre attitude vis-à-vis de l’Intelligence divine, ni d’adopter une attitude bigote à son égard. Cette Intelligence est celle qui assure la cohésion des atomes dans un rocher ou fait monter la sève dans un arbre. Ce n’est pas une chose qui doit être approchée avec terreur et génuflexions, mais qui doit être recherchée en tout ce qui existe. Le savant qui, dans son laboratoire, brise l’atome à l’aide du cyclotron géant, ou regarde attentivement à travers son microscope s’efforçant de trouver l’origine de la vie, étudie simplement l’œuvre de Dieu et cherche à suivre les travaux de l’Intelligence divine. Quand l’homme suit cette dernière exactement, il avance ; quand il l’interprète mal, il est retardé.

L’homme qui regarde la nature en face regarde Dieu en face. Il peut l’ignorer, ne pas y prêter attention ou le nier, mais le fait demeure que l’univers peut être nommé à juste titre le corps de Dieu. Trop longtemps les théologiens ont obscurci la question en entourant de nuages, de séraphins et d’anges la Divinité – Etre majestueux, terrifiant – dont il fallait éviter la colère ; bref, une extension d’eux-mêmes, mais possédant une toute-puissance que ce Dieu était prêt à lâcher à la minute, sur la témérité des pêcheurs méritant d’être châtiés. La vérité est que Dieu est Intelligence impersonnelle aussi certainement qu’Il est Esprit personnel, et son activité comme Intelligence est l’affaire d’une Loi fixe et immuable. Les tremblements de terre et le tonnerre ne sont pas des « punitions pour le péché », mais le mouvement de la matière par l’activité de la Loi. Exactement la même Intelligence qui cause le tremblement de terre guérit le corps.

etre_RCela pourrait résonner comme une déclaration sensationnelle. Il n’en est rien. Nous saurons comment nous guérir nous-mêmes – ou d’autres personnes – quand nous comprendrons comment travaille la Loi divine. Le médecin qui se sert de méthodes matérielles sera un meilleur guérisseur lorsqu’il découvrira ce qui, exactement, dans sont traitement a produit véritablement et définitivement la guérison, car c’est quelque chose de plus profond et de plus fondamental que ses drogues ou ses manipulations.

Cela est prouvé par les guérisons qui se produisirent à travers l’histoire sans l’intervention de moyens matériels quels qu’ils fussent. Les premiers récits bibliques nous montrent que le peuple d’Israël fut guéri de ses morsures de serpents en contemplant le serpent d’airain dans le désert, espèce d’homéopathie spirituelle par laquelle des semblables furent guéris par des semblables, si nous pouvons oser la comparaison. L’histoire profane rapporte beaucoup d’exemples de guérisons mentales avant le temps de Moïse. La guérison mentale et spirituelle peut ou non comprendre l’emploi d’objets matériels, mais elle ne dépend pas d’eux. L’Ancien Testament est rempli de guérisons mentales et spirituelles. Elisée, Elie, Daniel et beaucoup d’entre les anciens prophètes étaient des guérisseurs spirituels, exerçant ce don au milieu de leur vaste activité comme une chose qui s’entend de soi.

Docteur Frederick – W.Bailes

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Expériences de Guérison Nouvelle

En plein préparatifs pour mon voyage en Turquie, mais j’avais besoin de partager cela avec vous avant, car je sentais que c’était tellement excitant. Cela concerne la façon d’être Présent dans la Vie, et de prendre conscience des miracles de l’Ici et Maintenant.

Alors … mon histoire est celle de mon corps physique, celle d’incroyables énergies et de changements. Au cours du dernier mois, j’ai vécu une extraordinaire guérison. Je ne l’ai pas remarquée au premier   abord car J’étais trop occupée et je ne me sentais encore pas très bien en raison des symptômes liés aux énergies. Puis, j’ai remarqué que certaines choses se produisaient dans mon corps. J’avais eu une douleur constante dans ma jambe gauche ainsi qu’un inconfort et ce, depuis près de 18 mois. J’avais également des douleurs dans la région de la hanche et dans mes mains, peut-être de l’arthrite et une inflammation.

GUERIR

Ainsi, en début d’année, quelque chose me disait que j’avais besoin de changer ma façon de manger, j’ai donc opté pour un régime végétalien alors que j’avais été végétarienne pendant 30 ans. J’ai aussi consulté un masseur thérapeute thaï, et j’ai augmenté ma pratique du yoga à deux sessions intensives de « Vinyasa Flow Yoga » par semaine Juste avant la « Porte du Lion », j’ai commencé à me sentir mal et même déprimée et mes émotions étaient  intenses.. Ok….je me suis dis : juste symptômes. Comme la Porte s’ouvrait, je me suis sentie vraiment mal et mon corps était soudain très, très électrique. Je m’étais déjà réveillée en ressentant ces courants d’énergie, mais dès que nous avons franchi La Porte, mon corps est devenu comme « fou », comme si j’avais été électrocutée. Et comme si mon cerveau  avait été « frit »..

Puis, comme la Porte se fermait, je remarquais des changements dans mon corps. La douleur avait disparu, je pouvais marcher et même courir avec aisance, comme si j’avais 20 ans. Oh oui …. Quelque chose s’était passé. Mon corps avait activé un puissant mécanisme d’auto-guérison. Je pense que je n’étais pas capable de vivre cela avant, mais maintenant tout avait disparu!

Je dois dire que lors des deux derniers mois, j’ai travaillé intensivement avec le Nouveau modèle Galactique humain et avec les Energies des Élohim. Les Elohim  sont nos « Créateurs/Designers »et ils travaillent avec une Energie de Feu Bleue. Je pense que c’est ce que j’ai ressenti dans mon corps. Des vagues Bleues intenses ont déferlé lors du franchissement des portes, provenant des Elohim ou bien, quelque chose était déjà dans mon Corps de Lumière et cela a été activé par l’afflux de lumière au moment de la Porte du Lion!

Je pense aussi que cela n’a été possible que parce que j’avais travaillé à la préparation de cette Activation et que j’étais disposée à accueillir cette puissante énergie de guérison dans mon corps. Je pense également que le Yoga, dont j’avais accès le travail sur ma hanche, a permis à l’énergie de circuler dans les endroits qui nécessitaient une réelle guérison.. Je pense également que le  changement alimentaire a favorisé l’élimination des toxines et des résidus de « boues » dans le corps, permettant aussi aux énergies de circuler et d’être activées dans le corps.

AMOUR Citation

Notre corps est conçu pour fonctionner ainsi.. Il m’a toujours paru étrange que si nous avons été   conçus par une Intelligence Supérieure, pourquoi cette même Intelligence aurait inclus la maladie et la dégénérescence. En fait, cette Intelligence ne les a pas incluses.. Nous n’avons tout simplement pas utilisé notre corps comme cela était prévu.. Le corps est un mécanisme électrique/énergie qui possède une puissante capacité d’auto-guérison. Il est également vrai qu’une fois que nous franchissons cette étape dans les Nouvelles Energies, nous devenons  responsables de notre propre guérison, personne ne peut le faire à notre place. Je dois dire aussi que ce ne fut pas une expérience «agréable» car je ne comprenais pas ce qui se passait, puis, j’ai commencé à remarquer que je me sentais différente et les gens ont commencé à me dire que j’avais « bonne mine », même si je ne me sentais pas aussi bien que cela.

Maintenant, je comprends que mon corps avait besoin de cet espace pour guérir. Peut-être que dans les temps anciens, j’aurais pu me rendre dans un temple de guérison pour recevoir simplement les énergies et de les intégrer pacifiquement! Mais … je comprends maintenant ce que représente le Corps Electrique et je suis prête à travailler avec ces petits et beaux miracles qui font partie de l’Homme Galactique Nouveau. »

Par Célia Fenn sur le magazine « Vivre sa Légende » n° 79

sur le forum de Francesca http://devantsoi.forumgratuit.org/

4 lois de la simplicité à appliquer à notre vie

La simplicité est la sophistication ultime – Léonard de Vinci 

Le problème de nombreux livres et guides qui vous apprennent à simplifier tout ce qui vous encombre, votre travail, votre bureau, votre vie, est qu’ils sont en général bien trop compliqués.

arleth4Nous avons besoin d’une méthode simple pour simplifier. Cela fait presque une décennie depuis que j’ai pour la première fois essayé de simplifier ma vie, et pendant toutes ces années je me suis débattu avec le désordre, j’ai eu des hauts et des bas, j’ai essayé des dizaines de méthodes de simplification venant d’autant de sources différentes. Cela a été un voyage intéressant, bien que je ne le recommande pas à tout le monde. Si vous envisagez de simplifier un certain aspect de votre vie, vous ne voulez pas passer par toute cette confusion.

Donc j’ai résumé le tout en une simple méthode de 4 Lois de la Simplicité que vous pouvez utiliser dans tous les domaines de votre vie, et en fait dans votre vie en tant que t’elle :

  1. Collectez tout en un seul endroit
  2. Choisissez l’essentiel
  3. Eliminez le reste
  4. Organisez ce qui reste proprement et avec soin

La vie est vraiment simple, mais nous persistons à la rendre compliquée – Confucius

A titre d’exemple, regardons rapidement comment simplifier un tiroir. Disons que c’est le tiroir le plus mal rangé chez vous – il a des menus de plats à emporter de restaurants qui ont fermés il y a douze ans, des manuels d’ordinateurs qui utilisaient le DOS comme système d’exploitation, des outils dont vous n’avez aucune idée de la fonction, plus d’élastiques, de trombones, de baguettes chinoises que vous n’utiliserez jamais, des notes venant de votre incursion infortunée dans le hobby de la collection de cachets d’entreprise, des souvenirs de votre voyage à Mexico que vous préfèreriez oublier, sans mentionner une odeur nauséabonde qui vous rappelle vos classes de sport.

Vous pourriez passer toute la journée à ranger ce désordre et toujours avoir du désordre (ou plus probablement, vous fermerez le tiroir et l’oublierez). Mais voyons comment la méthode en 4 étapes serait appliquée à notre tiroir :

  1. Collecter. Sortez tout et faites-en une pile. Videz complètement le tiroir et empilez tout sur une table ou une étagère. Sortez vraiment tout, jusqu’au moindre bout de papier.
  1. Choisissez. Prenez seulement les choses que vous aimez et utilisez et qui sont importantes pour vous. Triez la pile, en prenant seulement les choses essentielles. Soyez très sélectif. Mettez les choses importantes dans une pile à part, plus petite.
  1. Eliminez. Jetez le reste. Vous savez que vous ne lirez jamais ces manuels à nouveau.

Ne soyez pas sentimental à cette étape. Soit vous jetez tout dans un grand sac-poubelle, soit vous trouvez une nouvelle maison pour certains de ces objets si vous pensez que quelqu’un pourrait les utiliser – donnez-les à une oeuvre caritative, ou donnez-les à un ami qui les aimerait. Et oui, vous devez jeter toutes les baguettes chinoises.

  1. Organisez. Remettez les choses essentielles, proprement, avec de l’espace autour d’elles. Nettoyez le tiroir d’abord, bien sûr, et remettez toute pile de choses que vous avez choisies dans le tiroir, en groupant les objets semblables ensemble, et en laissant de l’espace autour des groupes. Avoir de l’espace autour des choses donne une apprendre plus propre et plus simple à tout.

C’est tout. Vous avez à présent un superbe tiroir simplifié, avec (espérons-le) beaucoup moins d’odeur nauséabonde. Cette méthode simple peut être appliquée à tous les domaines de votre vie. Ma suggestion est de vous focaliser sur un domaine à la fois, d’appliquer la méthode, et ensuite de passer au domaine suivant. Donc, si vous voulez juste simplifier quelques domaines dans votre vie, vous pouvez vous focaliser sur un domaine par semaine, mais si vous voulez simplifier votre vie entière, je ferai à votre place un domaine tous les quelques jours jusqu’à ce que vous ayez fini.

attitude zen

Voici quelques exemples de comment vous pouvez appliquer la méthode ci-dessus à d’autres domaines de votre vie :

Placards. Concentrez-vous sur une zone du placard à la fois – sur une étagère à la fois par exemple. Prenez tout ce qu’il y a sur l’étagère et faites-en une pile par terre. Prenez seulement les choses vraiment importantes que vous aimez et utilisez. Mettez le reste dans une boîte pour le donner. Remettez les choses importantes sur l’étagère, en groupant les objets semblables ensemble et en laissant de l’espace autour de ces groupes. Vous pouvez utiliser des boîtes de rangements pour les groupes d’objets, en utilisant des boîtes visibles et en les étiquetant. Ou laissez juste les étagères assez vides, en vous débarrassant de la majorité de vos objets. Passez à la zone suivante. Je vous suggère de laisser le sol de votre armoire vide – cela le rend beaucoup plus beau et plus simple à voir. 

Votre bureau. Enlevez tout ce qu’il y au-dessus de votre bureau (à part peut-être votre ordinateur et votre téléphone). Pour la surface de votre bureau je suggèrerai de ne mettre que votre boîte de réception de documents et une belle photo ou deux, et rien d’autre. Mettez les fournitures de bureau dans un tiroir, et archivez les papiers. Jetez le reste. Puis occupez-vous des tiroirs de votre bureau de la même manière, un à la fois, en laissant de l’espace dans chaque tiroir. C’est tellement plus relaxant de travailler dans un environnement simplifié. Une fois que vous avez fini votre bureau, faites-le avec vos murs.

Vos tâches de travail. Vous avez une longue liste de choses à faire ? Passez un peu de temps à ajouter tous les projets ou tâches auxquels vous pouvez penser à vos listes jusqu’à ce qu’elles soient aussi complètes que possible (la méthode GTD fonctionne bien pour cela). Ensuite choisissez seulement les tâches que vous voulez vraiment faire, ou qui vous donneront le plus grand bénéfice sur le long terme, et mettez ces tâches dans une liste séparée, plus courte. Le reste ? Voyez si vous pouvez éliminer les tâches, ou les déléguer, ou au moins les mettre dans une liste un jour/peut-être à considérer plus tard.

Ensuite concentrez-vous seulement sur votre courte liste, en essayent de choisir les 3 tâches les plus importantes de votre liste chaque jour.

Vos engagements. Faites une liste de tous vos engagements dans votre vie, du travail à votre vie privée. Incluez les hobbys, les clubs, les groupes en lignes, les groupes civiques, les activités de vos enfants, les sports, ce que vous faites à la maison, etc.  Tout ce qui prend régulièrement votre temps. Maintenant prenez les quelques engagements qui vous donnent vraiment de la valeur, de la joie, des bénéfices à long terme. Jetez le reste, si possible. Cela peut-être difficile de faire cela, mais vous pouvez sortir de vos engagements si vous dites juste aux autres que je vous n’avez plus le temps de vous en occuper. Cela vous laissera avec une vie qui aura uniquement les engagements que vous aimez vraiment et voulez faire. Laissez de l’espace autour d’eux, au lieu de remplir votre vie.

Votre garde-robe. Avez-vous vraiment besoin de 40 T-shirts ? Ou de 40 paires de chaussures ? Combien de jeans portez-vous vraiment ? Un tiroir ou une zone de placard à la fois, mettez tout sur votre lit, en une seule pile, choisissez les vêtements que vous aimez vraiment et portez régulièrement, donnez le reste, et remettez ceux que vous aimez dans les tiroirs ou dans le placard. Laissez de l’espace autour de vos vêtements – ne remplissez pas complètement vos tiroirs.

Une pièce. Si vous aimeriez simplifier vos pièces encombrées, commencez par le mobilier. Quels meubles aimez-vous et utilisez-vous ? Débarrassez-vous du reste. Maintenant videz toutes les surfaces planes de la pièce, des tables aux étagères jusqu’aux bureaux. Choisissez les choses que vous aimez, et débarrassez-vous du reste.

Laissez les surfaces planes aussi vides que possible, en ne remettant que les quelques objets que vous aurez sélectionnés. Maintenant faites pareil avec les tiroirs et armoires. Et faites-le pour toutes les choses par terre qui ne sont pas des meubles, pour laisser le sol aussi vide qu’il soit humainement possible de le faire.

Votre boîte email. Vous avez une boîte email qui déborde ? Déplacez tous vos emails dans un dossier. Scannez ce dossier, en choisissant seulement quelques emails  auxquels vous allez répondre en les mettant dans un dossier séparé. Effacez ou  archivez le reste.

NETTOYAGE

Quand vous simplifierez votre vie, les lois de l’univers deviendront plus simples; la solitude ne sera plus la solitude, la pauvreté ne sera plus la pauvreté, tout comme la faiblesse ne sera plus la faiblesse. – citation Henry David Thoreau

Les Habitudes Zen de Olivier Roland

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Exercices pour purger et disperser le chi

Les exercices pour purger et disperser le chi (Contre-balancier, Poteau qui s’enfonce dans la terre et Chien qui s’ébroue) ont comme fonction de débarrasser le corps de l’énergie stagnante et négative qui s’y accumule à cause du stress et de la tension. Ce sont trois exercices distincts que vous pouvez faire quand vous en sentez le besoin et avant les exercices de tonification.
Donc, il faut toujours purger avant de tonifier. Et il est bon de faire les trois l’un après l’autre.

Le contre-balancier
Cet exercice disperse le chi stagnant qui est pris dans la peau, les muscles et les organes internes.

CHI

                                      
Ouvrez les pieds en déplaçant le pied gauche vers la gauche à la largeur des hanches.
2 Rassemblez les mains devant vous. Inspirez en montant les bras sur les côtés jusqu’au dessus de la tête et en inspirant le chi frais céleste par la tête.
3 Expirez le chi frais (par le nez et par l’intérieur), dans tout votre corps, jusqu’aux pieds et jusqu’à la terre.
4 Répétez encore 2 fois le même mouvement. Sentez l’air rafraîchissant envelopper et emplir le corps de la tête aux pieds.
5 Ouvrez les bras sur les côtés en inspirant et commencez à faire le contre-balancier avec les bras. Expirez en tournant le torse vers la gauche; le bras droit va vers la gauche, paume tournée vers le ciel.
6 Inspirez quand vous revenez au centre.
7 Expirez en tournant le torse vers la droite; le bras gauche va vers la droite, paume tournée vers le ciel.
8 Relaxez le corps et imaginez que vous propulsez avec légèreté une balle avec la main qui monte. La rotation se fait aux hanches, pas aux genoux. Relaxez bien les épaules et laissez-les tomber.
9 Vous inspirez quand le torse fait face à l’avant et vous expirez quand vous tournez vers la droite ou vers la gauche. Quand vous inspirez, imaginez le chi frais, pur et blanc monter de la terre dans vos jambes et emplir votre torse.
10 Quand vous expirez, imaginez le chi sale et stagnant être repoussé par le chi frais et sortir par la paume des mains. Visualisez que cette énergie sale sort et devient de plus en plus blanche et propre.
11 Pour clore l’exercice, inspirez en montant les bras sur les côtés jusqu’au dessus de la tête et en inspirant le chi frais céleste par la tête. Faites descendre l’énergie jusqu’aux pieds et jusqu’à la terre quand vos bras descendent (Faire descendre le ciel).
12 Ramenez le pied gauche, prenez la position Wu Chi et sentez les effets de l’exercice.

Le poteau qui s’enfonce dans la terre
Cet exercice aide à débloquer et à disperser l’énergie qui est emprisonnée dans les articulations et les cavités internes du corps. Il permet aussi d’activer le système lymphatique et de débarrasser le corps de ses toxines.
   

CHI


 1 Vos pieds sont parallèles et ouverts.
2 Séparez vos talons pour que les pieds soient bien parallèles. Les bras restent ballants le long du corps.
3 Maintenant, tressautez en tapant les talons par terre. Sentez vos os vibrez. Sentez l’impact dans les chevilles, les genoux, les hanches, les épaules.
4 Arrêtez le mouvement et inspirez en montant sur la pointe des pieds.
5 Relaxez et laissez-vous retomber lourdement d’un seul bloc en expirant, comme un poteau qu’on enfonce dans la terre. Les épaules sont alignées sur les hanches, qui sont alignées sur les genoux, qui sont alignés sur les chevilles. Sous l’impact, les os s’empilent les uns sur les autres. Concentrez-vous sur la ligne médiane du corps.
6 Une deuxième fois. Chevilles, genoux, hanches, épaules…
7 Inspirez quand vous montez sur la pointe des pieds, l’énergie monte jusqu’à la tête.
8 Expirez en vous laissant tomber. Imaginez que vos os s’empilent les uns sur les autres et deviennent ensemble un poteau qui tombe dans un trou.
9 Une troisième fois. Chevilles, genoux, hanches, épaules…
10 Inspirez en montant sur la pointe des pieds. Amenez lentement la conscience des pieds vers le haut du corps et la tête.
11 Expirez en retombant lourdement sur les talons.
12 Une dernière fois. Chevilles, genoux, hanches, épaules…
13 Inspirez en montant sur la pointe des pieds. Amenez de l’énergie fraîche des pieds à la tête. Contractez le périnée.
14 Expirez en retombant sur les talons.
15 Sentez les tissus relaxer et l’énergie négative fondre et sortir du corps avec les secouements. Laissez l’énergie stagnante se dissiper.

Le chien qui s’ébroue
Cet exercice aide à dissiper la rigidité et la tension et à la drainer vers le sol. Il permet à l’énergie stagnante et emprisonnée dans les muscles, les tendons, les ligaments et les fascias de se dissoudre et de se disperser.

CHI

1 Ouvrez les pieds en déplaçant votre pied gauche vers votre gauche un peu plus que la largeur des hanches.
2 Secouez-vous en commençant par les mains auxquelles vous faites faire des rotations. Puis les coudes, puis les épaules, le dos, les fesses, les jambes.
3 Expirez en vous secouant tout le corps comme un chien qui sort de l’eau et s’ébroue. Sentez la rigidité et la tension se dénouer et se dissiper vers le sol. Sentez l’énergie stagnante et emprisonnée dans les muscles, les tendons, les ligaments et les fascias se dissoudre et se disperser.
4 Recommencez encore une dizaine de fois le mouvement. Il est normal de sentir beaucoup de chaleur dans le corps quand on fait cet exercice.
5 Maintenant, inspirez en montant les bras sur vos côtés et en allant chercher l’énergie du ciel par la couronne. Inspirez aussi par tous les pores de la peau et par tout votre corps. Expirez en faisant descendre ce chi dans tout le corps, de haut en bas des mains descendant.
6 Répétez ce mouvement-respiration encore deux fois.
7 Sentez les tissus de votre corps se nettoyer et se raviver.

(Voir d’autres exercices et méditations dans mon DVD de Yoga taoïste, mon DVD de Chi Kung médical et vitalisant, ainsi que sur mon CD TAO et dans mes cours en ligne)

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